Quel fraicheur ce film de Emmanuel Mouret, j'avais lu le synopsis et ca m'a direct plu, j'ai ensuite vu la bande annonce, je me suis dit, ca me tente vraiment bien, et pendant le film j'ai aimé tout au long. Les émotions se sont mélangées avec les leurs, j'étais heureux quand ils étaient heureux, j'étais triste au même moment qu'elle ou lui aussi. Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne se donne hyper bien la réplique. On en veut limite a personne d'avoir menti, caché ou trompé leur relations. J'ai passé un très bon moment et je recommande le film.
Je m'ennuie de plus en plus devant les films d'Emmanuel Mouret. Peut-être que les sujets abordés commencent à être répétitifs, peut-être que les dialogues commencent à tourner en rond. Peut-être que je suis nostalgique d'une époque où il tournait dans ses films.
Terne, ennuyeux, un film fidèle, au moins, à la mentalité de nos jours... Je me suis fait violence, et j'ai regardé jusqu'au bout. Au moins, je n'ai rien à regretter.
J'ai l'impression que ce film n'a pas fait beaucoup de bruit et est un peu passé sous les radars et c'est vraiment dommage tant il est excellent. Il raconte l'histoire d'un homme marié, qui s'ennuie dans son couple, qui décide de partager des moments avec sa maîtresse, sans jamais se projeter et prendre cette histoire au sérieux. Et c'est tellement bien retranscrit dans le film qu'on a même pas l'impression que ce mec fait quelque chose de mal. La relation entre les deux est tellement naturelle et drôle qu'on ne peut que être attendri par leur relation, d'autant plus que le côté très maladroit et gêné de Simon offre des scènes vraiment hilarantes. Le tout se conclut avec une fin logique, qui justifie pourquoi selon moi il est impossible de ne pas se projeter avec quelqu'un quand on passe du bon temps avec. Dès lors qu'on est heureux avec une personne, c'est difficile de ne pas penser à elle et si la relation se termine, on va forcément être déçu, même si on était d'accord dès le début pour que ce ne soit rien de sérieux. C'est exactement ce qui se passe dans Chronique d'une liaison passagère, avec une fin où on ne peut que comprendre les sentiments des deux personnages et qui fait vraiment monter l'émotion. Bref, ce film est une petite pépite pour sa capacité à montrer une relation de manière super naturelle, c'est un petit bijou, je recommande. Les acteurs sont d'ailleurs vraiment exceptionnels.
On s'était promis qu'on ne se promettrait rien, et puis… Portée par le duo attachant Kiberlain/Macaigne, une chronique adultérine sympathique et raffinée mais manquant par moment d’intensité, qui reflète merveilleusement la valse-hésitation des sentiments.
Étude de mœurs d'un couple adultérin qui se questionne sur son existence et le plaisir qui découle de l'interdit. Oui oui. Étant un grand admirateur de Woody Allen, je ne pouvais qu'aimer ce film qui s'inscrit clairement dans son sillage. Et comme dans tout bon Woody Allen, ça parle, ça se questionne, ça disserte autour de l'amour, du temps qui passe, de la fidélité, et ça part sur des scènes causasses comme le plan à trois assumé plus ou moins bien par l'un des deux partenaires. Bref, rien de bien original quand on suit l'histoire. Là on va devient interessant, c'est que le récit est conté que du point de vue du couple et il faut bien dire que les personnages sont très attachants. Entre la flamboyante Sandrine Kiberlain épicurienne et le lunaire Vincent Macaigne qui sort son éternelle partition du droopy attendrissant et tendre. C'est souvent drôle , et parfois pertinent sur l'évolution des relations sociales , amicales , amoureuses. Léger et profond à la fois.
Debut un peu poussif, on est dans la chronique rhomérienne vue et revue, avec sa petite mélodie mozartienne sur un piano primesautier. Mais la seconde partie, quand on sort du couple, donne un nouveau souffle très agréable et plus original.
Badinage futile et inutile...Les déambulations sans mobiles de Macaigne et Kiberlain n'ont absolument aucun sens et aboutissent logiquement dans une impasse douceâtre par l’ennui
Après avoir réalisé « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait », Emmanuel Mouret revient avec une nouvelle comédie sentimentale reposant sur un merveilleux duo d’acteurs (Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne). Sorti en 2002, ce long-métrage retrace la construction d’une relation amoureuse entre une femme célibataire libérée et un homme marié bourré de complexes. L’évolution de leur rapport se traduit à travers de longs dialogues soignés mais abusifs. Ce bavardage incessant finit par assoupir même s’il présente plusieurs touches d’humour bien senties. Bref, une démarche intellectuelle mêlant badinage et profondeur des émotions.
Déçu cette fois ci d’Emmanuel Mouret, dont je suis habituellement le fan. D’abord le choix du comédien masculin. Non pas qu’il soit mauvais comédien, loin de là, mais le look pour un amateur de rencontres extraconjugales dans un film, en plus couronnées de succès, j’ai du mal, mais bon, il en faut pour tous les gouts. Ensuite que de bavardages à la Rohmer, trop c’est trop. Ceci dit, j’apprécie toujours les choix de prise de vue et de bande sonore du réalisateur, la réalisation sauvant le film. J’espère mieux la prochaine fois.