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Claude Fougeray
1 critique
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3,0
Publiée le 3 février 2024
debut du film plein d'imagination,des personnages intriguants,des animaux originaux et un film qui fait un départ canon...on est vite au fait du scénario et le personnage central s' impose immédiatement par son originalité, son énergie et son destin qui va se confronter au monde ambiant...pourtant au fil de ses amours de ses rencontresl le scénario patine et les trouvailles du départ s'épuisent ,le suspence ne réussit plus à renouveler l'émotion et c'est à la peine que le film se termine petitement !!
Esthétiquement une réussite totale, une histoire de cul d'une pinochio qui a pour papa Gepetto à la Frankenstein pour résumer grossièrement. Emma Stone performe corps et âme dans cette fable à l'atmosphère très Onirique. Une odyssée dans les fantasmes de créature que sont parfois les hommes et les femmes. Une forme de voyeurisme qui m'a vraiment séduit.
Un film qui me fait reprendre espoir dans le cinéma actuel. Une audace et une originalité précieuse qui dénote de ses contemporains. Un film féministe qui bouscule le spectateur.
Aux antipodes d'un "Barbie" c'est avec des images fortes et un scénario très étonnant que Poor Things vient bousculer notre confort. Le casting est soigneusement choisit, c'est évidement Emma Stone qui brille de talent dans son personnage évolutif. La bande originale et la direction artistique sont magnifiques.
J'ai rarement vu un film d'une telle profondeur artistique. J'en ressort bouleversé et de bonne humeur.
Film fantastique, incorrect, surréaliste et sexuel. Emma Stone se lâche totalement dans ce grand rôle de composition. Femme libre, humour cynique, elle matte les "Hommes" en refusant le poids du patriarcat... Le jeu acteurs maquillés, les décors fous, les superbes costumes, la musique baroque ! Une vraie création digne du Prométhée moderne, du Dr Jekyll et de M. Hyde. Un très beau voyage qui emporte jusqu'à la fin dans sa folie...
Je ne sais absolument pas quelle note mettre, je ne sais pas si j'ai aimé ou pas. Le film est déstabilisant et dérangeant dès le départ. J'ai cru que j'allais devenir folle, j'ai pris sur moi pour passer les premières minutes et ne pas sortir de la salle. Au fur et à mesure, je me suis fait à l'ambiance et la magie a pris. La photographie est à la fois incroyable et dérangeante tout comme la musique. Bref, beaucoup d'émotions contradictoires. Ça mérite sûrement 4 étoiles de sortir bouleversée d'une séance...
Esthétique, créativité et jeu d'acteurs et musique soignée sont bien présents mais on reste un peu assommé par de longs bavardages et une prétention assez lourdingue, notamment de poncifs féministes, les hommes étant réduits à de violents cloportes peu ragoûtants ou à des doux moutons. Au total, surtout un éveil assez exclusif de la femme par le sexe, est-ce cela vraiment féministe ?
Film qui devrait être classé (-13). Énormément de scènes de sexe très crues, et pas au service de l’histoire ou d’un propos féministe. La performance d’Emma Stone ne peut pas seule excuser la faiblesse abyssale du scénario. Des plans et des plans filmés au fish-eye, sans intérêt. Les abus permanents dont est victime le personnage principal (une femme à qui on a greffé le cerveau de son enfant) normalisent le viol, la prostitution, la violence faite aux faibles. Il n’y a aucun consentement éclairé (celui requis par la Loi). Honnêtement, c’est un nanard.
Une proposition plutôt très intéressante et divertissante sur la base d'une réécriture du mythe de Frankenstein. Après des expériences décevantes avec cette même idée portée à l'écran (une saison de Penny Dreadful) et d'autres films déclarés "féministes", et après avoir lu le scénario et les critiques presse, j'y allais pourtant presque à reculons de peur de me retrouver devant un énième déluge de male gaze exploitant grossièrement le prétexte de la liberté sexuelle féminine pour rabaisser au bout du compte une héroïne soi-disant valorisée. Ici, cet écueil est presque toujours évité : il y a bien quelques plans qui exhalent un certain voyeurisme, mais pas au point de faire oublier l'ironie franche à l'égard des hommes et de leur réflexe d'appropriation des femmes qui traverse tout le film, avec quelques bons moments de franche rigolade bien ménagés. Bella, la créature, devient véritablement une femme souveraine sans que celà soit un simple prétexte à détailler son corps sous les coutures les plus inavouables. La suprématie masculine, dans l'ensemble, est réellement remise en cause. Donc très bon point sur le propos de fond. Pour la forme, le béotien que je suis a pu percevoir l'ambition énorme du film, mais en retire une impression de chaos pas toujours digeste, les décors steampunk se mêlant au gothique et à l'orientalisme. La bande originale, certes tout à fait cohérente avec le personnage de Bella, est hélas parfois franchement pénible à force d'accumuler les dissonances métalliques.
Film moyen, j'étais à la fois intéresser puis pas trop des fois, Emma stone a un rôle plutôt important pour moi et parfois un peu trop dans son rôle mais diablement efficace, Mark Ruffalo, et Willem Dafoe, eux aussi des rôles très mitigés mais c'est fait très efficacement, les musiques me font des frissons, et les décors sont passable. C'est un film bien sans plus dans le Drame et le Thriller.
Dur de savoir dans un premier temps si on avait à faire à une œuvre puissante, unique, esthétiquement originale ou si c'était une véritable croûte prétentieuse qui veut aborder beaucoup trop de choses.
Commençons par les qualités difficiles de nier. Le casting est judicieux, Willem Dafoe et Mark Ruffalo incarnent parfaitement leur personnage. Emma Stone se donne à fond et livre une de ses meilleures prestations. Les éléments rétro-futuristes d'un 19ème siècle "avancé" sont crédibles.
Pour ce qui est de la mise en scène et de la direction artistique, le tout peut paraître indigeste mais je penche pour dire que le côté foutraque/bizarre/halluciné du film est renforcé à bon escient. Nous ne sommes pas exemptés de beaux plans, surtout en intérieur. Et le traitement des thèmes ? Pauvres Créatures est conçu comme un conte philosophique illustrant l'apprentissage de la vie par une jeune femme. Toutes les étapes par lesquelles Bella passent sont intéressantes, toutes ses rencontres (positives ou négatives) font sens et sont prenantes.
C'est une réussite bien qu'il faille relativiser certains points. On lit ici ou là que le film serait féministe. Il l'est sans doute mais est-ce que l'apprentissage de la vie passe nécessairement par le cul et presque seulement le cul ? C'est peut-être un peu réducteur. On ne peut pas parler non plus de subversion puisque les sujets de l'emprise, de la volonté systématique (supposée) de domination des hommes et de leur ridiculisation sont tout de même souvent abordés au cinéma ces derniers temps et restent "in" si j'ose dire. Toutefois, contrairement aux superproductions, qui glissent du féminisme à travers des situations ou des répliques qui tombent comme un cheveu dans la soupe juste pour cocher les bonnes cases, le réalisateur grec et ses scénaristes sont tout de même trop doués pour ne pas être subtils et plutôt pertinents.
Je ne crois vraiment pas que ce soit la grande claque de 2024 mais c'est à voir car on marche sur un autre sentier du cinéma américain, plus agréable, bien quelque peu balisé.
Le docteur Frankenstein de ce film a le visage de la créature du roman de Mary Shelley, son père l'ayant utilisé comme réceptacle de ses expériences. Roi de l'hybridation il donne vie à Bella, un bébé dans une enveloppe d'adulte. Qui grandit en partant à la conquête du monde, en découvrant le pouvoir de son corps et de la liberté. Yorgos Lanthimos signe un grand film politique, baroque et complètement barré. Un trip hallucinant qui transforme un classique de la littérature d'épouvante en brûlot féministe. La direction artistique est magistrale et quand on sait que Damien Chazelle était le président du jury vénitien l'an passé on ne s'étonne pas que Pauvres Créatures ait reçu le Lion D'Or. Que l'on adore ou que l'on abhorre c'est du Cinéma avec un grand C et personne ne pourra dire le contraire.
je ne m’attendais tellement pas à une histoire comme celle-ci. Des décors, des couleurs, des visuels vraiment splendide. Emma Stone surpasse l’émerveillement. Mark Buffalo est aussi adorable que détestable. une découverte humaine, entre la joie et l’incompréhension, bien qu’il s’agit d’un film de 2h20, je ne considère pas qu’il s’agit de temps perdu. Vraiment à voir!
Un film qui nous montre à quel point nous avons la chance de vivre, quel bonheur ! Des acteurs énergiques et inspirés, servis par une réalisation cossue, maîtrisée, voire audacieuse, au service d'une imagination riche et débridée, tout cela articulé sur un scénario charpenté et équilibré. C'est couillu, jouissif et libérateur. Du vrai bon cinéma.