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    Contes du hasard et autres fantaisies
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    3,8
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    114 critiques spectateurs

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    Coric Bernard
    Coric Bernard

    376 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2021
    Ces trois contes japonais qui relatent les relations amoureuses de jeunes femmes sont d’un intérêt inégal dans leur traitement. Certes la réalisation est soignée avec de belles prises de vues sur la ville de Tokyo mais le film m’a paru long et le scénario parfois ennuyeux.

    Bernard CORIC
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2022
    Le choix d'un film à sketcks, ou à segments indépendants, est toujours complexe et inégal. Le premier est une sorte de triangulaire amoureux sous couvert d'une coïncidence malaisante. Mais il devient si bavard qu'il en devient lassant, d'abord parce que ça tourne vite en rond, ensuite parce qu'il y a une dimension puérile qui n'apporte pas l'émotion attendue. La deuxième partie débute avec une scène assez énigmatique, le jeu érotique qui s'en suit ajoute un peu de sel mais on ne comprend jamais les enjeux. Beaucoup de mystère pour finalement pas grand chose, un peu vain malgré une séance de lecture prometteuse. La troisième partie est sans doute la plus amusante et à la fois la plus touchante. Histoire de hasard, mais aussi et surtout une histoire de nostalgie et de solitude où deux femmes se retrouvent sans se connaître. C'est sans doute l'histoire la plus intéressante et la plus originale. On aurait aimé sans doute un lien plus tangible entre les segments, moins de blabla, un style moins théâtral et plus de chair. Note indulgente.
    Site : Selenie
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2022
    Ryusuke Hamaguchi, sur les pas de Marivaux, invente des jeux de l’amour et du hasard dans un contexte nippon contemporain. Petit théâtre de la magie amoureuse ou érotique, petit théâtre de la cruauté, de l’amertume ou de la mélancolie, petit théâtre du souvenir, de l’instant présent et de l’anticipation. L’expérience du sentiment amoureux ou du désir sexuel se conjugue ici à une expérience du temps, ce qui donne une étonnante amplitude narrative à ces courts récits, lesquels cultivent aussi bien l’intensité immédiate (la mise en relief de moments décisifs) que la profondeur temporelle (l’évocation de sentiments qui se sont inscrits dans la durée). C’est l’une des qualités d’écriture de ce film. Parmi les autres qualités : une mise en place rapide et précise des personnages et des drames, permettant d’arriver très vite au cœur de l’action. Hamaguchi y arrive et s’y déploie grâce au pouvoir des mots, quasi uniquement. Son verbe est d'une efficacité superbe, tellement narratif que, côté réalisation, quelques plans fixes suffisent, dans la plus grande simplicité. Le travail de l'image (numérique, assez moche) est clairement accessoire. Le film est ainsi tout à la gloire d’un verbe qui dit tout, empreint de force et de retenue émotionnelles, d’audace et de pudeur, de finesse et de nuance psychologiques, autant de qualités qui définissent de plus en plus la signature du cinéaste. Une très belle signature.
    floramon
    floramon

    81 abonnés 1 423 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2022
    je ne comprend pas les critiques, c'est soporifique, on s'ennuie tout au long, je ne comprend pas l'intérêt de ce film ainsi que l'engouement, a fuir !!!
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2022
    Comme d'hab, critiques dithyrambiques... restons sérieux et lucide: trois petits courts métrages sur les oscillations du coeur et autres battements, bref du Rhomer japonais sympathique mais un peu statique voire figé. J'attendais autre chose du réalisateur de "Senses" bien plus original, plus scenarisé et plus maîtrisé sur des thèmes similaires. Film mineur.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2022
    La puissance esthétique de ces « contes », tels qu’ils sont rangés dans un genre qui n’apparaît pourtant pas dans le titre originel, tient à l’idée que de la maîtrise formelle et narrative peut surgir le hasard, et que ce hasard accordé aux personnages, parce qu’aux acteurs qui les interprètent, et aux spectateurs qui les regardent stimule l’imagination. En effet, chacune des trois pièces offre aux deux autres une variation autour de thématiques communes et d’éléments de mise en scène, à l’instar du zoom dernier sur le visage du protagoniste ; pour autant, c’est au public qu’il revient d’assembler les pièces d’un puzzle qui ne se donne pas comme un vulgaire jeu de pistes. Si le professeur, fort d’un succès littéraire qui fait de lui un auteur médiatique, insiste sur l’intérêt de la lecture à voix haute à laquelle se livre son ancienne élève, il révèle à la fois la beauté de cette performance et l’unicité de la voix qu’elle laisse s’exprimer, porteuse d’un rapport singulier à l’œuvre et, plus largement, au monde.

    Ryūsuke Hamaguchi cultive la longueur des plans qui deviennent des scènes voire des séquences entières, non par fantaisie auteuriste mais pour raccorder la fiction à deux illusions : celle de la conscience du temps qui passe, celle de l’authenticité de relations humaines qui naissent toujours du faux et du calcul. Nous ne sommes pas loin de la démarche pirate de Werner Herzog dans Family Romance, LLC. (2019) : recourir à des acteurs pour extraire de leur jeu parfait des impressions de vie vraie. La très belle photographie, que signe Yukiko Iioka, et l’intelligence des quelques symboles présents ici – pensons à cet escalator que ne cessent d’emprunter les deux étrangères pour suspendre le temps et revivre leur passé – achève de ranger Gūzen to sōzō parmi les grands films japonais de l’année 2022, dans un style différent du puissant portrait des classes sociales à Tokyo brossé par Anoko wa Kizoku (Yukiko Sode).
    clamarch
    clamarch

    12 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2022
    Raffiné, subtil. Ces femmes m'émeuvent et leurs histoires m'emmènent vers des destins imprévus. Nous marchons sur une crête parfois sans le savoir. Sans imaginer nous retrouver sur un versant ou so opposé de la montagne.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2022
    Un film problématique pour ceux et celles qui comme moi ne maitrisent pas la langue japonaise.

    En effet, les trois courts métrages qui de fait composent ce film se composent majoritairement de dialogues en lieu clôt a l'exception du dernier ce qui fait que l'on passe son temps a lire les sous titres. La sobriété de la mise en scène devant servir a mettre en avant le texte et la langue. Faute de l'entendre cela devient par moment lassant. Certains commentaires font référence a Rohmer, imaginez un de ses films où vous ne comprendriez pas la langue des dialogues.

    Si je connaissais le japonais il y aurait eu a minima une étoile de plus d'autant que les scénarios sont au fur a mesure des récits de plus en plus intelligent.
    cosette2010
    cosette2010

    51 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 avril 2022
    Est il possible de faire un film plus ennuyeux ? Aucune émotion ne se dégage de ces dialogues verbeux entre acteurs inexpressifs. Comment peut on encenser cette ineptie ? J'ai perdu 2 heures de mon temps précieux à cause des critiques presse.
    Fabien N.
    Fabien N.

    6 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2022
    Le réalisateur de "Drive my car" nous offre un nouveau film exceptionnel. Le début du premier de ces trois récits peut dérouter, impatienter peut-être, mais il faut laisser l'histoire se dérouler, on ne sera pas déçu.
    Si vous aimez le cinéma intelligent sans être hermétique, brillant sans être maniéré, la finesse, la complexité des sentiments et des situations, ne manquez surtout pas ces trois contes!
    Aurélien Merceron Laubus
    Aurélien Merceron Laubus

    46 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2022
    Des histoires subtiles et magnifiquement jouées et filmées, mais aussi très intellos et verbeuses ce qui peut confiner à un certain ennui. L'érotisme audacieux et cruel du deuxième conte est vraiment fascinant. Si vous n'aimez pas déjà Rohmer, passez votre chemin...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2022
    sans retirer certaines des qualités de Hamaguchi (profondeur de certains sentiments féminins, finesse de la prise de vue) j'ai du mal à encourager d'aller le voir ce film à petit budget. C'est très théâtral, très dialogué, donc difficile de suivre en VO le jeu des actrices, desquelles fonctionnent sur un mode social malgré tout encore éloigné du notre. Peut-être que je n'ai plus l'envie de voir du Rohmer, dont il s'inspire. En bref, sans une bonne connaissance du Japon, on reste sur sa faim. Certains attendront même le mot fin avec impatience. Il reste de beaux moments de bravoure d'acteurs, telle la lecture de l'extrait d'un passage érotique dans le bureau du prof de fac, dont la porte reste ouverte, qui renvoie dans un genre proche mais moins sensuel, au monologue amoureux de Dussolier dans MELO de Resnais. On pensera également à certains écrits japonais, telle Les belles endormies de Kawabata.
    cinéma avril 2022
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2022
    Une jeune femme confie à une autre qu’elle est en train d’entamer une romance avec un homme qui se console d’un chagrin d’amour.
    Une femme mariée tend un guet-apens sexuel à un écrivain à succès.
    Deux anciennes camardes de classe se retrouvent.

    Oscar du meilleur film étranger, "Drive My Car" avait reçu l’an passé un succès public et critique élogieux. Je dois avouer, le rouge au front, n’avoir pas communié dans cet enthousiasme général. Profitant de cette popularité, son producteur a choisi de distribuer en France le précédent film de Ryusuke Hamaguchi qui n’en méritait pas tant.
    Il est composé de trois nouvelles indépendantes les unes des autres. Elles sont interprétées par des actrices différentes et n’ont aucun lien entre elles sinon une même construction : une longue discussion entre ses deux personnages principaux qui lentement révèle une vérité étonnante.

    Force m’est de reconnaître, comme devant "Drive My Car", la maîtrise de Hamaguchi, sa délicatesse, sa cruauté aussi parfois dans la narration de ces trois contes qui louchent du côté de Rohmer et de Hong Sang Soo.
    Mais force m’est aussi d’avouer que je me suis considérablement ennuyé devant ces dialogues interminables, à commencer par le premier dans ce taxi tokyoïte dont on ne peut s’empêcher au bout de vingt minutes de se demander la somme astronomique de la course qu’il aura facturée, ou de cet autre dialogue soi-disant érotique qui m’a laissé de marbre. Quitte à aggraver mon cas, je ferais à ce mode narratif, qui consiste à poser la caméra face à deux acteurs et à les laisser dialoguer dans un interminable plan séquence, le reproche de constituer une forme de paresse, de nonchalance à l’égard du spectateur, voire même d’arrogance ou de négation de ce qu’est le cinéma : « ce qui va être dit est tellement passionnant que nul n’est besoin de le mettre en scène ».
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2022

              Ryusuke Hamaguchi nous a habitués à écouter des histoires qui s'étalent sur trois films. Aujourd'hui, nous avons droit à trois histoires à l'intérieur d'un même film....  et c'est une grosse déception par rapport à ce que l'on en attendait. Tous les critiques l'ont dit avec extase: c'est du Rohmer! et c'est exactement ce que j'ai ressenti. Sauf qu'à Rohmer, en son temps, je préférais John Ford et Howard Hawks... et là, j'ai ressenti la même sensation d'ennui, d'inutilité, de vacuité, complètement étrangère aux films précédents de Hamaguchi.
             Premier sketch: Gumi (Hyunri), la douce attachée de presse, vient d'être   foudroyée par la rencontre avec un jeune homme; ils ont commencé à parler; et ils   ont passé la journée complète à parler ensemble! mais sans encore coucher -Gumi est une  jeune femme romantique. Alors, elle se confie à sa meilleure amie, Meiko, le modèle  avec qui elle vient de faire une séance de photos (Kotone Furukawa) qui comprend  que le prince  charmant n'est autre que celui qui l'a larguée après qu'elle l'ait trompé..  La petite peste va alors essayer de saccager toute cette belle histoire.   Bof...       
           Dans le second sketch, Nao (Katsuki Nori) est une femme mariée et même mère de famille qui a repris des études à la fac et est, manifestement, mal à l'aise dans sa peau. Alors elle couche à droite et à gauche, et son copain du jour, furieux de ne pas avoir été retenu par le professeur Segawa (Kiyohiko Shibukawa, qui a constamment l'air de se demander ce qu'il fout dans ce foutu film...) parmi ses étudiants (Segawa a accédé subitement au vedettariat après la parution d'un roman), mijote une vengeance: Nao va demander au professeur de la recevoir et elle va lui lire un passage salace de son roman tout en le filmant à son insu. Mais rien ne se passe comme prévu. Segawa garde son air ahuri.... et le passage salace est tellement grotesque qu'on se demande s'il faut en rire ou en pleurer. Bref, c'est très bête.
         Le troisième sketch pourrait être le plus touchant. Natsuko (Fusako Urabe) est une   solitaire, elle aussi très mal dans sa peau qui croit reconnaitre en Aya (Aoba Kawai),   quelqu'un qu'elle a beaucoup aimée, vingt ans plus tôt. Aya croit aussi vaguement   reconnaitre une ancienne amie. Quand les jeunes femmes comprennent leurs   méprises, elles continuent à jouer ce jeu de la séduction, et au fond, Aya, pas   particulièrement épanouie dans son couple, n'aurait elle pas été, elle aussi, autrefois,   troublée par une autre fille? Là, oui, j'ai cru reconnaitre la voix de Hamaguchi et pas   un Rohmer de pacotille. Mais si vous ne connaissez pas encore ce réalisateur majeur, allez voir Senses, allez voir Drive my car.... mais pas ces Contes là, que vous allez trouver bien longs pour pas grand chose.

    remyll
    remyll

    189 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2022
    1000 fois mieux que « Drive my car » le film est assez captivant avec d’excellents moments. À voir sans hésiter.
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