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ChatCat
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0,5
Publiée le 24 janvier 2023
Film ennuyeux qui n'apporte aucune idée nouvelle à la question du démon de midi Kiberlain est fatigante Macaigne est pénible dans un jeu monotone Bavardages et répliques attendus Passez votre chemin
Une comédie, un relation légère beaucoup de dialogues comme une autopsie de ce couple adultère, néanmoins dans un Paris contemporain et un milieu assez bourgeois. Donc une vision assez centrée sur cette liaison dans un contexte sans doute pas si commun. La quantité de dialogues finit néanmoins par lasser par la quantité de lieux communs échanges.
Film tendre, amusant, tellement réaliste. Ceux qui regrettent qu'il n'y ai pas de scènes au lit n'ont rien compris. Film tres juste, emmené par 2 acteurs parfaits. Dommage l'intervention du plan à 3, mais pourquoi pas. Très très bon moment.
La passion remise en question (mini réflexion spoiler) Des personnages nuancés, bien écrits et interprétés par Sandrine Kiberlain, Vincent Macaigne et Georgia Scalliet. Une comédie dramatique bien amère d'Emmanuel Mouret, une histoire extra-conjugale censée rester légère dont j'ai beaucoup apprécié le parti de ne suivre que la relation cachée des personnages. Quand on essaie de se forcer à se croire détaché, croire que l'on peut réprimer ses sentiments... Mais qu'en fin de compte on s'empêche de vivre pour ne s'en remettre qu'à un instant présent, sinon subi, du moins chaque fois déchirant de par la fragile nature d'une relation idéalisée... Il est toujours plus facile de se cacher derrière ses lunettes roses et s'en remettre au sacro saint Carpe Diem. Au risque de ne rien construire, de toujours rester sur le fil du risque de tout perdre... Il y a fort longtemps j'avais noté une jolie tournure des "4 vies du Saule" de Shan Sa : "la passion est un jeu, l'amour un miracle rare"... Ce film a beau essayer de tordre le coup à cette évidence, il l'illustre finalement à merveille.
J'ai passé un agréable moment devant ce film qui n'est pas révolutionnaire dans son histoire mais qui étonne par sa justesse des dialogues et dans l'exécution. En effet la thématique de la tromperie est ici traitée sans son côté diabolique ce qui est très différent des autres films ayant ce thème. Un duo d'acteurs touchant dans leurs sincérité.
Onzième long-métrage du prolifique Emmanuel Mouret, Chronique d’une liaison passagère est une nouvelle démonstration de la finesse d’écriture et de la foi dans le langage du cinéaste marseillais. Quelque part entre Woody Allen et Éric Rohmer, le film nous plonge dans l’histoire d’une relation adultérine et de l’irruption des sentiments entre deux êtres qui pourtant s’étaient jurés d’entamer une liaison sans lendemain. Superbement incarné par un duo constitué de Vincent Macaigne (double du réalisateur absolument génial dans le rôle d’un homme gauche et pétri de culpabilité) et Sandrine Kiberlain, le film multiplie les séquences drôles voire carrément hilarantes, avant de se terminer sur une dernière partie plus mélancolique, peut-être la moins réussie. Cette charmante chronique n’en demeure pas moins une petite perle de comédie romantique.
De temps à autre, et c’est assez rare, un film vous emporte, vous séduit, vous bouleverse. C’est le cas de cette « Chronique d’une liaison passagère ». J'ai adoré (et le mot n'est pas trop fort) le nouveau Mouret. J’irais même jusqu’à dire que c’est son meilleur film. Pourtant, j'ai déjà cru que le réalisateur de « L'art d'aimer » était condamné à refaire le même opus toute sa vie. Mais j'avais oublié que les jeux de l'amour et du hasard sont infinis. Il m'avait échappé aussi qu'en vieillissant, Mouret allait continuer à mûrir. Ses œuvres sont toujours légères, subtiles, charmantes, amusantes et enjouées, mais avec des notes de gravité qui doivent beaucoup, je crois, à la maturité. Pas surprenant que l’auteur ait choisi les sonates pour piano de Mozart pour accompagner son histoire. Pas une musique ne pouvait coller mieux à cette chronique à la fois moderne et au charme un peu suranné. Mouret dit : « Ce qui est beau dans cette légèreté mozartienne, c’est qu’elle est profonde. » On pourrait dire la même chose de son cinéma. Je m'en voudrais de ne pas souligner le sens du récit du réalisateur. On peut avoir l'impression qu'il se passe peu de choses dans la liaison qu'il a imaginée. Et pourtant, on se demande constamment comment elle va évoluer, quelle en sera la fin puisque sa brièveté est déjà annoncée par le titre. Il y a là un vrai suspense. Appelons-le un suspense sentimental, qui ne manque ni d'imprévus, ni de surprises, ni de rebondissements. Mais je ne vous dirai rien. Ah ! j'allais oublier. J'adore ce style à l'ancienne où les acteurs (remarquables soit dit en passant) articulent et où les répliques sont constituées de phrases complètes et de mots précis. Comme on est loin du « tabarnacos » québécois ! La langue française est si belle quand elle est dialoguée par Mouret ! Bref, un petit bijou. On en redemande.
Les aléas de l’amour. L’autopsie du sentiment amoureux. Le marivaudage des êtres. Les tirades sur le sens de la vie. Une histoire d’amour et d’adultère. Des échanges verbaux perpétuels. Faits de dialogues très écrits. Tout cela dans un Paris contemporain souvent très axé petite bourgeoisie à tendance artistique. Pas de doute, on est bien chez Emmanuel Mouret, l’un des auteurs français actuels les plus prolifiques et reconnus. Mais également, celui à la tête de l’une des jeunes filmographies les plus cohérentes et homogènes qui soit. Il ferait presque penser, dans sa ténacité et sa manière de traiter le même genre de sujets sur un mode similaire mais avec des notes différentes, à un certain Woody Allen. Problème, un peu comme le cinéaste à lunettes, son cinéma finit par tourner en rond. On aimerait qu’il passe à autre chose ou tout du moins s’essaye à autre chose.
Et si « Chronique d’une liaison passagère » fait partie du haut du panier de ses œuvres, c’est peut-être aussi son œuvre la plus juste dans sa manière d’appréhender les raisons du cœur et celles de l’esprit sur le plan amoureux. Ici c’est de la cartographie d’un adultère et non d’une véritable relation amoureuse dont il s’agit. Et on ne peut nier bien sûr que ce sujet sera traité dans toute son étendue, d’un point de vue féminin et masculin, avec l’ajout d’une troisième personne dans l’équation et d’un point de vue de célibataire mais aussi en couple... Bref, Mouret connaît bien son sujet, fait le tour de la question et semble avoir encore beaucoup à en dire. C’est plein de vérités et de bon sens mais malheureusement, aussi réussi et juste que soit son dernier long-métrage, on ne peut s'empêcher de trouver que le cinéaste radote. Il ne surprend plus, reste sur ses acquis et finirait presque par nous lasser et nous désintéresser si la qualité de l’ensemble n’était pas si évidente au niveau de la finesse d’écriture. D’ailleurs les répliques semblent moins écrites qu’à l’accoutumée, ce qui les rend plus naturelles et moins théâtrales et c’est tant mieux.
Heureusement, il nous gratifie d’une mise en scène un peu moins académique, classique, et sur plusieurs points formels on peut dire qu’il améliore son cinéma de film en film. Les plans sont plus travaillés et il a écrit son scénario de manière à tourner dans beaucoup d’endroits divers et variés. C’est un bon point. Ensuite, il s’est entouré d’un duo de comédiens parfaits pour le rôle. Quelle bonne idée d’associer Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne dans une parade amoureuse. Problème : s’ils sont impeccables, ils nous proposent des prestations qu’ils connaissent par cœur. Donc comme pour Mouret, il n’y a aucune surprise non plus de ce côté-là rendant tout cela très prévisible. Surtout Kiberlain qui se plait dans ce type de rôles depuis une dizaine d’années (et qu’elle retrouvera dans « Le Parfum vert » bientôt). Macaigne est lui plus dans une variation de son sempiternel rôle de gentil garçon timide et maladroit, alors qu’on a vu avec « Médecin de nuit » qu’il pouvait exceller dans un tout autre registre. Bref, avec « Chronique d’une liaison passagère » on sait ce qu’on va trouver et voir, sans bonne ou mauvaise surprise. C’est peut-être cela aussi qui est dommage!
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Sous zéro. Bavard, surécrit, faux et mal joué, mal découpé, mal scénarisé. Il aurait fallu être très fort pour jouer ça et insuffler un peu de naturel là-dedans mais même Sandrine K n'y arrive pas. Quant à l'autre, il a le charisme d'un porte-manteau. Probablement mal dirigé en plus, on sent les directives sur chaque plan... Qu'est-ce qui se passe avec les critiques depuis quelques années? Ou alors c'est moi le problème??
Pas mal je suis resté parce que j'avais payé ma place… Le côté dérangeant c'est surtout cette histoire de bobo y'a pas réellement d'intrigue le jeu des acteurs est bien mais sans parler de l'infidélité je n'aime pas cette classe ou ce type de films
Vu 3 fois ! Une première pour moi, un film délicieux, frais et subtil ! Des personnages que l'on pourrait retrouver au coin de la rue ou dans le café en face d'une rue ! J'ai adoré et attend avec impatience la sortie Bluray
Ce film est une très jolie palette de douceur, de par ses teintes , ses lumières, ses dialogues sucrés , sa légère facilité des liens , ses partenaires rejouis et bienveillants , pour servir la plus jolie et délicate histoire d amoureux .
J’ai vu tous les films d’Emmanuel Mouret, je les ai tous aimés à des degrés divers, son avant dernier ("Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait") était un chef d’œuvre de sensibilité mais celui-ci c’est non. Pour la premier fois un film d’Emmanuel Mouret ne m'a pas fait rire, ne m’a pas ému, ne m'a pas convaincu.... pire m'a ennuyé.
Faire un film avec seulement deux personnages était un pari risqué pour Mouret, cinéaste si habile dans l’écriture de films où les quiproquos, le comique de situation et les malentendus servent souvent de ressort dramatique. Ici rien de tout ne cela. Ici la dimension comique est réduite à peau de chagrin... quant à l'émotion, on la cherche encore. Peu de mise en scène, avec deux personnages juste cérébraux, incarnés par Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, faisant des allers et venues dans un musée, un jardin, une appartement... pour parler de l’amour et encore de l’amour... sans vraiment le faire à l’écran (problème de casting ?).
Résultat, le film est tout sauf charnel et sensuel, il n’est que blablas et considération sans fin sur le sujet. Un film cérébral comme du Bergman (on a bien compris le clin d’oeil) qui gagne un peu en intérêt quand un troisième personnage fait son apparition (Georgia Scalliet), mais en tout cas pas suffisant pour sauver un film trop lisse, trop long, sans charme, sans aspérité, avec deux acteurs qui semblent coincés dans des personnage figés, où il n'y en a que pour le texte et uniquement le texte.