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Narthex
1 critique
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2,5
Publiée le 3 octobre 2022
Un film plutôt agréable quant au scénario et qui tient ses promesses pendant un bon moment mais qui manque un peu de verve , et qui aurait gagné à être plus vif, plus enjoué pour en faire une vraie comédie ... Mon interrogation : pourquoi autant d'allusions explicites aux films de Woody Allen ( les visites de musée, les séances de cinéma, le film de Bergman en version originale ... même la gestuelle de Vincent Macaigne est parfois un vrai plagiat !) Au bout d 'un moment , c'est dommage , mais ce film ne supporte pas la comparaison d'avec "Manhattan" et "Annie Hall"
Ma notation est généreuse (par affection pour les deux acteurs principaux) car j'ai subi, mais alors, oui, vraiment subi ce film bavard, bavard et encore bavard de chez bavard. J'étais pourtant prévenu du risque que je prenais, n'ayant déjà pas pu tenir la distance devant son film précédent. Ça jacasse. Point. Sur le thème de la badinerie amoureuse au départ limitée à l'envie et la pratique sexuelle. On comprendra assez vite que ce n'est pas si simple, car les sentiments s'en mêleront. Pour le petit coup de modernité, le réalisateur rajoute sa pincée de sel avec une histoire à 3 (notre homme, sa maîtresse et une jeune femme), dont il en sortira, ça colle à l'air du temps, une histoire à 2 que je vous laisse découvrir. Et pour revenir à son cahier des charges initial d'une comédie sentimentale, il nous amènera sa conclusion "optimiste" que les coeurs doivent parler. Pouah, que tout ceci est tricoté à donf pour plaire à son public.
Ce film ne me laissera pas un souvenir impérissable. Beaucoup trop de dialogues a mon goût même si certains sont assez drôles. Elle : superficielle (mais pas tant que ça..) Lui : un nigaud... De jolies prise de vue. Une histoire d'amour ratée par manque de franchise.
Un joli film qui n'a pas la puissance des deux derniers films de Mouret. On reste un peu sur sa faim à vrai dire. Mouret est le seul réalisateur que je connaisse qui donne à boire à ses comédiens des infusions, des jus de tomate, qui leur fait écouter de la musique indienne et qui les fait rouler en saab. Il y a aussi la récurrence du thème de la femme plutôt jolie qui tombe amoureuse d'un droopy sans charisme. Ça me rassure quelque part sur mes chances avec le sexe féminin.
Quels points communs y a t-il entre « Chronique d’une liaison passagère », « les choses qu’on dit, les choses qu’on fait », Mademoiselle de Joncquière », et « l’ art d’aimer » entre autres films ? Tous ces films sont signés de la patte d’ Emmanuel Mouret. Un cinéaste bavard qui à chaque film nous propose d’ecouter les infinis battements de notre cœur. Cette variation incessante autour du désir nous emmène avec « chronique d’une liaison passagère » sur le chemin de l’adultère. Comme à l’accoutumé, le ton est léger, les dialogues savoureux, les personnages terriblement attachants ( Vincent Macaigne maladroit et drôle malgré lui est juste excellent). Le spectateur se délecte de ces grivoiseries dont on aurait tord de penser qu’elles ne sont que superficielles. En fait ce que nous disent les films d’Emmanuel Mouret c’est que l’amour est la chose la plus importante dans la vie. 😉😉
Je voulais m'assurer que d'autres amateurs de Mouret avaient été déçus par ce dernier film, apparemment c'est le cas. Disons que ce film m'a fait croire que j'étais dans un mauvais jour, trop grognon et insensible... Alors qu'il n'est peut-être juste pas très réussi. Il est pourtant drôle, par moments, et touchant, par moment aussi, d'où les 3 étoiles. Mais le personnage de Simon est tout de même difficile à supporter (bien qu'interprété avec talent). On y voit bien un décalque des personnages ampoulés que jouait Emmanuel Mouret lui-même ; mais quand c'était lui, c'était drôle et touchant, là c'est agaçant. Je n'avais pas fait le lien, mais les décors spoiler: vides filmé à la fin ne sont pas inspirés par Woody Allen : ils en sont la copie ("Annie Hall") . Et pour une raison que je ne m'explique pas tout à fait, la séquence ne m'a pas touché. Aucune nostalgie des personnages ne s'est installée, alors que tout est fait pour. En bref, tout dans l'intention et la forme semble bien réglé, pourtant, mystère de l'art et de la création, quelque chose fait que pour beaucoup ce film n'est qu'à moitié réussi, voir raté. Pour d'autres, il est parfait : on peut donc supposer que cela tient aux acteurs, et aux idées. Pour finir, personne ne l'a relevé mais j'ai trouvé le mastering du SON épouvantable. La salle de cinéma était pourtant bien, les pubs elles avait un bon son. Dans le film, dès le début, un son étouffé, brouillon, un piano qui vrille les tympans... Bizarre. A vérifier avec d'autres conditions de visionnage.
Après l’excellent « Mademoiselle de Jonquières » (auquel le cinéaste fait une discrète allusion avec l’affiche des « Dames du bois de Boulogne », le film de Bresson adapté du même texte de Diderot) et « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait », Emmanuel Mouret revient à la comédie. Les premières scènes sont réussies, et l’on rit des dialogues et des situations. Le thème de la relation dans laquelle ne doit pas apparaître le sentiment amoureux est savoureux ; il donne lieu au plan le plus expressif du film, le zoom sur Charlotte de dos lorsque le mot fatidique est prononcé, révélant ainsi la place centrale de cette question. Il est bien utilisé pour créer une sorte de complicité avec le spectateur. Mais à mon sens, le réalisateur en fait un peu trop, et en fait faire trop à Vincent Macaigne, dans le rôle de Simon, dont la volubilité, les blocages et les maladresses sont excessifs face à une Charlotte claire, nette et (trop) « cash ». Les deux rebondissements sont plutôt grossiers, et bien dans « l’air du temps ». On peut préférer, et c’est mon cas, ses comédies « d’avant », pleines de pétillance et d’humilité.
J'avais adoré les choses qu'on dit les choses qu'ont fait, car le rythme était lent mais il y'avait de la profondeur et plusieurs vies à explorer. Dans celui ci même si les jeux d'acteurs sont très bons , j'y ai trouvé des grosses longueurs (rare chez moi j'ai même regardé ma montre).
Avec Chronique d'une liaison passagère, Mouret livre presque l'inverse de son film précédent (Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait) qui multipliait les histoires d'amours, les personnages, les sous-intrigues. Ici il est d'une sobriété totale. Deux personnages (trois en réalité), une seule histoire, celle de la liaison du titre et c'est tout. Et pourtant thématiquement il en reste très proche puisqu'il pose la même question, celle du choix : faut-il quitter sa femme pour sa maîtresse ?
Mais cette fois il l'aborde sous l'angle du temps qui passe, car cette liaison est, comme le définissent les personnages, passagère. Il est prévu qu'elle aura une fin, les deux personnages le savent, il ne savent juste pas quand est-ce-qu'elle adviendra. En attendant ils profitent.
Mouret ne montre donc que ça, ici pas de vie de couple, uniquement des amants qui profitent d'être ensemble le temps que ça dure (l'inverse donc de Scènes de la vie conjugale de Bergman qui n'est quasiment qu’engueulades et qui est cité dans le film). On suit donc une succession de rendez-vous qui se passent quasiment tous étonnamment bien alors que Simon, joué par MacCaigne qui fait du MacCaigne, est un boulet comme c'est pas possible. Ce qui rend le film extrêmement gênant, mais aussi vraiment drôle à regarder. Enfin je dis regarder, mais j'ai passé la moitié du film à me cacher le visage pour ne pas être témoin de la maladresse du type, maladresse dont je ne pense pas être exempt.
Mais là où Mouret est fort c'est qu'il arrive, par la mise en scène, à nous montrer les fissures derrière les discours hédonistes des deux amants. On voit bien, notamment à travers un travelling avant absolument merveilleux sur le visage de Sandrine Kiberlain que quelque chose la trouble... qu'elle n'est pas aussi sereine qu'elle le prétend. Serait-ce de l'amour ? Et la puis la conversation reprend, comme si de rien n'était, mais nous spectateur, on a senti que quelque chose vient de se produire.
C'est ce qui donne à toute la fin du film un aspect tragique, ce qui devait n'être que joie s'est transformé en profonde mélancolie. Le film arrive à toucher juste, à comprendre ce que c'est que d'être amoureux et que de sentir d'avoir laissé passer sa chance, d'avoir été trop lent. Tout ça en devient juste touchant. MacCaigne est pathétique, il le sait, il le dit, mais il n'y peut rien, car quand on est amoureux, on l'est forcément un peu.
Parfois c'est peut-être mieux quand l'amour dure vraiment que le temps d'une chanson et ne tourmente pas avec des regrets l'amant éconduit pendant des années.
Bref, je dois dire que depuis Mouret n'a jamais été aussi bon que depuis qu'il confère à son cinéma un aspect plus dramatique.
Je n'apprécie pas ce genre de liaisons. J 'espère que ce film voulait montrer justememt le côté amer des liaisons passagères. Un homme aussi gentil et chaleureux, utilisé comme un torchon , consommé et jeté dehors. J ai eu un sentiment d'amertume, malgré le "happy end" qui va une fois encore finir par une consommation et rejet.
Voici longtemps que je n'ai pas autant apprécié le cinéma. Sandrine et Vincent jouent vraiment bien. On ne s'ennuie pas un instant; évidemment avec un dialogue aussi ciselé. Images dynamiques. Musique raffinée. Je retiens le cinéma de Mr Mouret. D'ailleurs j'avais adoré "Les choses qu'on dit les choses qu'on fait" ainsi que "Mademoiselle de Joncquières". Vivement son prochain film. De plus cette chronique sans l"épouse de Vincent est parfaite; on n'a pas besoin d'autres personnages. Nos deux protagonistes suffisent amplement, tant ils sont attachants. Bref, du bon ciné.
J'ai passé un meilleur moment que j'espérais. Le film est joliment réalisé. Les dialogues bien écrits et très pertinents. Ça parle plus de relations physiques que de sentiments, et Simon est ce qu'on appelle un homme déconstruit j'imagine.
J'ai été très déçue par ce film. Certes Sandrine Kimberlain joue toujours aussi bien. Certes les prises de vue sont superbes (superbes paysages notamment) . Mais le scénario est pauvre, peu réaliste (l'histoire à 3), et l'acteur, que j'aime beaucoup par ailleurs, ne m'a pas du tout convaincu dans son jeu. J'ai un peu de mal à comprendre les critiques si dithyrambiques sur le film....
Intéressant ..mais un poil trop long. En fait ce film est prétexte à de longs dialogues entre deux amants que tout sépare ....sur la fidélité , le couple , la passion , le désir .....en final...l'amour...... En fait ce qui m'a dérangée pour finalement m'agacerai c'est l'incapacité de Vincent Macaigne de terminer ses phrases , d'hésiter quand il parlait....à accentuer trop de trait de l'homme pas trop bien dans ses baskets , cela finissait par être trop...dommage. Sandrine Kimberlain est toujours aussi belle et naturelle et je ne sais pourquoi mais ce rôle lui va comme un gant.