Derniers Avis : Pauvres Créatures - Page 4

Film trop formel, maniériste avec une photographie trop travaillé et artificielle, entièrement tourné en studio, avec des filtres de couleur totalement irréalistes, il n’y a aucun scénario intéressant, c’est une fable sans queue ni tête, l’histoire de base reste originale de cette personne entièrement Nouvelle au monde, on suit avec curiosité l’évolution dans la société d’un personnage sans carquant éducatif et social, mais le film est beaucoup trop long, n’exploite pas assez son idée pour maintenir l’attention du spectateur

Film vraiment horrible. Il n'est, par ailleurs, absolument pas tout public ! Il y a énormément de scènes de sexe et d'allusion. Je ne connaissais pas Emma Stone si bien que cela, mais il est clair qu'elle fait dorénavant partie de ces acteurs/actrices que je blacklisterais au cinéma.
Esthétiquement, il n'est pas si beau que ça, la bande d'annonce est un peu trompeuse. Il y a tellement de scène répugnante que je n'ai pas pu finir le film.
J'ai lu certaines critiques qui parlaient d'une version féministe du monstre de Frankenstein ?! Apparemment, pour les féministes, être une prostitué, est signe d'élévation de la femme.
Bref, film à vomir qui ne mérite pas tous ces éloges.

Film bizarrement encensé car il alterne entre une très belle originalité et la médiocrité.

Le style baroque, néo art déco, les costumes sont absolument magnifiques et très bien rendus, on est dans un autre monde, onirique, celui de Jules Vernes ou d'un Frankenstein. Les pérégrinations de Bella (Emma Stone) m'ont un peu fait penser à Candide. Sa performance d'actrice est à saluer tout comme celle des autres acteurs. Mark Ruffalo complètement à contre pied (le coquinou), son personnage devient vers la fin très amusant. Il y a pas mal d'humour dans ce film.

Sur le reste ca se corse. Pas mal de scènes de sexe (que je n'ai pas trouvés très choquantes à notre époque) et de nudité, mais on se demande pourquoi autant. Car finalement, c'est le fil rouge du film. Bella découvre le monde, mais ca se limite souvent en dessous de la ceinture. Pas très enfant-compliant.
De plus ça tombe à plat.
Le message féministe est pas subtil, surtout qu'apparemment, pour s'éloigner du patriarcat, elle décide de se spoiler: prostituer
, avec.... des hommes vieux/moches/puants/pervers. heuuu... "laule?"

La musique est assez pénible car trop présente et dissonante.
Et pour finir, le film est beaucoup trop long!

Poor Things est une adaptation captivante avec des performances exceptionnelles niveau acting. Emma Stone mérite son Oscar. L'esthétique visuelle est saisissante et la narration très habile. Le film réussit à explorer des thèmes complexes de rédemption tout en offrant une expérience cinématographique unique.

Plus qu'un film, une épopée, un parcours initiatique. où il est question de découverte de la liberté et, sans le dire, de féminisme où le mâle dominant devient dominé, le tout dans une allégorie aux décors à la fois somptueux et surprenants. Un film passionnant, hors des sentiers battus. Un régal !

Je suis fasciné, Commande, telle histoires peuvent sortir d’un cerveau humain !
Vraiment très original, comme film et des images incroyables !

Troisième chef d’oeuvre que je visionne du réalisateur. Après The Lobster et Canine.. on retrouve la pâte fantastique du réalisateur. La DA est magnifique, les décors, les costumes, les lieux, la fantaisie si bien mélangé au réalisme.. ce film est tout d’abord beau à voir. L’histoire est touchante, particulièrement grâce au jeu impeccable de l’actrice principale. Des questionnements subtils tout au long du film avec des touches d’humour, c’est beau et on s’y perd à coeur joie. Les 2h20 étaient même court à mon avis.

Un casting digne des plus grands films de super-héros, avec le magnifique duo Gwen Stacy - Norman Osborn. Un Frankenstein moderne qui rend les normes de genre obsolètes et questionne les enjeux les plus philosophiques (Dieu, le bonheur...), porté par des dialogues pince sans rire à souhait et magnifiques la plupart du temps. Les couleurs fleurissent à mesure de l'éveil de Bella. On y retrouve aussi bien Michel Gondry que Fritz Lang, dans une ambiance mi-glauque mi-bienveillante. J'ai adoré le film (vu en ciné plein air)

Intrigue originale avec un character development complet voir sur développé.
Les décors sont particuliers et à mon sens n’apportent pas de profondeur étant donné que l’inventeur de l’histoire est le père du personnage principal pas besoin de « tram volant, etc… ».
Certaines scenes font office de filler ou trop tournées sur la gène sans but réel.
Très bon jeu d’acteur Emma Stone et Willem Dafoe.

Non mais quelle originalité ! Et plus que tout : quelle audace ! Pour moi, il s'agit d'un conte pour adulte. Une histoire à raconter dont le fil se déroule dans un univers à la fois proche et singulier. C'est dérangeant, poétique, réaliste, naïf, engagé et amoral. Jouant sur notre sensibilité et notre inconscient. Une réalisation pleine de liberté traitant de la véritable liberté. Une ode à l'expérience et à la tolérance également. C'est fou, il y a tellement à dire sur ce film. Bref, vous l'aurez compris, c'est d'une grande richesse et cela fait un bien fou de voir qu'il y a encore des discours et des regards qui peuvent se déployer dans notre monde moribond et conservateur. A ranger à côté des plus grands films de l'histoire du cinéma.

Excellent film, brillamment interprétés, Un film de monstres où chaque homme se reconnaitra dans ses petites lâchetés, ses attentes fantasmées et ses moments de bassesses.

Vórgos Lánthimos démontre une fois de plus son talent indéniable avec l'un des films les plus marquants de l'année. Ce cinéaste exceptionnel nous offre une œuvre captivante qui transcende les frontières du simple divertissement. Avec une narration initiatique profonde, le film aborde des thèmes aussi variés que la philosophie, la politique et le social, tout en mettant en avant le féminisme de manière percutante. Lánthimos présente également une esthétique visuelle distinctive et impressionnante, créant ainsi une expérience cinématographique inoubliable. En plus de cela, Emma Stone incarne son personnage de manière magistrale, dégageant une aura toujours aussi Queenesque qui captive le public dès les premières minutes. Ce film est véritablement un coup de maître qui restera gravé dans les mémoires.

Tout est hors du commun dans ce film. Quelle prestation de l'actrice principale, une photographie digne du Louvres.

Relecture féministe du "Frankenstein" de Mary Shelley et boule à neige cinématographique, cette adaptation de l’extravagant Yórgos Lánthimos va en chiffonner plus d’un.e. Je ne suis laissé appâter par l’esthétisme rétrofuturiste du film, les décors et les costumes, un tout petit peu moins par son scénario. En fait, dès le moment où l’on capte où « Pauvres Créatures » va nous emmener, l’intérêt s’amenuise quelque peu, d’autant plus sur 2h20. Dans le rôle de l’ingénue Bella, Emma Stone est magistrale.

Difficile de dégager un avis franc après ce visionnage. J'ai plutôt accroché au film malgré quelques longueurs aux 2/3 du récit. Emma Stone, encensée pour son rôle dans tous les festivals, mérite don succès et livre une performance impressionnante. Mark Ruffalo joue également un grand rôle avec un performance doucement détestable.

Les visuels sont incroyables et ressemblent à des tableaux par moment. La folie créative qui se dégage de cet univers est bluffante avec des villes totalement repensée et des décors intérieurs très convaincants également.

Cette histoire de femme enfant qui s'émancipe des hommes et décide de vivre ses propres expériences est touchante et amène à une réflexion sur divers sujets dont principalement la condition de la femme de manière plus intéressante que le récent Barbie. J'ai d'habitude du mal avec les scènes de sexe et j'ai été servi dans ce film mais cela était plutôt bien amené je trouve. Même si il occupe une place très importante dans le développement de Bella, peut-être un peu trop à mon goût.

Un film qui vaut en tout cas la peine d'être découvert et que j'ai plutôt apprécié, malgré mon rejet de The lobster et un avis mitigé pour La favorite, du même réalisateur.