Bon... Quand tu t'es laissée embarquer par la critique d'un média avec lequel tu es généralement raccord... Par un beau casting aussi : Ariane Ascaride, Jeanne Balibar, Damien Bonnard, Quentin Dolmaire... On t'a vendu le Woody Allen d'Annie Hall et tu t'es retrouvée avec le gendarme à Saint-Tropez. Ne manquait que Christian Clavier et l'imposture était totale !
Le type de comédie qui se veut inspirée de la vraie vie. C’est pour ça que ça retient l’attention du spectateur lambda, avec un petit amusement le cas échéant ou un rire jaune. Car on connait tous ce genre de situation dans son foyer (si on en a un) ou dans son entourage familial ou amical. Les affres de la vie en couple, avec enfants. Les questions relatives aux choix éducatifs. Le partage des tâches ménagères. Discuter, négocier en permanence, s'affronter le cas échéant. Jusqu'au besoin, si on veut que ça dure, de trouver les chemins de la paix (le parallèle sera fait avec des conflits territoriaux qui de cessez-le feu, en négociations et accords, durent depuis des décennies). La flamme amoureuse qui vacille et que, si on veut la garder (mais le veut on ?) doit être réanimée avant qu’elle ne s’éteigne. On est ici dans le registre de la comédie dramatique. Mais on est aussi dans la chronique sociale. A contrario de la formule légale associée à certains scénarios, toute ressemblance avec la vie de tout un chacun n’est pas purement fortuite.
Comédie assez vulgaire, les acteurs hurlent, les dialogues ne sont pas très fins, peu de moments m'ont fait vraiment rire. On a du mal à croire à Damien Bonnard en prof. Camille Camoux a un rôle très féministe, peut-être trop, à vouloir constamment tenir tête à son patron qui lui aussi en fait des tonnes. Peu de bienveillance environnante. A noter toutefois, Jeanne Balibar en collègue quadragénaire libérée est assez irrésistible.
Pendant que maman se fait les ongles et s'épile sur le canap, papa turbine, fait la cuisine, change les couches etc.... Le couple à l'envers, enfin tel qu'on le concevait autrefois. Cette situation aurait pû être amusante mais certaines scènes sont outrancières, voire absurdes. Qui bricole à poil sur une échelle devant ses enfants? Situation donc explausive qui se termine par la charte du couple. Mais, même là, on y croit peu. En quoi, baiser beaucoup va-t-il restructurer le couple? Bref, film très lourdingue que je trouve finalement très anti féministe.
L’idée était bonne, mais le résultat est assez mauvais. A part une ou 2 scènes bien menées le reste est digne des séries B des années 70. Réalisation sans aucune direction. Une série de sketchs pas drôles sans lien et souvent mal joués. Le film ne dure que 1h30 mais il m’a paru très long !
Je suis allé voir « le processus de Paix » avec l’envie de sourire et de rire de ce qui était vendu comme une comédie autour des relations de couple. Quand on s’aime mais qu’on ne se supporte plus, qu’est-ce qu’on fait ? Marie et Simon sont profondément amoureux, malgré les disputes constantes dans leur vie de couple. Pour ne pas se séparer, ils se lancent dans une aventure un peu folle : établir une liste de règles qu’ils devront suivre coûte que coûte. Ils l’appellent la charte Universelle des droits du couple.
J’ai vite déchanté pour plusieurs raisons.
Le titre tout d’abord que je trouve assez maladroit. Ce processus de Paix est une référence directe à la Paix impossible entre Israël et la Palestine dont Simon Altman parle en long et en large à ses étudiants de fac de Droit en résumant en gros le conflit à deux camps qui passent leur temps à se chercher des poux dans les cheveux. Un manque de respect et un raccourci un peu grossier qui a du mal à faire passer la pilule du reste du film, d’autant que tout semble tourner autour de l’éducation Ashkénaze de Simon, constamment flippé face à son épouse qui semble vivre sur une pile électrique et dont la mère rappelle à chaque occasion sa jeunesse hippie et libérée dans un Kibboutz.
Sans trop creuser je pense que le réalisateur s’est dit qu’il allait moderniser la recette gagnante de Woody Allen en l’assaisonnant de références à la française, version Montreuilloise.
C’est pourtant plutôt bien joué, il y a du rythme (trop peut-être) et des révélations comme Jeanne Balibar, étonnante et à contre-emploi en Brigitte Lahaie des ondes FM mais pour finir on en vient à se demander si cette satire du couple bobo est bien une comédie tant le mélange des genres a du mal à prendre.
Au début on a un petit espoir..... et après c'est n'importe quoi! des longueurs, très pénible, des idées lâchées dans une incohérence totale! dommage les acteurs sont bons mais c'est pathétique! fuyez!
La vie à deux reste une source narrative inépuisable que Le processus de paix adapte de la manière la plus moderne et parisienne possible, tout en respectant les fondamentaux. Dans ce film qui aurait pu s'appeler La charte sous un toit brûlant, le ton est survolté en permanence, le couple toujours les doigts dans la prise, les scènes se succédant comme dans une suite de sketches, pas mal écrits par Camille Chamoux et Ilan Klipper, mais un peu surchargés et trop souvent en dessous de la ceinture, le tout réalisé sans éclat (euphémisme). Pas la peine de convoquer Bergman, Woody Allen ni même L'économie du couple de Joachim Lafosse, autrement plus profond, car nous sommes dans une comédie de situations et de mots qui n'a cependant pas autant d'efficacité qu'espéré dans ses tentatives de nous faire sourire. Damien Bonnard et Camille Chamoux sont d'excellents comédiens mais leur alchimie sentimentale ne saute pas aux yeux et les meilleures prestations sont plutôt à mettre au crédit de quelques rôles (trop) secondaires avec des interprètes "al dente" du calibre d'Ariane Ascaride ou de Jeanne Balibar. Quant aux parallèles tentés entre les bisbilles de couple et la situation irréconciliable et constamment éruptive entre la Palestine et Israël, disons, pour demeurer dans la mesure, qu'ils ne sont vraiment pas d'un goût très sûr.
Ilan Klipper, jusque là, a fait une carrière de documentariste. Avec ces 92 minutes, il se lance dans la fiction avec une romance en forme de comédie dramatique. Quand on s’aime mais qu’on ne se supporte plus, qu’est-ce qu’on fait ? Marie et Simon sont profondément amoureux, malgré les disputes constantes dans leur vie de couple. Pour ne pas se séparer, ils se lancent dans une aventure un peu folle : établir une liste de règles qu’ils devront suivre coûte que coûte. Ils l’appellent la charte Universelle des droits du couple… Il ne faudrait pas réduire ce film à une longue scène de ménage. Même si le quotidien de la plupart des couples est ici quasi autopsié, l’idée de départ est originale et le casting dans le genre irrésistible. Peut se voir sans honte. On peut parler de screwball comedy à la française ou de feel good movie – enfin pas toujours si good que ça -. Bref, comme le veut le genre, ça fait rire, rêver, sans oublier l’émotion. Les ingrédients sont réunis, même si c’est parfois un peu trop bavard, et tire un chouia vers l’hystérie, on croit à cette histoire de couple, car on se reconnaît tous à un moment ou à un autre dans les démêlés entre les deux héros. Du quotidien qui amuse et fait réfléchir et se garde bien de faire la morale. Les dialogues sont irrésistibles et le casting brillant. C’est du Woody Allen made in France, débarrassé de ses névroses et de tout aspect psychanalytique. L’écriture transforme ce sujet classique en une sorte d’enfer moderne qui sait dédramatiser des situations a priori dramatiques. L’écriture à 4 mains du réalisateur et de Camille Chamoux reste le point fort de ce film plus qu’honorable. On croit au couple formé par Camille Chamoux et Damien Bonnard, parce qu’il nous ressemble. Sacré numéro des deux acteurs. Mais, l’autre point fort est la place prépondérante laissée aux seconds rôles tenus par Ariane Ascaride, Jeanne Balibar, Laurent Poitrenaux, tous irrésistibles. Un joli moment de cinéma, qui ne restera certes pas dans les annales, mais qui nous sort avec grâce d’une actualité plus que pesante. Il faut aussi savoir se faire du bien.
très drôle, déculpabilisant de constater que non ! on n'est pas seuls à galérer dans notre couple avec nos enfants. Merci à Camille Chamoux, avec son humour habituel, de nous faire mourir de rire de ce sujet.
"Le Processus de paix" est un film que j'ai trouvé plutôt pas mal. L'histoire est sympa mais tourne un beaucoup en rond, les personnages sont dans l'ensemble attachant et j'aurais préféré voir une autre tournure.
Bof ... Les 30 premières minutes sont prometteuses, avec de l'humour et du rythme.
Et puis ça s'essouffle très vite, pour devenir caricaturale et lent. Puis pas vraiment drôle non plus. C'est dommage, les acteurs sont bons, et le thème de la durée de vie des couples tellement d'actualité, c'est un peu raté.