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Kirth G.
5 critiques
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1,0
Publiée le 29 mars 2024
Tous les cinéphiles critiques de salon ou officiels ont évidemment hurlé au chef d'oeuvre... Mais ce film ne raconte rien qu'une succession de scènes complaisantes de sexe et de gore glauques et malaisantes. Apparemment c'est un passage obligé aujourd'hui pour obtenir une pluie de critiques élogieuses et des récompenses. Rien ne va : ni le postulat de basespoiler: (aboutissant à un inceste par procuration mais apparemment ça ne dérange personne) , ni la "vengeance" finale stupide à souhait. J'ai regardé jusqu'au bout pour voir s'il y avait quand même un message substantiel quelconque. Mais non : le film se voulait féministe, mais ne présente en lieu et place qu'une odieuse caricature de personnage féminin, et un regard masculin complètement à côté de la plaque. spoiler: Mention spéciale à la nymphomanie de Bella et à son séjour dans un bordel parisien : quelle connaissance du désir féminin , et quelle absence de clichés !
Film écoeurant et scènes malaisantes, toujours, sous couvert d'élans intellectuels. De la pure masturbation élitiste déplacée. Seuls les décors sont intéressants et méritent un article. Le reste, non.
Un film à la fois cru, d’un humour grossier mais convaincant et d’une beauté originale, qui expose un par un des fautes de société avec une transparence inégalée à travers les yeux d’un personnage curieux et évolutif merveilleusement joué par Emma Stone. Une aventure immersive et détaillée, des plans mémorables, des jeux de caméra intelligents et appuyant les émotions ressenties. Une œuvre.
Yorgos Lanthimos nous plonge dans une dystopie où les angoisses contemporaines et la singularité des protagonistes se déploient avec autant de vigueur que son imagination foisonnante. Toutefois, le film omet de rentrer dans ses pans philosophiques, laissant le spectateur en quête de clés pour déchiffrer des thèmes aussi complexes que la prostitution, l'aliénation corporelle, le socialisme et la sexualité.
Emma Stone, sans conteste, époustouflante, incarne une version féminine de Frankenstein, évoluant dans une fable moderne surréaliste qui, bien que dérangeante, nous invite à une profonde réflexion, nous confrontant à notre propre étrangeté corporelle et aux dissonances qui nous habitent.
Aux premiers abords, « Pauvres créatures » est un film très étrange et loufoque. Mais, au fur mesure, on se prend au jeu et on rentre dans son univers. De par son originalité parfois osée, on comprend vite qu’il ne peut convenir à tous les publics. Pourtant, à travers de superbes décors, costumes et acteurs, il aborde la découverte du monde et de la société en nous invitant à repenser toutes nos règles de bonne conduite. On sort de la salle à la fois complètement déconcerté et toujours plongé dans son univers. La sensation de l'avoir aimé n'arrive qu'après en avoir discuté.
Je déconseille fortement. spoiler: Apologie du viol, de la torture, de la pédophilie, sous prétexte d'expérience "scientifique", de philosophie café du commerce et finalement d'art.
Le titre original est "poor things", en français pauvres choses.
Autrement dit apologie de la réification du vivant.
Le reste n'est qu'un habillage, certe bien fait, dommage.
Ma rencontre avec 'Poor Things' s'annonçait pleine de promesses, portée par un casting étoilé et une prémisse qui semblait ouvrir la voie à une riche exploration thématique. Cependant, ce qui devait être un voyage cinématographique audacieux s'est rapidement mué en une déception abyssale.
Le film se pare d'une esthétique visuellement saisissante, où les décors et costumes détaillés aspirent à nous immerger dans un univers à la fois fantastique et décalé. Néanmoins, cette ambition artistique est sapée par une réalisation qui peine à allier forme et fond. Les choix de mise en scène, y compris l'usage d'objectifs fisheye et de séquences monochromes, loin de servir le récit, semblent n'être qu'un artifice distrayant du vide scénaristique.
Ce qui aurait pu être interprété comme une satire mordante ou un humour noir piquant est malheureusement éclipsé par une inclinaison vers le grotesque et le vulgaire, qui heurte plus qu'il ne provoque la réflexion. Le film prétend s'emparer de thèmes féministes, mais ce faisant, il les trahit, offrant une représentation qui frôle l'antiféminisme et qui dépeint une image déformée et perverse de la lutte pour l'émancipation féminine.
La bande-son, plutôt que d'harmoniser ou d'amplifier l'expérience narrative, devient un élément perturbateur supplémentaire, contribuant à une atmosphère d'inconfort qui imprègne toute la durée du film. Le traitement de la sexualité est abordé avec une crudité qui dérange, non pas pour son audace, mais pour son incapacité à intégrer ces éléments dans une trame cohérente, flirtant ainsi avec une obscénité gratuite et irresponsable.
L'aspect le plus troublant réside peut-être dans la légèreté avec laquelle le film aborde des sujets d'une gravité extrême tels que la pédophilie et l'objectification des femmes. Ces représentations irrespectueuses et provocantes constituent une offense non seulement aux personnages du film mais également au public, sapant toute tentative de critique sociale ou de commentaire pertinent.
En somme, 'Poor Things' m'apparaît comme une œuvre manquant cruellement de discernement et de sensibilité, qui non seulement échoue à exploiter son potentiel narratif et esthétique, mais franchit également les limites de la décence et du respect. Un film que je ne peux en aucun cas cautionner, et que je déconseille fortement.
Spectaculaire! Dans un univers à la Meliès, Yórgos Lánthimos aligne à la perfection une histoire aussi magnifique que dérangeante. Ce film représente pour moi l'âme même du cinéma originel... Et quelle performance d’Emma Stone… elle nous balade à sa guise dans son monde, aussi cruel que jubilatoire
Même si chaque image du film est une œuvre d'art, je n'ai pas aimé, l'histoire m'a mis mal à l'aise, univers glauque. Je n'ai pas aimé, j'avais hâte que ça se termine.
je ne met que rarement de critiques mes la se film au multiple récompense inutile, je l'ai trouvé d'une lenteur abyssal,un scénario qui tien sur un mouchoir ,et puis ces vendu sa en comédie sf moi j'aurais mis sa dans érotique porno tellement que y a de scène et en plus non censuré alors que y a d'autres film qui vont se prendre une censure pour moins que sa ,seul des vicieux pervers seront attiré par se film,et les décor mon dieu que ces laidet la musique vous donne mal au crane même a des moments je coupé le son pour ne plus entendre se supplice,j'ai perdu 2 h 30 de mon temps alors fuyez il ne vous apportera rien et je met 0,5 car je n'ai pas le choix pour moi sa vaut zéro malgré le casting cinq étoiles
Yourgos Lánthimos nous propose une revisite du mythe de Frankenstein. On suit le personnage de Bella une adulte aux pensées enfantines créé par le docteur fou incarné par Willem Dafoe. Ici on inverse les rôles c'est le savant qui défiguré et la créature qui est magnifique. Emma Stone réalise une performance hors du commun. On la voit au début régressive avec des gestes robotiques pour finir en une femme analysant son monde et lisant de la philosophie. Bella qui est une expérience devient sa propre expérience d'elle même.Vidée de toute pensée patriarcale, la jeune femme s'émancipe et assume ses propres désirs. Rien n'est malsain dans les multiples scènes de sexe que nous dévoile le réalisateur car il n'y aucune gratuité dans chacun des acte. La sexualité est une partie de l'identité de l'héroïne qui 'interroge sur son féminisme. Au niveau des autres acteurs, chacun tient une performance remarquable . Notamment Mark Ruffalo habitué depuis quelques années à des blockbusters convenus livre un quelque chose de profond rendant son arc narratif intéressant. Pour les personnages secondaires, Willem Dafoe, Ramy Youssef sont excellent également. Je termine par les décors qui sont incroyables kitsch et baroque à souhait. Ce n'est jamais ridicule ou grotesque. LEs paysages représentent un univers poétique et onirique.
Mode d'emploi pour ces pauvres créatures que sont les hommes et les femmes au 19 eme siècle.... Belle mise en scène photographie remarquable aident à faire passer la pilule de cet étalage de monstres en tous genre qui défilent devant nos yeux
Un véritable chef d’œuvre. Je me suis, dès les premières secondes, senti en immersion dans un monde aussi étrange qu’intrigant. Le scénario tant que les plans ou encore les sons sont incroyables. Le jeu de rôle d’Emma Stone fut juste fascinant. Très honnêtement et je n’ai pas peur de le dire, l’un des meilleurs film de l’année 2023.