AlloCiné
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Votre avis sur Le Processus de paix ?
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Cette comédie est une réflexion sur la vie à deux , sur les rapports homme-femme . Pas simple de vivre des dizaines d'années avec la même personne en continuant de s'aimer...encore et toujours....
Des dialogues aux petits oignons qui font mouche...on sourit ...on réfléchit à sa propre existence...on se reconnaît dans ce couple qui dérive tout en s'aimant....une belle surprise.
Des dialogues aux petits oignons qui font mouche...on sourit ...on réfléchit à sa propre existence...on se reconnaît dans ce couple qui dérive tout en s'aimant....une belle surprise.
Un très bon moment, des dialogues percutants, de l'émotion, du rire. Les personnages sont caricaturaux à l'extrême mais cela passe bien quand même, au second degré. Un feel good movie.
Comédie sur les mœurs actuels de notre société, c'est assez drôle et sarcastique mais certains sujets mélangent un peu les genres, bon moment de détente
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une comédie sur le couple aussi bien écrite! C'est drôle, c'est enlevé , c'est tendre et bien vu. Camille chamoux et Damien bonard se complète à merveille , leur couple nous touche, nous ressemble . Le film est tragi-comique et nous fait rire avec tendresse et intelligence. C'est vraiment très réussi.
Complément raté. Pas drôle du tout. Scénario décousu et des personnages qui ne m'ont pas embarquée. Je me suis ennuyée.
Yves G.
Marie (Camille Chamoux) anime une émission de radio féministe. Simon (Damien Bonnard) enseigne l’histoire (ou les sciences politiques ?) à l’Université. Ils sont amoureux, en couple depuis une dizaine d’années, parents d’une fille et d’un garçon en bas âge aussi charmants que turbulents… et ne se supportent plus ! Les travers de l’autre, ses petits défauts véniels sur lesquels ils fermaient les yeux jusqu’à présent au nom des inévitables concessions que la vie en couple exige leur sont devenus intolérables. Est-ce le signe de la fin inéluctable de leur relation ? ou trouveront-ils les moyens de dépasser cette crise en rédigeant ensemble puis en mettant en oeuvre une « charte du couple » ?
J’avais eu la dent dure avec le précédent film d’Ilan Klipper, "Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête", qui mettait en scène un écrivain sans succès interné d’office en hôpital psychiatrique. Je l’aurai presqu’autant avec celui-ci malgré l’insistance des amis qui l’ont aimé et qui ont essayé sans succès d’infléchir ma sévérité. J’avais reproché au "Ciel étoilé…" d’être « un de ces petits films français comme on en filme treize à la douzaine » et pourrais au mot près adresser la même critique à ce Processus de paix qu’on aura oublié avant la fin du mois – et je doute que la Fête du cinéma le sauve d’un naufrage au box-office. Pas sûr que son public-cible, les trentenaires, accepte de prendre une baby-sitter et de lui consacrer leur seule sortie cinéma du mois, même si la concurrence en ce juin tristounet n’est pas féroce…
"Le Processus de paix" traite d’un sujet mille fois rebattu : le couple et ses apories. Le résumé qui en barre l’affiche, à la syntaxe pachydermique, voudrait moderniser un défi vieux comme Adam et Eve : « Qu’est-ce qu’on fait quand on s’aime et qu’on peut plus se blairer ? ». U2 l’avait dit avec moins de mots et plus de style : « With or without you ».
Marie et Simon s’aiment – ça ne saute pas aux yeux – mais s’engueulent beaucoup – ça s’entend beaucoup. Que faire aurait dit Lénine ? La solution traverse l’esprit de Simon tandis qu’il enseigne à ses étudiants, entre deux piquets de grève, les conflits israélo-palestiniens : signer un protocole de paix. La métaphore est lourdingue : le couple est comme la vie une guerre permanente que pourront peut-être interrompre les belligérants s’ils acceptent de s’asseoir autour d’une table et de négocier de bonne foi. C’est ce que raconte, sans rougir, Illan Kepler en interview qui confie avoir commencé une thèse sur le processus de paix israélo-palestinien et avoir rencontré Ehud Barak qui lui a raconté les relations interpersonnelles qui se tissaient entre les plénipotentiaires.
Me frappe un paradoxe, sinon une contradiction qui renvoie plus au film lui-même qu’à l’époque dans laquelle nous vivons et avec laquelle, l’âge aidant, je me sens de plus en plus en décalage. D’un côté, notre époque semble obsédée par le couple, la façon de rencontrer l’Elu.e, de nouer une relation, de la faire vivre malgré les obstacles qui s’accumulent. De l’autre le nombrilisme, le narcissisme prévaut ; chacun s’auto-analyse et instruit contre l’autre un procès en égoïsme qui n’est que le miroir de ses propres travers.
Il y a dans l’hystérie – je pèse mes mots – de Marie et de Simon trop de bruit et de fureur, trop d’énervements à des petits riens qui ont tôt fait de nous gâcher la vie si on leur donne trop d’importance (est-il si grave que son conjoint ne referme pas le tube de dentifrice ?), trop d’attachement au couple lui-même qui ne saurait constituer le seul moyen de s’épanouir, à l’exception des amis, des sorties, des loisirs, du travail qui peuvent, autant que lui, donner du sens et du sel à la vie – et dont Le Processus de paix ne dit rien -, pas assez de respect pour l’autre, pour son irréductible différence qui donne du prix à sa singularité (faut-il partager les mêmes opinions pour s’aimer ?), pour la part de mystère dont il sait encore s’entourer et qui ajoute à son charme ?
J’avais eu la dent dure avec le précédent film d’Ilan Klipper, "Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête", qui mettait en scène un écrivain sans succès interné d’office en hôpital psychiatrique. Je l’aurai presqu’autant avec celui-ci malgré l’insistance des amis qui l’ont aimé et qui ont essayé sans succès d’infléchir ma sévérité. J’avais reproché au "Ciel étoilé…" d’être « un de ces petits films français comme on en filme treize à la douzaine » et pourrais au mot près adresser la même critique à ce Processus de paix qu’on aura oublié avant la fin du mois – et je doute que la Fête du cinéma le sauve d’un naufrage au box-office. Pas sûr que son public-cible, les trentenaires, accepte de prendre une baby-sitter et de lui consacrer leur seule sortie cinéma du mois, même si la concurrence en ce juin tristounet n’est pas féroce…
"Le Processus de paix" traite d’un sujet mille fois rebattu : le couple et ses apories. Le résumé qui en barre l’affiche, à la syntaxe pachydermique, voudrait moderniser un défi vieux comme Adam et Eve : « Qu’est-ce qu’on fait quand on s’aime et qu’on peut plus se blairer ? ». U2 l’avait dit avec moins de mots et plus de style : « With or without you ».
Marie et Simon s’aiment – ça ne saute pas aux yeux – mais s’engueulent beaucoup – ça s’entend beaucoup. Que faire aurait dit Lénine ? La solution traverse l’esprit de Simon tandis qu’il enseigne à ses étudiants, entre deux piquets de grève, les conflits israélo-palestiniens : signer un protocole de paix. La métaphore est lourdingue : le couple est comme la vie une guerre permanente que pourront peut-être interrompre les belligérants s’ils acceptent de s’asseoir autour d’une table et de négocier de bonne foi. C’est ce que raconte, sans rougir, Illan Kepler en interview qui confie avoir commencé une thèse sur le processus de paix israélo-palestinien et avoir rencontré Ehud Barak qui lui a raconté les relations interpersonnelles qui se tissaient entre les plénipotentiaires.
Me frappe un paradoxe, sinon une contradiction qui renvoie plus au film lui-même qu’à l’époque dans laquelle nous vivons et avec laquelle, l’âge aidant, je me sens de plus en plus en décalage. D’un côté, notre époque semble obsédée par le couple, la façon de rencontrer l’Elu.e, de nouer une relation, de la faire vivre malgré les obstacles qui s’accumulent. De l’autre le nombrilisme, le narcissisme prévaut ; chacun s’auto-analyse et instruit contre l’autre un procès en égoïsme qui n’est que le miroir de ses propres travers.
Il y a dans l’hystérie – je pèse mes mots – de Marie et de Simon trop de bruit et de fureur, trop d’énervements à des petits riens qui ont tôt fait de nous gâcher la vie si on leur donne trop d’importance (est-il si grave que son conjoint ne referme pas le tube de dentifrice ?), trop d’attachement au couple lui-même qui ne saurait constituer le seul moyen de s’épanouir, à l’exception des amis, des sorties, des loisirs, du travail qui peuvent, autant que lui, donner du sens et du sel à la vie – et dont Le Processus de paix ne dit rien -, pas assez de respect pour l’autre, pour son irréductible différence qui donne du prix à sa singularité (faut-il partager les mêmes opinions pour s’aimer ?), pour la part de mystère dont il sait encore s’entourer et qui ajoute à son charme ?
J'avais envie de voir cette comédie que les critiques ont comparée à du Woody Allen. Malheureusement cette comédie est loin d'en avoir les qualités. Woody Allen à de l'humour et n'est jamais vulgaire contrairement à ce film. Damien Bonnard est un excellent acteur mais ce rôle ne lui convient pas du tout, quant à Camille chamoux, on a juste envie de la faire taire ! Je ne suis pas certain que les couples de trentenaires se reconnaissent dans ce couple de bobos pénibles et antipathiques
Les critiques sont si dures je trouve, pour une comédie, drôle, originale et pétillante. Un casting qui fait mouche, aussi bien dans leur couple : Marie ( Camille Chamoux ) et Simon ( Damien Bonnard ) que dans la vie professionnelle ( Jeanne Balibar ou Laurent Poitreneaux ) que la maman de Marie : Michèle ( Ariane Ascaride ) dans un registre plus rare, extra. En effet, les dialogues sont soutenus, style mitraillette, C Chamoux ayant plus que le sens de la répartie ! Quelques paroles vertes n'affectent pas l'ambiance joviale et constructive de la méthode exposée : une charte de "10 commandements"... qui berce d'humour cette comédie rafraichissante. Il y a quelques films, maintenant, que je n'avais pas souri, ri autant.... Un modèle de dynamisme, un régal...**!!
« Le processus de paix » est finalement bien plus profond qu’il n’y parait. Sous couvert d’une comédie romantique c’est en fait une réflexion sur le couple, la parentalité, la famille. L’écriture est savoureuse et le duo Chamoux / Bonnard efficace. Sans tomber dans le cliché, le fond reste cependant très conventionnel et prévisible.
Bonne comédie romantique. Je trouve la critique très sur car justement c'est realiste. C'est sympathique léger. Alors oui la première partie est mieux (après 40 minute ça s'essouffle) Mais j'ai accroché avec les deux personnages principaux.
Trés bon film . Sujet original, de bon dialogues, des acteurs jouant trés juste. C'est drôle et la musique est bien choisie. Nous avons passé un excellent moment
Désolé de ne pas partager les avis positifs mais il y a bien longtemps que nous n'avions pas vu un tel navet. Scénario débile et acteurs dépassés et pas convainquant , mise en scène idem. ,Ne perdez pas votre temps.
La seule chose qui m'a plu se trouve dans la bande son avec Les Ritas Mitsuko! Pour le reste, il s'agit d'une succession de scènes censées nous faire partager le ressenti(ment) des personnages, qui finalement ne servent à rien et ajoute des longueurs inutiles à un film qui l'est déjà bien trop! Je crois que je vais ralentir le rythme des films français, car après "l'amour et la forêt", "la vie en vrai" et maintenant ça, j'avoue que j'aimerais bien que le cinéma français se réveille!
Mon dieu quelle déception. Alors que Telerama en fait un éloge , je me suis ennuyé, agacé par ces disputes continuelles qui tournent en rond. Seul les acteurs sauvent ce film inutile.
Une paix chaotique, joyeusement bordélique dont les règles, comme à l'accoutumée, ne tiennent que le temps de les dire. Savoureux dialogues.
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