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Peter Franckson
54 abonnés
1 159 critiques
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4,0
Publiée le 18 septembre 2022
Emmanuel Mouret trace toujours le même sillon sur les relations amoureuses et réussit, à chaque fois, à se renouveler de film en film, malgré un sujet rebattu au cinéma. Le titre résume totalement le film qui raconte l’histoire, principalement à Paris, de Charlotte (Sandrine KIBERLAIN), séparée, mère de 3 enfants, indépendante et libérée pour qui « la passion n’a rien à voir avec l’amour ») et de Simon (Vincent MACAIGNE), médecin, marié, un peu coincé mais qui n’a pas l’impression de tromper sa femme, et qui décident de vivre, (du 28 février au 28 juillet) de bons moments, souvent improvisés. C’est un film, à la fois drôle, léger [au son de « La javanaise » (1963) écrite par Serge Gainsbourg (1928-1991) et chantée par Juliette Gréco (1927-2020)] mais aussi parfois grave [le couple est pris au piège de l’amour, un peu comme dans « Raphaël ou le débauché » (1971) de Michel Deville) et n’a pas su communiquer pour dissiper des malentendus] qui doit beaucoup au talent des acteurs et à la découverte de Georgia SCALLIET (36 ans, sociétaire de la Comédie Française de 2017 à 2020 et dont c’est le 3e film). Malgré l’extrait de « Scènes de la vie conjugale » (1973) d’Ingmar Bergman (1918-2007) projeté au cinéma Escurial, cela n’est pas un huis-clos étouffant et beaucoup de scènes se déroulent dans des décors peu souvent filmés au cinéma tels le musée d’art moderne de la ville de Paris [« La Fée électricité », peinture monumentale de Raoul Dufy (1877-1953) pour l’exposition universelle de 1937] et la maison Louis Carré (Yvelines) conçue (1957-1960) par l’architecte finlandais Alvar Aalto.
Franchement, l'affiche de ce film est vraiment magnifique (c’est la seule chose que j’ai vu du film avant de le voir) ; et c’est la seule chose convenable car le reste du film est horriblement chiant. J’ai détesté ce film au point de vouloir tuer chaque personnage qui intervient alors qu’il y en a très peu. Selon moi, c’est vraiment trop nul pour être découvert.
Bon, la réalisation a un seul et unique bon point : la direction photographique. Chaque plan est vraiment bien découpé et certains semblent être des tableaux à exposer. Mais le reste est une horreur ; à commencer par les mouvements de caméra qui font perdre toute la subtilité de la relation des deux protagonistes. D’ailleurs, le film est beaucoup trop silencieux car il y a très peu de musique et que des bruitages captés lors du tournage : personnellement, je trouve ça angoissant. Et les seules musiques rendent le film trop à l’eau de rose. Malheureusement, la belle image ne va pas rattraper le reste de la mise en scène que je qualifie de trop explicite.
En ce qui concerne le scénario, je trouve le titre paradoxalement injuste car cette “liaison passagère” s’étale sur une demie année quand même. L’intrigue occulte tous les moments qui auraient pu rendre le film intéressant, comme par exemple, le fait qu’à aucun moment la femme de Simon apprend quoi que ce soit. Le récit est d’ailleurs interminable et aurait pu enlever la moitié des moments tant c’est barbant et insipide car les différents événements se ressemblent tous. Sans oublier que les protagonistes sont insupportables : Simon ne ferme jamais sa bouche et le caractère fermé de Charlotte donne envie de la secouer. Concrètement, il n’y a rien à tirer de ce film en termes de moralité tant le propos n’est pas intègre.
Et c’est sans grande surprise que je ne vais pas recommander ce film car, même si l’image est travaillée, les personnages sont chiants et ne tirent aucune leçon de ce qu’ils vivent et la mise en scène nous prend pour des idiots.
Je vois dans ce film une chronique, celle de la fin du couple et de la famille traditionnelle. La principale protagoniste jouée par Sandrine Kiberlain, l'exprime clairement. Elle veut de la liberté et de la légèreté. Pas question de s'enliser dans des liens passionnels ou familiaux. S'engageant finalement dans une relation homosexuelle avec projet d'enfant, on sent qu'elle a perdu son insouciance...Film sélectionné par le festival de Cannes, il faut reconnaître que les acteurs sont tout à fait dans leurs rôles même si le cheminement du scénario n'est pas toujours limpide. En perspective une mutation sociétale qui semble de plus en plus s'imposer et nécessitera de réinventer la protection de l'individu, tout particulièrement des enfants.
Des dialogues fins et somptueux, un humour touchant et inhabituel... chapeau au réalisateur. Le film paraît presque trop court tellement l'envie de rester avec les personnages est la. Tout simplement parce subîmes parlent d envois sans chichi et dans un naturel parfait. Mon coup de cœur
A 2 doigts de quitter la salle, j'attendais quelque rebondissement pour me sortir de l'ennui et envie de dormir qui me gagnait. Mais non, ou à peine à la fin du film. Les seuls 2 acteurs parviennent à porter le film même si Sandrine Kiberlain survole à la fin et semble s'ennuyer elle aussi Ça papote, ça radote, pas d'action, pas de costumes, musique convenue bref... on passe
Que dire ... ça parle, ça parle, c'est saoulant et sans intérêt, c'est tellement soporifique que je me suis endormie !! Une première ! Quelle déception !!!
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu un tel plaisir de cinéma. Le couple Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne est une évidence, et rendent parfaitement fluides et harmonieux les dialogues savoureux de ce film. Les décors sont somptueux, et l'image en cinémascope rend Paris merveilleux, ainsi que les escapades dans la nature. Le rythme est parfait, et "ça va vite", comme le dit le personnage interprété par Vincent Macaigne. La séquence de la rencontre avec le troisième personnage est particulièrement hilarante, cela riait beaucoup dans la salle. Merci à Monsieur Mouret de nous donner tant de bonheur, et de rendre la vie meilleure.
Comme point de départ une sorte de marivaudage à la Eric Rohmer avec deux personnages : une extravertie (Sandrine Kiberlain), un introverti (Vincent Macaigne). Ces deux là vont batifoler. Et croiser un troisième personnage (chez Rohmer, il aurait été perturbateur de la relation des premiers). Je n’évoque ici que la précieuse Louise (Georgia Scalliet), car Manu (Maxence Tual) que je découvre dans le casting, eh bien je l’ai raté. Honte à moi... je me suis assoupi un petit moment. Ça doit être là que j’ai raté ce Manu. Vous êtes prévenus : le style très littéraire avec ce flot de paroles en continu concentre tellement l’attention des acteurs qui ont dû apprendre ces longs dialogues par cœur, que finalement ils ne jouent plus. En tout cas, pas un jeu d’acteurs de cinéma, d'autant que le scénario dépourvu d'autres scènes que leur face à face permanent ne leur donne pas l'occasion de faire autre chose que de... réciter. Pour du théâtre, autre style et genre narratifs, pourquoi pas ? Mais c'est censé être du cinéma, au demeurant labellisé par le Festival de Cannes, une référence (euh...). Noter "mauvais" est sévère mais c'est mauvais pour du cinéma.
"Chronique d'une liaison passagère" présenté cette année au festival de Cannes est une comédie romantique très moyenne dans l'ensemble. En effet le réalisateur Emmanuel Mouret continue d'explorer les aléas de l'amour dans son film le moins réussit jusqu'à là , je n'ai pas trouvé l'histoire très crédible ni transcendante, le couple que forme Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne ne fonctionne pas très bien en dépit d'une évidente maitrise du sujet et quelques jolies moments, une déception.
Comédie d'Emmanuel Mouret, au débit de paroles très généreux, que ce soit dans les bouches de Charlotte (Sandrine KIberlain) ou Simon (Vincent Macaigne), et dont le rythme hésite entre un long fleuve tranquille, et une joute de réparties, rebondissantes, volubiles, proposant presque chaque fois des tirades à l' ambiguïté subtile. C'est la marque de fabrique d'E Mouret, qui se délecte des mots et des regards complices, dans les relations humaines, des attitudes amoureuses ou romantiques. Ces scènes s'enchainent avec plaisir, offrant des situations cocasses entre une femme libérée, et un homme marié, gêné, réservé, gauche et qui ne saura pas vraiment "vivre" pleinement cette relation. Ces deux là, vont même pimenter leurs échanges par un désir de curiosité. Entre en scène alors Louise (Georgia Scalliet), en toute simplicité, et légèreté. Avec autant d'élégance que dans l'"odeur de la mandarine", sa douceur et son charme naturel, feront le reste, et donneront un inattendu rebondissement à cette comédie. Aucun ennui dans cette suite de rendez-vous, très plaisants à suivre, très souvent drôles, principalement par le jeu encore une fois extrêmement léché de S Kiberlain. Elle nous régale, tout au long de ce film, à la grande particularité de nous illustrer en émotion, le charme des récits romantiques "dits" d'une autre époque, qu'aucun SMS ne pourra rivaliser......!!**
Film virtuose servi par des acteurs d'une justesse et finesse incroyable. On en ressort léger, guidé par l'envie de tomber amoureux et avec qu'une seule envie : transformer nos vies en un film d'Emmanuel Mouret.
J’ai vu tous les films d’Emmanuel Mouret, je les ai tous aimés à des degrés divers, son avant dernier était un chef d’œuvre de sensibilité mais celui-ci c’est non. Pour la premier fois un film d’Emmanuel Mouret ne ma pas fait rire, ne m’as pas ému. Bref, je me suis fait chier !
Faire un film autour de deux personnages était un pari risqué pour Mouret, cinéaste si habile dans l’écriture de films où les quiproquos, le comique de situation ou les malentendus, servent souvent de ressort dramatique. Ici rien de tout ne cela. Ici la dimension comique est réduite à peau de chagrin,
Peu de mise en scène, deux personnages juste cérébraux incarnés par Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, faisant des allers et venues dans un musée, un jardin, une appartement... pour parler de l’amour et encore de l’amour.. sans le faire à l’écran (problème de casting ?). Résultat, le film est tout sauf charnel et sensuel, il n’est que blablas et considération sans fin sur le sujet.
Un film cérébral comme du Bergman (on a bien compris le clin d’oeil) qui gagne un peu en intérêt quand un troisième personnage fait son apparition (Georgia Scalliet), mais en tout cas pas suffisant pour sauver un film trop lisse, trop long, sans charme, sans aspérité, avec deux acteurs coincés dans un texte une fois n’est pas coutume chez Mouret, bien lourdingue.
Le film démarre bien avec bcp d'originalité, de sourires très bien porté par Sandrine Kiberlain pétillante et Vincent Macaigne si timide ! Malheureusement je me suis vite ennuyée. Le plan à trois je n'en vois pas l'intérêt . Je suis ressortie déçue .
Un film sur l'amour avec une grande finesse et des dialogues délicieux, drôles! De la profondeur et de la justesse quand la légèreté ne suffit plus....