Chacun trouve dans un film le reflet de sa propre émotivité, de sa quête, de ses désillusions ou/et de ses attentes. Me concernant, 'Down in Paris' est une errance qui mène de l'ombre à la lumière, de la nuit au jour, du doute à l'espérance, du vide à la complétude. Dans les arborescences des rues parisiennes et des fantômes qui les hantent, Antony Hickling, à mon humble avis de spectateur, se trouve face à des miroirs qui lui renvoient ce qu'il attend de la vie, de sa vie, des illusions perdues puis retrouvées, des espoirs déçus et vexés. Boulevards, rues, ruelles et impasses sont un véritable labyrinthe qui le porteront là où celui qu'il attend l'attend, pour le meilleur, et enfin pour le rire. Je crois en cette Destinée qui veut que 'Lorsque l'on est dans la Voie juste, les justes choses nous arrivent', et cette collision entre un vélo et une voiture en est la preuve éclatante. Quand l'élève est prêt, le maître arrive ! Et puis, il y a les larmes d'Antony Hickling qui ont fait couler les miennes, ce regard pétillant de malice qui me met à genoux, et ce charmant accent qui flatte mon ouïe. J'ai eu le plaisir de boire un café avec toi Antony en terrasse des Marronniers. Moment à jamais gravé dans ma mémoire. On retrouve dans ce film le trop rare Manu Blanc et le lumineux Geoffrey Couët ❤