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    Chronique d'une liaison passagère
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    3,7
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    Audrey L
    Audrey L

    642 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2022
    Tout est dans le titre, et Chronique d'une liaison passagère s'y tient. Voici donc l'histoire de deux personnes qui veulent mettre du piquant dans leur vie en essayant la relation extra-conjugale régulée comme une horloge : pas de sentiments, pas au travail, pas n'importe quand ni comment...un peu d'ordre, que diable ! Inutile de dire qu'on a fondu pour le binôme Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, l'énergique et le maladroit, qui nous ont régalé de quelques situations très drôles et inattendues (lorsqu'ils sont invités pour un plan à trois...les dialogues sont croustillants !), mais aussi d'un brin de tendresse (comment ne pas deviner le caractère vain de la règle "pas de sentiments"...) et surtout d'une fin d'intrigue qu'on n'avait pas vu venir ! On avait été un peu mitigé par le précédent Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait d'Emmanuel Mouret, du fait des dialogues aux sonorités théâtreuses, ampoulées, qui nous avaient constamment tenus à l'écart de l'illusion du réel qu'est le cinéma. Ici, Chronique d'une liaison passagère inverse la tendance en proposant des dialogues anodins et gorgés de double-sens comiques lancés du tac-o-tac, qui nous surprennent souvent (et nous font bien rire). En toute simplicité, cette comédie de mœurs nous a fait passer un excellent moment, portée par son scénario drôle et entraînant, par son questionnement constant sur les relations amoureuses à l'heure des applis de rencontre abondantes (pour tous les goûts imaginables, pour toutes les occasions) face à la bonne vieille méthode du mariage, par son duo d'acteurs très bien assortis et résolument sympathiques. Vraiment, on repense à la suite de dialogues incongrus qui fusent dans la partie du "plan à trois", et on rigole tout seul, bêtement... Une comédie très bien écrite et interprétée.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 376 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2022
    Emmanuel Mouret poursuit son analyse du couple hétérosexuel en présentant une nouvelle comédie amoureuse, “Chronique d’une liaison passagère”. Sandrine Kiberlain est une mère célibataire et Vincent Macaigne un homme marié. Tous les deux amants, ils se voient de plus en plus pour un rapport sexuel, une balade ou une partie de badminton. Finalement, la relation extraconjugale résonne comme une histoire d’amour. Jusqu’au jour où le faux couple décide un plan à trois… Comme souvent dans les histoires de Mouret, le film bavarde beaucoup. Le film repose alors sur les épaules de ses comédiens. Heureusement, les épaules de Kiberlain et Macaigne sont légères, sympathiques et attachantes, et ce, malgré l'aspect redondant de l’intrigue et de la filmographie de Mouret.
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    Bart Sampson
    Bart Sampson

    345 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    Après deux films qui sans être mauvais m’avaient moyennement emballé, j’ai vécu ma première amourette cinématographique de la journée avec « Chronique d’une liaison passagère » de Emmanuel Mourlet qui sortira le 14 septembre 2022 en salle.
    Film complètement maîtrisé et dont on tombe en amour pour ses interprètes principaux Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne( ah ! les timbres de leurs voix vont longtemps imprimer le souvenir de ce film).
    Le sujet est pourtant éculé. Soit, Une mère célibataire et un homme marié deviennent amants. Engagés à ne se voir que pour le plaisir et à n’éprouver aucun sentiment amoureux, ils sont de plus en plus surpris par leur complicité…
    Dès les premières minutes, le film nous emporte grâce à son savant mélange de Après deux films qui sans être mauvais m’avaient moyennement emballé, j’ai vécu ma première amourette cinématographique de la journée avec « Chronique d’une liaison passagère » de Emmanuel Mourlet qui sortira le 14 septembre 2022 en salle.
    Film complètement maîtrisé et dont on tombe en amour pour ses interprètes principaux Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne( ah ! les timbres de leurs voix vont longtemps imprimer le souvenir de ce film).
    Le sujet est pourtant éculé. Soit, Une mère célibataire et un homme marié deviennent amants. Engagés à ne se voir que pour le plaisir et à n’éprouver aucun sentiment amoureux, ils sont de plus en plus surpris par leur complicité…
    Dès les premières minutes, le film nous emporte grâce à son savant mélange de liberté de ton, de romantisme communicatif et de la vague inquiétude des histoires qui se terminent, c’est la fin prochaine de cette relation particulière – le titre du film est sans équivoque – qui devient le fil dramatique du fil.
    Emmanuel Mourlet filme avec beaucoup d’intelligence les visages, les expressions implicites, les corps qui hésitent. C’est beau et c’est frais et pourtant c’est un peu tout ce qu’on pourrait détester sur le papier, puisqu’on comprend que les personnages vivent des vies de privilégiés dans un espace-temps logé entre le quartier latin et les beaux quartiers.
    Et pourtant cela fonctionne admirablement et avec ce qu’il faut d’immersion pour nous chambouler et nous faire sortir de cette séance avec l’envie de dire « je t’aime » tout simplement.
    liberté de ton, de romantisme communicatif et de la vague inquiétude des histoires qui se terminent, c’est la fin prochaine de cette relation particulière – le titre du film est sans équivoque – qui devient le fil dramatique du fil.
    Emmanuel Mourlet filme avec beaucoup d’intelligence les visages, les expressions implicites, les corps qui hésitent. C’est beau et c’est frais et pourtant c’est un peu tout ce qu’on pourrait détester sur le papier, puisqu’on comprend que les personnages vivent des vies de privilégiés dans un espace-temps logé entre le quartier latin et les beaux quartiers.
    Et pourtant cela fonctionne admirablement et avec ce qu’il faut d’immersion pour nous chambouler et nous faire sortir de cette séance avec l’envie de dire « je t’aime » tout simplement.
    traversay1
    traversay1

    3 602 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Le dispositif de Chronique d'une liaison passagère pourrait facilement être adapté sur une scène de théâtre. Ne comptent en effet que les moments où les deux amants sont réunis, un homme marié et une mère célibataire, qui ne cessent de parler (on est bien chez Emmanuel Mouret), le batifolage étant réservé au hors champ. Un film bavard, donc, assez souvent spirituel, avec un érotisme flottant, mais qui menace de devenir répétitif car ces fragments d'un discours amoureux ne sont quand même pas extensibles à l'infini, surtout avec ce parti pris de ne s'intéresser qu'à deux personnages et encore pas dans leur quotidien l'un sans l'autre (n'était-ce pas aussi l'argument d'Une liaison pornographique, un film de 1999, pas franchement mémorable ?). Conscient que sa mécanique risque de devenir sans surprise et que l'excitation, aussi cérébrale soit-elle, a ses limites, Mouret introduit un nouvel élément, assez tardivement, histoire de faire évoluer cette relation entre adultes consentants. C'est plutôt bien pensé et réalisé, avec cette élégance caractéristique de son cinéma mais cette Chronique d'une liaison passagère, parfaitement incarnée par Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, impeccables mais un peu trop prisonniers d'un texte très (trop) riche, reste nettement en deçà de l’œuvre récente du réalisateur de Mademoiselle de Joncquières.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    379 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2022
    Ce film à deux personnages relate une liaison entre un homme marié et sa maitresse. C’est filmé sur le ton de la fantaisie et on prend plaisir à suivre leur aventure.
    Le duo KIMBERLAIN/MACAIGNE fonctionne à merveille et on ne s’ennuie pas en leur compagnie. Outre la qualité de l’interprétation, il faut noter également la richesse des dialogues qui contribuent à rendre ce film passionnant à découvrir. Le réalisateur a su donner à ce thème maintes fois porté à l’écran, une touche personnelle, amusante et intelligente.

    Bernard CORIC
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