Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Simon Bernard
143 abonnés
556 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 20 septembre 2022
Cette chronique est un peu lente, avec un personnage masculin qui ne m'a pas accroché. Toutefois, l'humour est très fin et les questions abordées réellement intéressantes.
Les dialogues sont réellement profond. Les situations d'apparence légères recèlent une complexité que les acteurs nous font sentir à la perfection. Un film pudique et beau. C'est formidable.
Comme souvent, depuis 20 ans, Emmanuel Mouret nous invite entre réflexion et élan du coeur, à réfléchir avec distance, sur les histoires d’amour. On voit que distance ou réflexion, ne résiste jamais à « l’élan du coeur » mais sa vision n’est pas si optimiste… Et avançant en âge son regard distancié se fait grave et si Sandrine Kiberlain assume pleinement ses actes (apparences?); Vincent Macaigne lui, est plus tourmenté!!! À mes yeux et dans ces marivaudages; derrière la légèreté se cachent, vide et solitude ? Mouret, philosophe…….
Un très beau film où, sous la légèreté, se dévoile la gravité des sentiments et de ce qu'on en fait... ou pas. La mise en scène est magnifique et les deux comédiens excellents. Quand arrive le point final, on a qu'une envie c'est d'être encore avec Charlotte et Simon, de découvrir ce qui les attend. Bref, un petit bijou de délicatesse aux dialogues ciselés, parfois drôle, toujours bouleversant.
C’est l’histoire d’une rencontre entre un l’homme timide et délicat et une femme au comportement libre et sans fioriture. Ils se rencontrent, se découvrent, s’apprivoisent. Emmanuel Mouret est un réalisateur de la délicatesse où les dialogues sont aiguisés et demandent une attention soutenue pour y déceler tous les messages. Dans son film toutes les scènes sont concentrées sur ces deux personnes, visibles dans tous les plans. On est proche de la pièce de théâtre ce qui rend le film un peu bavard, d’autant plus qu’il n’y a qu’une seule actrice supplémentaire, les autres membres proches d’eux n’ont pas d’existence physique. Il est dommage que la barbe de Vincent Macaigne lui fasse manger ses mots et occulte ses expressions. Enfin, le plan à trois est tout simplement incongru dans cette histoire, même s’il est traité intelligemment.
Un film élégant, subtil. Quel plaisir d'entendre parler de sexe sans le voir ! C'est drôle, émouvant. Macaigne est remarquable de finesse dans l'éclosion des sentiments.
Bavard. Si je devais ne donner qu'un mot pour ce film ce serait "bavard". On pourrait ajouter peu crédible. Macaigne en homme marié qu'une femme seule et jolie décide à prendre pour amant ? Pas crédible. Enfin #spoiler le plan à 3 est totalement hors sujet. A ce moment de leur relation les 2 amants ne st pas encore rassasiés l'un de l'autre, au contraire on sent bien que l'amour s'insinue entre eux. C'est cet amour grandissant qu'on aurait aimé voir développé pas cette idée bien bizarre d'un plan à 3 ... bavard, que de bavardage sans intérêt ...
Mouret a un style reconnaissable entre tous, signe des grands réalisateurs-auteurs comme Rohmer ou Allen. Chronique fait honneur à ses prédécesseurs, avec ce mélange de charme, de raffinement et d'humour qui fait l'effet d'un champagne, frais et pétillant. Les 3 acteurs sont excellents et en particulier Macaigne qui parvient également à être touchant. Bref, une perle, surtout dans cette période sombre et difficile.
Œuvre aux dialogues permanents mais jamais être verbeuse, une comédie romantique sans effets superflus et portée par son casting à cœur ouvert.
Un film tout en délicatesse sur le désir amoureux et caché, où se conjuguent la valse des sentiments et les (bonnes ou mauvaises) surprises provoquées par les attentes respectives de nos protagonistes.
Le film de la maturité pour Emmanuel Mouret. La légèreté d'une liaison passagère mais la gravité, ensuite, de prendre conscience que l'on est peut-être passé à côté de l'amour... très réussi.
Emmanuel Mouret est un orfèvre en marivaudage élégant et subtil. Après les formidables Mademoiselle de Jonquières et Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait, il récidive avec cette comédie où tout réside dans le titre : l’interdit et l’éphémère sont au rendez-vous de ces 100 minutes pas comme les autres. Une mère célibataire et un homme marié deviennent amants. Engagés à ne se voir que pour le plaisir et à n’éprouver aucun sentiment amoureux, ils sont de plus en plus surpris par leur complicité… Le scénario est léger comme une plume, tout comme cette parenthèse enchantée. Une relation qui ne repose que sur le plaisir : voilà le postulat de départ. Et de rendez-vous en rendez-vous, c’est au spectateur d’être attentif à une somme de petites choses qui évoluent. Tout est ici construit en ellipses avec une fluidité admirable et un flux quasi ininterrompu de paroles et de déplacements des personnages. La caméra est aussi habile que la langue de Mouret. On assiste à la naissance de sentiments que les amants ne peuvent pas exprimer, puisque le contrat tacite qu’ils ont passé le leur interdit. Très vite, deux questions voient le jour : jusqu’à quel moment cette relation de légèreté va-t-elle durer ? Peut-on vivre une relation uniquement consacrée au plaisir ? Mais notre cinéaste brouille les pistes quand il fait surgir dans l’histoire un 3ème personnage… je n’en dis pas plus. Avec son cinémascope, Mouret échappe au film intimiste. Et un immense coup de chapeau au directeur de la photographie Laurent Desmet… et à Mozart l’éternel. Le roi de la comédie romantique est français et il s’appelle Emmanuel Mouret dont les films restent un refuge à la grisaille anxiogène du temps qui court. Le film repose évidemment sur la performance des deux acteurs principaux, Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, formidables tous les deux. Mais l’apparition de Georgia Scalliet, qui va transformer le duo en trio, fait rebondir l’action avec bonheur. Même s’il a une place à part dans notre paysage cinématographique, Emmanuel Mouret est un des euls à savoir filmer la parole. Peu de champ-contrechamp, des plans-séquences parfaitement virtuoses, un jeu permanent d’apparitions / disparitions, de hors-champ, de contre-jours, de personnages de dos, etc. Parmi les plus belles variations sur l’amour adultère qu’on ai vues depuis longtemps. Du grand art limpide et solaire.
Le nouveau Mourret dans la lignée direct des ses autres films et donc pas de surprise. Un assez bon millésime avec un trio d'acteurs et actrice très bien , quelques bonnes répliques mais c'est quand meme un peu trop bavard et repetitif.
Un format qui suit effectivement celui d'une chronique, la fraîcheur qui s'en dégage est très agréable et aide à suivre cette histoire de rencontre, de mensonge à soi-même et de passion. On aime voir ce que les personnages ne voient pas encore, décrypter tout ce qui se joue et se plaire à contempler ce que nous n'aurions pas pu moralement accepté si nous n'étions pas dans un huit clos entre ces deux personnages. Les dialogues sont admirablement cousues et on s'étonne de lire ce livre les yeux grands ouverts et les oreilles alertes. Un sourire paisible et encouragé ne m'a jamais quitté ! Ces deux personnages sont incroyablement interprétés, dans une douceur humaine et une subtilité à toute épreuve, par Kiberlain et Macaigne. Une leçon de vie, de morale et de jugement conscient.
Emmanuel Mouret ne nous déçoit pas dans cette nouvelle chronique amoureuse. Empreint de tendresse et de douceur, le récit interroge les rencontres, les sentiments amoureux, l'attachement, en mettant légèrement à distance la morale et toute forme d'absolutisme. Les histoires d'amour d'Emmanuel Mouret interrogent sans jamais prétendre apporter des réponses. Et ça fait du bien.