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Isabelle H
5 critiques
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4,0
Publiée le 6 novembre 2022
Jolie comédie amoureuse Sandrine kimberlite est attachante dans sa d'amour sans lendemain Juste comme ça Mais bien sûr prise dans les filets d'un amour plus profond qui n'y parait Un bon moment de douceur et de sensibilité
J'ai vraiment aimé cette chronique d'une liaison passagère. Comme attendu, avec Emmanuel Mouret en auteur inspiré sur le marivaudage amoureux, et Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne en interprètes doués dans leur registre de fantaisie et sensibilité, c'est un beau et plaisant film sur la fragilité des êtres qui se rencontrent et des sentiments qui se bousculent. Le film séduit par sa photographie et ses échanges alertes et captive par ses dialogues riches (et ses quelques silences bien trouvés), et l'épée de Damoclés annoncée par le titre. On peut trouver théâtral le fait que les personnages décortiquent leurs pensées, mais ça a bien passé pour moi, grâce a la qualité de l'écriture et au talent des comédiens. Le truc qui m'a paru le moins réaliste est l'introduction de l'élément perturbateur (spoiler: un plan à trois cherché et trouvé comme une fleur au début d'une relation )n mais tout le déroulé ensuite est fin, savoureux et émouvant.Bref, un film que j'ai dégusté dès l'introduction comme un bonbon et qui m'a fait venir des larmes à la fin.spoiler:
On se régale toujours avec les films d'Emmanuel Mouret. Ici on a en plus un beau casting avec un Vincent Macaigne et une Sandrine Kiberlain à la fois drôles et touchants. A voir.
Après un film au scénario tortueux et aux dialogues guindés (Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait), Emmanuel Mouret change de style avec un film léger, spirituel et charmant sur l'adultère, les fantasmes et l'amour avec deux bons acteurs, Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne.
Pas du tout fan de Mouret, j'ai beaucoup aimé cette liaison légère et envoûtante où deux etres opposés sont pourtant emmenés par la passion amoureuse ... La fin m'a cependant laissée perplexe!
Le film se déguste à la petite cuillère avec ses dialogues absolument délicieux. C'est un peu théâtral, certes, avec quelques longueurs mais le style Mouret agit, il sait délivrer énormément de plaisir au spectateur. En plus des dialogues et des situations, sa réussite tient beaucoup évidemment au jeu des deux acteurs principaux.
Bonne comédie romantique comme sait très bien les faire notre Woody Allen français. Les acteurs jouent beaucoup mieux que chez Rohmer et c'est beaucoup moins chiant!
On se demande quel producteur égaré a pu miser un fifrelin sur un tel scénario.. Il n’y a pas d’histoire, si ce n’est une amourette poussive et sans passion, voilà, le mot est lâché, on baisouille comme ça, par désœuvrement, comme on irait faire les magasins..de comédie point n’est question ici, non, on récite la vie jour après jour sans chercher d’effet humoristique. Eh bien cette banalité affligeante est sans doute voulue, cultivée même..les acteurs sous-jouent ça sur un ton monocorde, on dirait qu’ils apprennent leur texte. Pas de cinéma ici.. d’autres mets plus goûteux seront indispensables pour ramener le public dans les salles que cette insipide ragougnasse.
Sans être un inconditionnel du cinéma d'Emmanuel Mouret, j'avoue avoir passé un très bon moment devant cette chronique. Bien sûr, le film est très (trop?) bavard mais le duo formé à l'écran par Kiberlain et Macaigne dégage un charme fou. Les dialogues sont excellents avec des pointes d'humour bien senties et l'on se laisse bercer par cette douce liaison qui remet en cause la notion du couple. C'est réalisé avec une grande justesse, sans vulgarité gratuite.spoiler: L'issue finale est aussi surprenante qu'inattendue et ce, pour notre plus grand plaisir . Le duo fonctionne à merveille dans ces joutes verbales de très bon goût.
Le précédent film d'Emmanuel Mouret convainquait par la polyphonie de son exploration du couple et des situations amoureuses. Pour ce nouvel opus, le cinéaste se concentre uniquement sur deux personnages commettant l'adultère, toujours dans le milieu ultra bourgeois dont il semble incapable de se défaire. Le scénario qui avance à bon rythme prend la forme d'un récit en expansion, faisant germer une situation de départ fort simple pour lui donner toujours plus d'ampleur. C'est assez original, tout comme l'emploi de l'architecture (plusieurs scènes se passant notamment dans la villa Carré d'Alvar Aalto). Cependant, l'histoire qui nous est comptée pose un double problème. D'abord car on nous impose le spectacle dérisoire des petits soucis de grands bourgeois, dans un monde qui, si on annule sa télé deux secondes, va franchement mal. Et ensuite car la situation adultère est considérée sans aucun égard pour l'épouse, personnage inexistant dans le film, alors même que Mouret avait su dans son précédent film donner gravité et profondeur à ses petites saynètes par le rôle confié à Émilie Duquesne dans ce registre. La machine tourne en rond : je recommande à Emmanuel Mouret de consacrer son prochain film au siège de l’aciérie de Marioupol... ça nous changera...
Une fois de plus, Mouret agit en moraliste subtil, dépeignant (avec passion mais sans outrance) l'ivresse des débuts amoureux, la tentative de sortir des modèles habituels et les inéluctables conséquences... En se reposant sur deux excellents acteurs, qu'il dirige peut-être un peu trop (on a souvent l'impression que Macaigne joue comme Mouret, or Mouret est excellent en Mouret, et Macaigne en Macaigne), il construit une forme de huis-clos amoureux à la fois rare et convaincant. La faiblesse du film réside peut-être dans cette originalité, tenu à l'écart d'une situation asociale construite pour deux personnes seulement, le spectateur finit par s'ennuyer un peu. Cela vaut quand même la peine d'être vu.
Tout d'abord, on se croit reparti dans les schémas chers à Mouret avec Macaigne faisant du Macaigne. Mais l'intrigue part vite dans une direction plus inhabituelle grâce au personnage de Louise (Georgia Scalliet). S'ensuit une très belle réflexion sur les choix de vie et les occasions qu'on laisse passer, ou pas. Comme la mise en scène de Mouret est précise, s'attache autant à ce qui est dit qu'aux sentiments imperceptibles rendus par le talent des interprètes, c'est au final un véritable régal.
Le sujet est intéressant, sur l'exploration d'une relation amoureuse, mais je n'ai pas été ému par le babillage des acteurs en particulier de Vincent Macaigne qui cause, qui cause, en se regardant le nombril que ça a fini par m'ennuyer. J'aime bien que les films m'emmènent sur des territoires que je ne connais pas ou alors mal. Ici tout est plus ou moins téléphoné d'avance. A la limite du soporifique.
J'apprécie le casting de ce film. Mais ce que je n'ai pas apprécié par contre, c'est le film. Malheureusement j'ai passé le film à attendre... attendre une once d'action qui s'est révélée inexistante. Oui, il m'est arrivé de me plongé dans un profond ennui lors du visionnage de ce film. Malgré tout, peut être que je peux dire que l'image est sympathique. Malheureusement j'ai trouvé ça d'un ennui flamboyant.
Film bavard en effet. Mais de bien jolis dialogues. Macaigne magnifique. J'ai mis plus de temps à intégrer Kiberlain ... les premières minutes du film je me suis oups, ça ne va pas le faire. Et elle m'a embarquée ...