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Cinemadourg
784 abonnés
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2,0
Publiée le 25 avril 2022
Labidi (Aurélien Gabrielli) a 30 ans, son existence est faite de petits boulots sans intérêt et de petites magouilles pathétiques. Il est célibataire et vit en collocation avec un vieil ami pas très dynamique non plus. Il a tout de même un talent prometteur : l'écriture. Un jour qu'il se rend à Lyon voir ses parents tenant une brasserie, il rencontre Elisa, 23 ans, étudiante, charmante (Louise Chevillotte). L'attirance est réciproque : une liaison chaotique débute alors entre eux, Labidi va basculer en mode "surrégime" afin de prouver à cette jeune femme que son apparente nonchalance cache un être plein de ressources et d'énergie. J'attendais du romantisme (voire un côté fleur bleue) et une histoire d'amour profonde et intense malgré les embûches de la vie, ma déception a été grande de me retrouver face à un gamin de 30 ans coincé, maladroit, ne poussant pas à l'empathie, et face à une gamine manquant d'assurance et de perspicacité. Certaines personnes pourront trouver tout cela très touchant, je me suis plutôt ennuyé dans cette idylle poussive et inconsistante. Mou, incolore et vite oubliable. Site CINEMADOURG.free.fr
Le récit est bien mené. Construit en flash back, permettant un aspect pris sur le vif et favorable à l'introspection, qui le rapproche du cinéma de Jacques Audiard. Le film se rapproche de l'expérience du réalisateur, et s'intéresse à l'uberisation de la société. La tonalité est doux amer, et il y a une humour discret et efficace. Les 2 jeunes acteurs sont formidables. Juste un regret sur la fin un peu facile et un peu trop belle qui détonne mais qui permettra de cultiver l'optimisme
Beau et touchant, ce film réveille beaucoup d'émotions variées : on rit, on a les yeux qui piquent si on est sensibles, on est touchés par la situation des personnages (très bien construits). Quelques sensibleries néanmoins.
Gros coup de cœur pour « Le Monde après nous » L’histoire : Labidi est un jeune d’aujourd’hui : il va de petites magouilles en jobs d’appoint, habite en colocation dans une chambre de bonne et se rêve écrivain. Mais sa rencontre avec Elisa l’oblige à repenser son train de vie au-dessus de ses moyens. Vendu comme un film drôle (la bande annonce ne traduit pas du tout la profondeur du film), je m’avancerai à dire que j’ai eu l’impression de voir un film de Truffaut réinventé à la lumière de notre époque avec un personnage central sorte de Jean Pierre Léaud 3.0. C’est très maîtrisé, écrit, monté et photographié. C’est le genre de film qui fait passer « les Olympiades » pour un film désincarné et « Entre les vagues » pour un long numéro de stand up hystérique. Et à l’image du roman que cherche à éditer Labidi et qui évoluera d’une évocation de la guerre d’Algérie vers l’autofiction, on assiste enfin à des représentations réjouissantes des fils et petits fils de beurs qui sortent des clichés voulus par le monde des médias et de l’édition. J’ai adoré. Et vous ?
Ce premier film, subtil et bien écrit, parvient à nous émouvoir sans jamais se prendre au sérieux. Le réalisateur a su garder du recul sur son sujet et éviter les travers du misérabilisme grâce à l’humour, omniprésent et toujours fin. Les acteurs sont incroyables de justesse et de sensibilité.
Parmi la masse de films à gros budget et à gros casting, dans lesquels l’écriture du scenario et des dialogues passe souvent à la trappe, le Monde après nous s’avère être une respiration bienvenue et très prometteuse pour le cinéma français.
Coup de coeur ! Film qui ressemble enfin à la jeunesse d'aujourd'hui, qui ne vit pas dans 300m2 sans travailler. Une histoire d'amour touchante et un film vraiment bouleversant sur la fin ! A voir !
Finesse et justesse dans ce très beau premier film qui dresse le portrait d’une génération en galère, mais qui essaye. On rit beaucoup et on est souvent touchés. Aurélien Gabrielli crève l’écran. Courrez le voir !
C’est le premier long-métrage de Louda Ben Salah-Cazanas. Elle en a écrit le scénario. Le Monde après nous a été dans la sélection Panorama à la Berlinale 2021.
La réussite d’une vie tient à peu de chose et ce que va nous montrer ce film. On va être centré sur Labidi, un garçon bourré de talent, mais qui n'arrive pas à percer dans le milieu littéraire. Forcément, pour subvenir à ses besoins, il devra faire des petits boulots même s'il n'est pas très difficile. Rencontrer l’amour va lui faire voir la vie d’une autre manière et la débrouillardise va devoir augmenter, à défaut de pouvoir se stabiliser professionnellement.
Le Monde après nous raconte beaucoup de choses et le fait bien. On peut même dire merveilleusement. Déjà par le côté émotionnel qu’il porte. On se met facilement dans la tête de Labidi. L'histoire, qu'il va développer avec Élisa, est belle. On apprécie ce lien entre eux et on profite de le voir grandir. Nous ne sommes pas dans un long fleuve tranquille et comme dans beaucoup d’histoires d’amour, il y aura des passages éprouvants. L'ambiance douce va cependant réussie à nous porter même dans les moments les plus difficiles. Le drame sera présent dans la vie de ce jeune. Il va nous frapper pour nous émouvoir. Les touches d’humour subtil vont cependant rendre ces moments un peu plus agréables. Un équilibre extrêmement difficile entre humour et émotion que le film va parfaitement gérer.
Au-delà de ce côté émotionnel, il y a tout un message porté par ce film. À travers Labidi, nous avons le récit d’une jeunesse qui doit se battre pour vivre. Une jeunesse trop fière pour aller demander de l’aide et qui essaie de s'en sortir par tous les moyens. Est-ce normal qu'un homme ayant des diplômes supérieurs doive passer par Deliveroo pour subvenir à ses besoins ? Il doit passer par toutes les fourberies possibles pour mettre de la nourriture sur sa table, car sa seule passion ne suffit pas. Il y aura deux visions des choses qui vont se confronter de manière pertinente. Celle plus pragmatique qui dit que le travail prime sur tout quant à l’autre, plus idéaliste, qu’il faut se battre pour vivre de sa passion. Labidi est coincé entre deux mondes et c’est très intéressant de le voir évoluer de l’un à l’autre en essayant de tenir droit.
Les acteurs sont géniaux. Aurélien Gabrielli incarne parfaitement son personnage. On va vivre avec lui tout ce qu’il ressent. La jeune Louise Chevillotte se débrouille magnifiquement bien et apporte une fraîcheur importante. Ses apparitions dans Benedetta et L'Evénement en 2021 avaient déjà été convaincante. En petit plus, le personnage secondaire de l’ami, joué par Léon Cunha Da Costa, est vraiment très drôle
c est le premier film de louda ben salah cazanas la signification du titre du film d apres le roman le monde passe apres le nous du couple des amis de la famille , la musique a ete composer par jean charles bastion des sons organiques, des défauts dans les cordes qui ajoutent du corps à la musique j’ai filmé des moments que j’ai réellement vécus l’image du film soit patinée et a pensé cette histoire comme un souvenir un bon film a voir pour un bon moment
Découvert en avant-premiere. Un très joli 1er film. Tout en sentiments et en élégance. Un film frais et franc, émouvant et souvent drôle, qui parle de la vraie jeunesse qui galère. Les comédiens sont tous formidables et de vraies découvertes. On peut prédire un bel avenir à ce cinéaste dont on a envie de découvrir les prochains films.
Ronronnant et ennuyeux dans ses trois-quarts premiers temps (...), "Le monde après nous' vous explose en plein visage dans son final. Une avalanche émotionnelle vous happe ainsi dans un tourbillon dont on ne peut sortir totalement indemne, en grande partie grâce au jeune acteur principal, qui exprime alors son jeune talent. Ce déséquilibre scénaristique laisse de facto un coupable goût d'inachevé.