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    Pauvres Créatures
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    710 critiques spectateurs

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    Victorine H.
    Victorine H.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2024
    Vraiment fantastique, décors, costumes, histoire fantastique .
    Ce film peut cependant ne pas plaire à un certain public.
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    185 abonnés 1 009 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2024
    Pauvres Créatures est ce petit ovni bienvenu sur cette planète cinéma pleine de clone. Tant sur le scénario, que sur la réalisation et la mise en scène, on sent tout le travail d'exploration, il tente, il expérimente, comme cette pauvre créature qui va découvrir la vie au fil de ses rencontres. Le ton est très particulier, mais ce décalage est plaisant. Dommage que l'accent soit bien trop mis sur la sexualité, gâchant une partie du film. Même si on comprend l'intérêt de base et sans rejeter que la découverte des plaisirs charnels est une étape de la vie, il y avait sans doute plein d'autres aspects de l'existence à découvrir plutôt que de s'attarder dessus. Autre point noir sur le visage de cette œuvre, la musique, ou le bruit en l'occurrence. L'ambiance sonore est trop souvent composée de notes stridentes, insupportables par leur longueur. Même une ambiance dramatique peut se passer de ces nuisances auditives. Dommage car le film avait vraiment des atouts, notamment la performance des acteurs, surtout Emma Stone qui porte le film par sa prestation plus que solide. Bref, un film atypique, bourré de qualité et d'originalité, malheureusement amoindri par des défauts qui ne sont pas bien passé pour nous. Il reste à voir pour les curieux du 7eme art !
    leptitju
    leptitju

    9 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2024
    Délicieusement dérangeant et follement créatif Pauvres créatures questionnent l'inné et l'acquis et la construction de qui l'on est
    Simone
    Simone

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2024
    Un grand film sur la condition humaine et plus spécifiquement sur la condition de la femme, enfermée dans une société conformiste, cruelle, aux règles stupides, qui rendent l'être humain profondément malheureux. Bella, elle, est profondément libre, affranchie de toutes règles inventées par la société et les hommes pour la contrôler, avide d'Aventures , de découvertes et d'expériences en tous genres, la soumission et la résignation ne font pas partie dans son ADN. Son chemin vers la Libération en fait un conte philosophique sublime et inspirant! A voir absolument.
    mikelepit
    mikelepit

    14 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2024
    Emma stone fabuleuse ( c est pas nouveau mais elle passe encore un niveau ).

    Le film est t visuellement parfait.

    Le scénario par contre est vraiment faible , on s'ennuis. La real en est conscient et remplace des idées par des scènes de sexes à répétitions .

    Un film qui va plaire en festival.
    Jean Baptiste
    Jean Baptiste

    1 abonné 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2024
    La prestation d'Emma Stone est superbe, mais tout le reste ça laisse à désirer. L'histoire aurait pu être mieux amené.
    Licorice Pascale
    Licorice Pascale

    19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2024
    J y suis allée juste pour faire plaisir à la personne que j accompagnais sans grande conviction après avoir vu la bande annonce et sans avoir lu de critiques…Quelle fabuleuse surprise…un conte pour adulte qui nous embarque et ne nous lache plus. Tout est fascinant dans ce film, l histoire, les personnages, les décors, les acteurs…Emma Stone y est extraordinaire !
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2024
    Je suis entré dans la salle pour voir Pauvres créatures avec quelques inquiétudes : on ne sait jamais trop ce que Yorgos Lanthimos nous réserve.

    Ces inquiétudes se sont trouvées renforcées par de premières images marquées par un formalisme extrême : esthétique rétro-futuriste, utilisation de moyens techniques d'un kitsch abouti (fish-eye, zooms et dezooms, cadrages improbables), jeu outré de la plupart des acteurs, trouvailles visuelles au quatre coins du cadre.

    Visuellement le film se situe quelque part entre Anette de Carax (en plus barré) et l'univers de Tim Burton (en plus pastel). La première réaction de surprise passée, j'ai pris un grand plaisir à savourer les multiples variations de cette esthétique étrange : Londres, Lisbonne, Alexandrie, Paris sont successivement revisités avec une grande réussite.

    Mais le point fort du film, c'est sans conteste l'évolution du personnage jouée par l'incroyable Emma Stone, d'une créature enfantine dans un corps d'adulte à celui d'une femme accomplie qui aura conquis son indépendance par la seule force de sa volonté. Pauvres créatures possède une véritable souffle qui séduit par sa puissance et sa capacité à durer tout au long de ses 2h21.

    J'ai donc été progressivement conquis par les aventures de Bella, la liberté de ton de la narration (le sexe est omniprésent), les rebondissements de la dernière partie, l'alternance de noirceur morbide et de gaieté rayonnante et finalement la cohérence du projet artistique.

    Il faut une sacrée confiance en la puissance de l'imagination pour oser une pareille production.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2024
    Avec Poor Creatures, Yorgos Lanthimos semble se revendiquer du mouvement baroque par une forme en perpétuel mouvement composée de partis pris très visibles (alternance de la couleur et du noir et blanc, travail sur les focales entraînant des déformations importantes de l’image, goût pour la contre-plongée, musique aux violons tonitruante et envahissante etc.) mais oublie en partie le sens de cette esthétique qui, par la démesure, rappelait à l’être humain sa condition de mortel et dénonçait la théâtralité de ses actions sur la grande scène du monde. La misanthropie revendiquée des précédents films se teinte ici d’un discours féministe tourné, lui, du côté de la puissance de la femme et de la faillite du masculin, réduit à l’état de dominateur névrosé et faible : le film prend la forme d’un récit d’apprentissage, appliqué à un personnage candide qui accède à la pensée autonome par une fuite de sa prison initiale – présentée comme le meilleur des mondes possibles – et par des mises à l’épreuve successives.
    La contradiction vient alors de la constance de Bella Baxter, dont le caractère immaculé et la naïveté sont célébrés sans jamais être sanctionnés, là où le protagoniste voltairien manquait, à chaque chapitre, de perdre la vie ; et s’ils occasionnent des bouleversements voire un désastre pour les hommes rencontrés, ces mêmes bouleversements ne concernent jamais la jeune femme, muse et créature immuable du réalisateur qui échappe aux maladies, aux états d’âme, aux effets du temps sur son corps et sur son âme. Autrement dit, le regard misanthrope de Lanthimos épargne la femme mais, ce faisant, la représente sous des allures perfides, aussi fausses et trafiquées que la mise en scène qui la porte. Et la conquête d’une liberté se réduit, hélas, à la banalisation des seins d’Emma Stone, comédienne et productrice convaincue qu’elle tient là le chef d’œuvre apte à la consacrer grande actrice, ce qu’elle ne saurait être pour l’instant, n’hésitant pas à consentir à se mettre à nue et à généraliser cette nudité par des plans fétichistes.
    Yorgos Lanthimos souffre du même mal que Damien Chazelle dans son récent Babylon (2023), soit la conviction que la surcharge, que l’inflation esthétique et que le mauvais goût assumé sont autant de signes extérieurs de cinéma, alors que les seuls signes véritables du cinéma sont à chercher dans l’intériorité éprouvée du cœur humain – celui des personnages, celui des acteurs, celui du spectateur. La réussite de Poor Creature tient alors, presque exclusivement, au savoir-faire de son équipe technique et à la singularité visuelle qui le distinguent du tout-venant des productions actuelles, avec une séquence de danse tout à la fois parfaitement chorégraphiée et retranscrite dans ses élans par la réalisation.
    Christine
    Christine

    6 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2024
    Pauvres créatures
    Un conte baroque , époustouflant de créativité , un film initiatique aussi incroyable et beau dans la forme que philosophique dans le fond .
    Le réalisateur a travaillé l’image avec beaucoup de précision , il utilise la lentille de grand angle et se permet une incroyable liberté dans sa façon de filmer. Engagé, féministe et athé , ce film défend l’idée que le corps fait un avec l’âme , c’est le corps qui prédomine et si le corps n’est plus , l’âme aussi disparaît , vision pessimiste qui va à l’encontre des croyances religieuses et c’est toute sa force . Réflexion intéressante .
    Un film initiatique qui amène Emma stone à vivre des expériences extrêmes où le sexe et la recherche de la jouissance sont une dominante claire et décomplexée . C’est un film qui prône la liberté et la féminité , l’homme est voué à un destin « comique »..
    Porté par des acteurs de haut vol, on rit parfois .. il y a du grostesque , de l’humour , de fantastique , de la folie .. une œuvre unique à découvrir sans modération !
    PASCAL C
    PASCAL C

    8 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2024
    Question décors y a du Jeunet là dedans. Eros et Thanatos sont dans un bateau et c'est Emma Stone qui les poussent à l'eau pour vivre sa vie. un périple digne de l'odyssée. Évidemment le propos va cliver mais le cinéma c'est aussi cela.
    Plume et Pixels
    Plume et Pixels

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2024
    Je vais commencer par ma conclusion : c'est un film époustouflant. Attention, à tout point de vue ! Les acteurs, les décors, la musique, le propos... Maintenant, revenons à ce que tu ne sais pas, toi qui n'a pas encore vu ce petit bijou fou. D'abord, le synopsis n'est pas bon, qu'on se le dise. Non, Bella n'est pas une jeune femme ramenée à la vie... pas vraiment, c'est plus complexe que ça... Bella est "amenée à la vie", plus exactement : un esprit neuf dans un corps déjà au sommet de sa désirabilité. Il y a quelque chose de commun avec Benjamin Button ou Big : le décalage entre la maturité du corps et la fraîcheur de l'esprit qui l'habite ; donc entre ce que la société attend d'une femme de 30/35 ans et le comportement qu'elle offre réellement. À partir de là, on commence le parcours initiatique et accéléré de Bella, son aventure, son invention d'elle-même, comme une jeunesse ou une éducation en accéléré, dans un univers qui emprunte à l'Angleterre Victorienne, au steampunk, au gothique, à Mary Shelley, à Jérôme Bosch, à Diane Arbus... avec comme fil rouge la fameuse citation de Simone de Beauvoir : "on ne naît pas femme, on le devient". C'est un film qui parle de parentalité, de découverte du monde par les sens (et leurs appétits), du carcan des conventions, de la violence, notamment celle des hommes, de féminisme donc, de la cupidité, de la cruauté, de la liberté, de la curiosité, de la transmission, de la culture, de la philosophie... bref, tout ce qui fait de vous un être humain de la naissance jusqu'au bout du trajet... En dire plus serait spoiler, il faut simplement foncer en salle voir cet étrange objet de cinéma, pour ses décors fabuleux, sa musique délirante, son érudition, ses acteurs magistraux (Emma Stone et Willem Dafoe incroyables). Je répète: époustouflant.
    velosolex
    velosolex

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2024
    J'avais été ébloui par le roman baroque et philosophique d'Alaisdair Gray, il y a deux ans, auteur Écossais génial. J'avais à la fois hâte, tout en ayant quelques appréhensions, en allant voir l'adaptation au cinéma, tant elle m'apparaissait difficile. Mais je n'ai pas été déçu! Je suis assez en colère contre certaines critiques, faisant la moue, devant ce que j'appelle un vrai chef d’œuvre. Le metteur en scène et les acteurs ont réalisé là quelque chose d'extraordinaire. J'espère que des spectateur iront vers le roman, pour apprécier la performance. Bien sûr les acteurs, et en premier lieu Emma Stone interprétant Bella réalisent là, une prestation très forte. C'est plein d'esprit, drôle, dérangeant, et jubilatoire. Et tellement beau à regarder!
    On est subjugué par la qualité des décors, clins d’œil à l'univers de Jules Vernes,de l'art Viennois, et l'univers rococo et l'extravagance de Federico Fellini! Les images sont parfois d'une beauté onirique remarquable. Que dire de scènes d'anthologie, telle cette danse frénétique et sauvage, pulsionnelle, traversant une salle de danse, bouleversant les convenances des notables.
    L'histoire est elle aussi un mix des thèmes gothiques des romans de Wells avec ces monstres issus des premiers romans de science fiction anglais tel que "l’île du docteur Moreau", et son laboratoire d'animaux mutants et hybrides.
    Il est facile de faire bien sûr aussi le rapprochement sur la fabrication de Bella, avec "l'étrange créature du docteur Frankenstein" de Mary Shelley.
    Des romans qui possédaient le même questionnement philosophique que cette histoire fantastique, en nous interrogeant, sur notre culture, nos tabous et nos valeurs!
    Bella, contrairement au monstre de Frankenstein ne fait pas peur en premier lieu, tant elle est jolie. Seulement en deuxième.... Comme la célèbre créature, son innocence et sa liberté totale, sans la retenue que donne la bonne éducation, crée des quiproquos, des impairs, et des scandales. N'ayant aucun tabou, aucun filtre de retenue, elle avance dans la vie comme un ange rédempteur, et fait office de révélateur sur les codes et les névroses qui nous dirigent!.
    S'il faut continué à évoquer la littérature Anglaise, cette féerie, ce n'est rien d'autre aussi qu'un remake de l'histoire " d' Alice au pays des merveilles", de Lewis Caroll. Alice échappe à la surveillance de sa grande sœur, tombant dans un trou de lapin, et se retrouve propulsée dans un monde glauque, rencontrant des animaux qui parlent. Elle va elle ainsi de surprise en surprise, à mesure qu'elle grandit et se modifie à vue d’œil.
    Comme Alice, Bella commet des impairs, se montre naïve et maladroite, mais possède un grand cœur et est toujours prête à aider son prochain. Autant de qualités qui peuvent vous attirer de graves ennuis, au pays des gens soi disant éduqués.
    Mais de cela, Bella n'en a que faire! Elle est jeune et veut s'instruire en faisant le profit de tout ce qui s'offre, bon ou mauvais ! Car la connaissance vient de l’expérience. Et le jeune Boudha, ce fils de prince qui échappa du luxe de son château pour échapper au mensonge, pour se faire mendiant, ne dira pas le contraire!
    Comme Alice, Bella met un certains temps à analyser les codes, mais dés qu'elle comprend leur bétise, ceux ci la scandalise et la pousse à l'action! Elle révèle ainsi sa nature généreuse, face à l'injustice et à la méchanceté et à l'indifférence du monde. Cette insolence jubilatoire, mettant à mal notre conception d'une sexualité malade, corrompue, d'où partent les tenants de la domination, à l'heure de metoo, nous fait un bien fou. Mais le message est évidemment bien plus large. Ce film est avant tout un film engagé, bien au delà de son message féministe évident, nous poussant à réfléchir à ce que nous sommes, et ce que nous donnons aux autres.
    Zaza
    Zaza

    5 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2024
    J'ai trouvé ce film très ennuyant, vulgaire et insupportable...je me.suis forcée à rester 1h30 ce qui est un exploit tant ce film est sans intérêt...l'image déformée est désagréable, rien ne m'a plu excepté les tenues de Belle...c'est peu ;-) un calvaire
    antho77570
    antho77570

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2024
    S'il est un film par lequel il est intéressant de débuter la longue et périlleuse aventure de la critique cinématographique, ce pauvres créatures semble être le candidat parfait à tous égards. Je tiens avant tout à remercier mes acolytes sur le chemin du septième art, qui m'ont incités à me lancer et qui se reconnaitront sans peine.

    Par quoi d autre commencer que la performance sans égal d'emma stone, à qui l'oscar de la meilleur actrice ne peut échapper tant elle crève l'ecran. L'actrice s'efface totalement derrière le personnage qu'elle incarne à merveille et qui tranche tant avec le reste de sa filmographie. Ce qui est moins le cas selon mon avis de Mark Ruffalo qui n'est certes pas mauvais, mais du moins pas aussi spectaculaire et dont sa tendance à légèrement surjouer ne m'a pas autant convaincu.

    En ce qui concerne la direction artistique du film, il fait partie de ces oeuvres dont on peut se faire la réflexion qu'il est encore possible à Hollywood de créer sans barrière. Les plans sont d'extérieur sont exceptionnels par leurs compositions fantastiques et invitent au voyage.

    Pour finir, Yorgos Lanthimos nous gratifie d'une mise en scène dont il a tant le secret après la mise a mort du cerf sacré ou encore la favorite.

    En somme un film à découvrir et qui ne laisse pas indifférent.
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