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FaRem
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1,5
Publiée le 6 janvier 2023
Sept histoires indépendantes (ou six histoires plus une conclusion) au cours desquelles Benedek Fliegauf met en scène des personnes qui sont en désaccord. Une fille discute des répercussions d'un accident mortel, une jeune femme soupçonne son petit ami de la tromper, un couple qui ne peut pas avoir d'enfant, etc. Des scènes du quotidien en somme qui sont filmées intimement, mais avec une caméra qui reste cependant très proche des personnages. Peu importe l'environnement où se déroulent ces scènes, le réalisateur met l'accent sur leur visage, leurs expressions. Il est question de la colère, du deuil, d’amour, de la mort. Des thèmes communs qui nous font entrer dans l'intimité de ces personnes sans que cela tourne au voyeurisme. Comme dans un film à sketches, tout ne se vaut pas et on pourrait même dire qu'il n'y a pas grand-chose qui en vaut la peine. La grande majorité des histoires sont frustrantes et pas du tout engageantes. C'est assez vite barbant et répétitif même si les histoires s'enchainent. Bref, je me suis ennuyé.
Benedek Fliegauf compose Forest - I see you everywhere en faisant se succéder à l’écran six courts-métrages d’une durée allant d’une quinzaine à une vingtaine de minutes. La scène liminaire du film est celle qui sera reprise pour introduire le septième et ultime segment. Chacune des histoires racontées est indépendante des autres tant au niveau du récit proposé que du casting convoqué. L’ensemble forme cependant un tout. Il y a d’abord une thématique commune : la mort passée ou à venir, réelle ou scénarisée. Le traitement de ce thème passe exclusivement par des discussions ou des conversations plutôt conflictuelles. Benedek Fliegauf a donc opté sur un procédé quasi entièrement littéral peu vecteur à éveiller l’intérêt des spectateurs. Sujet pesant et récits psychologiques austères tirent la narration vers la sinistrose. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/berlinale-2021/