Si vous me connaissez un peu, vous n’êtes pas s’en savoir que je suis un fan absolu de Spiderman. Je vais être clair et net, sans Spiderman, je ne serai pas l’homme que je suis aujourd’hui, je ne serai pas cinéphile et je ne serai pas en train d’écrire cette critique. Et autant vous le dire tout de suite, c’est ce film qui a éveillé en moi cette passion du cinéma. Ce film est sorti quand j’avais trois ans et c’était une révélation. C’était trop cool. J’étais constamment en train de m’imaginer tisser des toiles et me balader en ville en me balançant.
Donc ce film est une œuvre fondatrice de l’homme que je suis (ouais, je suis comme ça, sans certains films, BD ou jeux vidéo, j’aurai sans doute un caractère complètement différent). Et imaginez-vous bien que ce film… je l’aime. Du plus profond de mon cœur, je l’aime. Tout dans ce film, me fait rêver. Même après l’avoir vu une cinquantaine de fois, je ne me lasse toujours pas et j’ai toujours l’impression de n’y être resté qu’une heure. Mais vous savez, des fois ça vous arrive d’aimer quelque chose étant petit, et qu’en grandissant vous vous rendez compte que c’est pas si bien que ça. Mais moi, même à dix-sept ans je suis toujours fan. Je lis les comics, je joue aux jeux vidéo. Enfin bref, donc oui, aujourd’hui, Spiderman est dans mon podium de mes films préférés.
Enfin bref, pourquoi j’aime tant ce film encore aujourd’hui ? Bon, désolé, je vais avoir beaucoup de mal à parler de ce film, sans la nostalgie mais même sans, je le trouve grandiose. Bah tiens, à peine le film commence que t’es déjà dedans avec le générique. Générique qui, soit dit en passant, est absolument génial, et puis… Danny Elfman. C’est sûr que quand on appelle un des plus grands compositeurs de musiques, on aura quelque chose de merveilleux. Et quand en plus il te sert un thème tellement héroïque et épique que même en l’écoutant tu es stone. Bon enfin bref, l’histoire… c’est Spiderman tout le monde connaît cette histoire. Peter Parker, piqué par une araignée radioactive qui se découvre des pouvoirs et qui va d’abord être partagé entre le bien et le banditisme, mais qui va décider d’agir contre la criminalité après avoir laissé s’enfuir un bandit qui a tué son oncle après. Le genre de chose que le scénario aurait pu expliquer en vingt minutes. Mais là, on est pas dans un film de superhéros basique fait par des mecs engagés juste pour faire un film qui va rapporter de l’argent. Là on a engagé Sam Raimi qui est un passionné, lui. Et quand tu es passionné, tu as tendance à t’impliquer à fond dans ce que tu fais. Et voilà le travail, tout en fouinant un peu entre « Amazing Spiderman » et « Ultimate Spiderman » Sam Raimi nous sort la genèse de superhéros la plus travaillé et la plus incroyable. Je veux dire, il faut quand même attendre une heure pour que le vrai Spiderman apparaisse. Je sais que certains vont voir ça comme un défaut, mais c’est ni plus ni moins la preuve que Sam Raimi a pris son temps pour instaurer des bases essentielles pour poursuivre son récit. Et il n’y a qu’à voir la deuxième heure, c’est énorme. Tout était déjà préparé. La métamorphose de Peter Parker, la schizophrénie de Norman Osborn, l’amour de Mary-Jane. Et vous avez une perle rare. Clairement, tout est énorme, tout prend son sens dans cette deuxième heure. Elle est à la fois bien écrite, et en même temps, riche de scènes d’actions. Que demander de plus. Et a cela tu ajoutes des effets spéciaux sublimes, et des personnages merveilleusement bien écrit comme… Norman Osborn. C’est juste un de mes personnages préférés. Vous avez tous pensé que c’était un esprit démoniaque qui hantait Norman, moi-même quand j’étais môme, je croyais à ça. Sauf que vous êtes devant Spiderman, qui au lieu de prendre une tournure fantastique, cherche le réalisme et l’explication rationnelle. Donc si Norman se parle devant son miroir, c’est parce qu’il est schizophrène ! Et revoyez le film et vous vous rendrez compte de toute l’intelligence de l’écriture de ce personnage en partant de cette idée. C’est tout simplement grandiose. On a déjà la scène du miroir, puis celle où il parle à son masque et l’affrontement final qui conclut de manière prodigieuse le personnage.
Et tant que j’y suis de parler du combat final mais qu’est-ce que s’est bien pensé ! Qu’est-ce que c’est épique. Concentrez-vous un peu, cette scène, vous la trouvez pas violente par hasard ? Je veux dire, Peter se prend un bombe citrouille en pleine poire, il se fait écraser par Norman, frappé comme pas possible, du sang sort de sa bouche… mais c’est vrai ! C’est réaliste, c’est dur, ça montre vraiment la dangerosité de Norman et la souffrance que c’est d’être un superhéros. Et c’est dans cette scène où vous comprenez vraiment ce que c’est, un superhéros. Un gars qui endure ! Batman, Spiderman, Wolverine. Ils ont pas la vie facile ces héros, et pourtant c’est bien de le rappeler. Alors pourquoi on le fait si peu. Pourquoi la trilogie Spiderman est une des seules franchises de superhéros à traiter de manière juste et intelligente le thème de l’héroïsme ? Allez me trouvez d’autres films de superhéros qui développent aussi bien ce thème ? Parce moi, j’en trouve pas (bon peut-être la trilogie Batman de Nolan mais c’est un autre registre).
Donc oui, pour moi, Spiderman est un chef d’œuvre en tout point, que ce soit dans le scénario, dans la mise en scène très fidèle aux comics (comparez les plans du film et des planches de comics et vous verrez ce que c’est un passionné), la musique est épique, les scènes de voltiges sont magiques, les costumes sont superbes, bref, Spiderman est pour moi un film qui vaut de l’or ! J’aime Spiderman, voilà ! 5/5 Voilà qui est dit !