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Aure L
23 abonnés
111 critiques
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3,5
Publiée le 20 février 2024
Dans la lignée de ses précédents, c'est très perché et parfois loufoque mais de nouveau les messages développés sont très profonds : la condition humaine, la place de la femme, les déviances de la science.
Un ovni cinématographique mais dans le bon sens du terme Une vraie claque on ressort de la séance coi on ne sait quoi en penser mais on a été pris dedans du début à la fin c’est un film déroutant mais dans le sens où il fait réfléchir alors qu’il pourrait choquer par les nombreuses scènes de sexe et les mots utilisés mais cela n’est pas le cas. Motion spéciale aux acteurs qui sont tous excellents
Très spécial , mais tient tout à fait la route , 1 ou 2 moments pas très très adroits, une multitude de thèmes, un concept scénaristique assez original, euhhhh Oscar !! pour Emma Stone SVP. Biensure une esthétique marquée assumée et maitrisée . Malheureusemet je ne pense pas que le film plaîra à tout le monde de part son originalité cinématographique , ah et PAS POUR LES ENFANTS SVP. Le film contient beaucoup d'éléments sur lesquelles on peut discuter et débatre autour d'un caffé par exemple et ça j'aime bien .. plus j'en parle au gens plus j'apprécie le film.
C’est vraiment fou ce film! C’est une histoire loufoque d’une créature résultant d’expériences scientifiques dépassant tout entendement éthique, navigant entre comédie burlesque, un peu glauque, et de scènes de sexe longuement lourdingues (limite porno); bref, une intrigue qui finit par une inversion de rôle à faire frissonner !
Avec « Pauvres Créatures » Yorgos Lanthimos surprendra certainement par sa splendeur baroque (difficile de ne pas penser à Fellini et Tim Burton), déstabilisera sans doute par la performance impudique et exceptionnelle d’Emma Stone, choquera peut-être par son propos à la fois ambitieux, burlesque voire grotesque et simpliste de ce nouveau Frankenstein qui se voudrait féministe…. Ce parcours d’apprentissage et d’émancipation, concède-t-il ainsi trop à la forme avec ses décors et costumes somptueux, la répétition de scènes de sexe, l’utilisation « gadget » du fish-eye, l’alternance de la couleur et du noir et blanc ?... A chacun de se déterminer, car ce conte féministe est incontestablement aussi étourdissant que déconcertant…
C’est la première et j’espère unique fois que j’écrirai un commentaire sur un film. Ce film est extrêmement dérangeant et repousse les limites de la perversion. On dépeint des hommes à la recherche de sexe (avilissant) aux détriments des femmes qui elles trouvent une liberté à rendre les hommes idiots et malheureux. C est d’une tristesse, d’une noirceur, j’ai quitté la salle, et pour la 1ere fois de ma vie avant la fin. Je déconseille totalement, c est un film d’épouvante !
Je ne comprends pas comment ce film peut obtenir des étoiles. 10€ pour suivre les délires d’un scénariste et producteur bien torturés. La seule émotion qui vous traversera sera celle qui vous fera quitter la salle, en vous demandant comment vous avez perdu 2h de votre vie, si vous tenez 2h.
Pauvres Créatures est un film que je qualifierais avant tout d'excellent. La chose qui m'a le plus frappé est la direction artistique du film. On est réellement sur quelque chose qui change de l'ordinaire dès les premières images avec le générique du début écrit en petit aux bordures de l'écran sur une "image texture" des éléments du film sur une couette. Au début du film on est dans la maison du docteur Baxter avec quelque chose de frappant au niveau de l'image. Il y a une utilisation très très fréquente du grand angle donnant aux scènes un aspect dérangeant. Cet effet est utilisé très régulièrement dans le film dans cet environnement. La deuxième chose qui frappe est évidemment l'utilisation du noir et blanc. Mais sans qu'on le remarque forcément tout de suite, la couleur apparaît quand Bella va partir de la maison de son "père". Bella est la "femme Frankenstein" victime ou sauvé par une expérience du docteur Baxter. En effet, cet femme s'est suicidé en sautant d'un pont et Baxter l'a trouvé. Il s'avère qu'elle était enceinte et que le bébé n'est pas mort. Le docteur va transplanter le cerveau du bébé dans la tête de la femme pour la "ressusciter". Elle doit donc tout réapprendre, tout en ayant un corps d'adulte. C'est aussi là qu'on voit ce que ça donne avec les caprices et les crises d'enfants dans un corps d'adulte. Bella va un jour partir de son plein gré sans l'accord du docteur ni de son fiancé qui est l'apprenti du médecin. C'est à ce moment là que le noir et blanc va disparaitre. Il symbolisait un emprisonnement et va revenir dès que Bella sera dans une sensation d'emprisonnement. Le film raconte donc l'histoire d'une femme qui se découvre mentalement mais aussi et surtout physiquement. Elle est incarné par Emma Stone qui nous offre une performance plus que remarquable. Emma Stone qui il me semble avait dit qu'elle ne tournerait jamais nu pour un film et qui pourtant a accepté pour ce rôle. L'actrice se dévoile totalement alors que le rôle en demande vraiment beaucoup tout au long du film pour incarner cette femme si spécial. Le docteur est quand à lui incarné par Willem Dafoe qui est évidemment moins présent dans le film mais occupe une place tout de même importante et joue comme d'habitude magnifiquement bien. Je dirais que ce rôle était taillé pour lui. La direction artistique du générique du début est à nouveau là pour le générique de fin et c'est aussi ça qui m'a fait aimer ce film, c'est grâce à son style assumé, avec ces plans fantastiques dans les scènes sur le bateau, et la touche d'inventivité s'ajoutant à la réalité dans Lisbonne, Paris et Londres. C'est donc un film marquant et notable dans la filmographie d'Emma Stone mais aussi du réalisateur Yorgos Lanthimos.
Un film extrêmement réjouissant, entre Candide et Dr Frankenstein. Le début du film rend mal à l’aise, avec une héroïne / enfant qui fait face des hommes clairement prompts à abuser de sa naïveté. Mais son évolution rapide, sa vision du monde si touchante et drôle, et enfin sa force de caractère impressionnante nous la rendent très attachante et enthousiasmante. Enfin, last but not least, les décors baroques / steampunk sont font du film une vraie œuvre visuelle originale.
L’actrice oui, william Dafoe OUI. Mais le reste est ultra bizarre : faut le savoir. C’est pas pour tout le monde. En tout cas pas pour moi. Trop expérimental ert tres barré… y en a qui aiment apriori. C’est osé certes mais j’ai pas accroché. Pour public averti donc.
J'ai détesté ce film, je ne dis que c'est un mauvais film, je comprends qu'il puisse plaire, mais personnellement je l'ai trouvé très glauque, malaisant, long, extrêmement bizarre... Avec tout un passage sur la prostitution que j'ai trouvé déplacé et interminable. J'ai rarement eu envie de me lever au milieu d'une séance pour partir, ça a été le cas tout le long de ce film. Emma Stone est malgré tout excellente.
Dans Poor Things on accompagne Bella Baxter, créature du Dr. Godwin Baxter (« Dieu »), dans sa découverte d’abord du monde puis d’elle-même et de son passé. C’est un film fantastique, qui plaît car très atypique sur le fond (dense d’aventures vécues à travers les yeux d’une jeune femme féministe car libérée des contraintes sociales, on y aborde notamment parentalité, émancipation, liberté de disposer de son corps, violences sexuelles et misogynie) comme sur la forme (noir/blanc par moments, couleurs pastels/saturées par d’autres, magnifiques décors et paysages à l’esthétisme baroque, gros travail sur la musique et les costumes). Petit bémol, le film dure 30 minutes de trop
J ai adoré ce film, ce réalisateur a vraiment un style qui lui est propre. Son monde inventé est totalement maîtrisé, les couleurs et décors sont parfaits (Jeunet et Caro), les acteurs sont géniaux...Emma Stone incroyable, Mark Ruffalo très drôle et Willem DAFOE toujours aussi incroyable dans ses rôles décalés. Du grand cinéma, fait partie des films qui m'ont marqué... 1 à 2 par an. Annette, Titane, Babylon pour les derniers