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GodMonsters
1 293 abonnés
2 645 critiques
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3,0
Publiée le 26 février 2012
Pas mal ! J'aime beaucoup l'ambiance du long-métrage, très dérangeante (et parfois même pesante). Après je suis pas fan, car j'ai été déçu par certains dénouements du film, surtout à la fin. De plus, parfois c'est trop ennuyant, il y a trop de longueur. A voir pour vous faire votre propre avis !
une demi étoile pour la performance de fiennes en schizophrène... épatant de justesse, habité par son role après le rythme est trop lent et ennuyeux et l'on adhère pas à l'histoire....
David Cronenberg explore la schizophrénie de manière intéressante dans ce film à l'atmosphère pesante où la silhouette et le regard perdu de Ralph Fiennes semblent porter en eux le poids de toute une misérable vie. Le film repose surtout sur Fiennes et la façon dont il finit peu à peu par nous donner des bribes d'explications. C'est éprouvant, très épuré mais ça vaut le détour.
Un véritable chef d'oeuvre. La fin est éblouissante. L'acteur principal, Ralph Finennes, ainsi que l'actrice Miranda Richardson sont stupéfiants. Cronenberg met sa caméra dans l'esprit, les yeux et l'âme d'un homme qui a sombré dans la folie. Très impressionnant et sans concession.
Spider, de David Cronenberg et avec Ralph Fiennes, possède un potentiel monstre en raison d'une histoire fortement intéressante. Malheureusement, Cronenberg réussit encore à la gâcher, via une réalisation lente, monotone, ennuyante et suicidaire (il est possible de faire une dépression en le visionnant). La fin, pouvant retourner cela positivement, est d'autant plus mauvaise car ce bon vieux Cronenberg ne trouve rien de mieux à faire que d'employer la manière psychologique et, après 1h30 sur le même ton plat, c'est tout simplement rageant. Décidément, on est loin d'avoir que du bon dans sa filmo.
Spider est un film fascinant qui réussit le tour de force de nous faire comprendre la folie vue de l'intérieur.Viggo Mortensen, l'acteur, est littéralement génial. La mise en scène est d'autant plus convaincante qu'elle est sobre et réaliste. Un vrai suspense psychologique qui vous tient de bout en bout.A voir absolument.
Nul, ennuyant à mourir, j'ai été obligé d'arrêter tellement je n'ai pas accroché: - c'est la seule fois depuis plus de 3 ans que j'arrête un film - j'ai tellement été dégouté que j'en ai laissé une critique la seule d'ailleurs... Pourtant, j'ai été extrèmement tolérant (plus d'une heure de film) vu que c'était un Cronenberg... Mais là, vraiment, soyons sérieux, c'est mauvais... Quand au bout d'une heure, on se pose toujours la question: "quand est-ce qu'il commence ce film?"; C'est qu'il y a un pb! Je laisse le soin aux champions de la critique de vous vanter les qualités techniques de ce film pour "public restreint" et moi, en tant que simple cinéphile, je vous conseille de passer votre chemin. BREF: Même si on me payait, je ne regarderai pas la dernière demi-heure...
Un film atypique ayant pour thème la schizophrénie, doté d'une mise en scène brillante et d'une réalisation soignée. Malheureusement le manque de rythme et la mollesse générale font qu’il est très difficile d'accrocher à ce film plutôt ennuyeux. Les acteurs livrent une bonne prestation et le dénouement est ingénieux mais c'est loin d'être le meilleur Cronenberg.
Je dois dire que ce film est mon préféré et que c'est un grand mal qu'il ne soit pas sorti en salle. Tout d'abord la photographie ma impressioné car elle tres belle et correspond à mes gout. Ralph Fiennes joue tres bien ce schyzophrene (qui se trouve dans ceux non dangereux comparé à d'autres, c'est à dire que ce sont plus des enfants) qui retrouvent peu à peu la mémoire et commence le compte à rebours qui le raménera à l'asile. Il y a d'ailleurs un peu d'humour comme dans tout les Cronenberg. Par contre il faut suivre pour bien comprendre le dénoument de l'histoire et, qui est cette prostitué qui pour lui représente le mal. Le scénario est diabolique et émouvant par rapport à ce personnage. Un film magnifique soit.
Chiant et à l'intérêt ne se manifestant qu'après un bon coup de pelle dans la gueule (ceux qui auront vu le film sauront où je veux en venir !), Spider est le film qui vient titiller le cinéphile en lui disant : "Dis donc, c'est pas le deuxième film archi-fadasse que tonton Cro nous ait pondu ?"... Faut dire qu'après le mauvais ExistenZ, Spider ne fait que nous inquiéter tant la force de la mise en scène du réalisateur se fait absente ! A croire qu'elle a pris ses vacances l'espace de deux long-métrages ! Non mais franchement les gars, soyons crus 5 secondes... On ne se ferait pas lourdement chier avec ce film ? Ca pue le déjà-vu, le Twist est aussi rocambolesque qu'un épisode de Chair de Poule, et, s'il vous plait, ça joue vraiment comme des guenons ! Mention spéciale au môme à qui je souhaitais foutre des tartes en traversant l'écran ! Bon, encore, y a Fiennes, mais il n'est pas ici dans ses grands jours crédidiou... Non, vraiment, fallait que Cronie se reprenne ! Néanmoins, l'histoire de la mère amoureuse de son vilain mari est touchante, jusqu'à ce que ce foutu twist vienne tout pourrir.
Cleg, adulte paumé et surchargé d'angoisse arrive dans la pension thérapeutique de Mme Wilkinson. Il revit sous nos yeux son enfance au milieu de ses parents et la naissance de sa dissociation. Cronenberg nous immerge dans une atmosphère très oppressante : notre héros remplit de façon obsessionnelle et torturée un petit cahier relatant ses souvenirs, ou plutôt ses faux souvenirs où le fantasme du petit garçon vient déformer la réalité. Notre Cleg porte plusieurs chemises, s'enveloppe le torse de papier journal : la remémoration met en branle ses limites corporelles et mentales qu'il tente de combler en tissant, comme lorsqu'il était enfant, une toile. Cronenberg signe un film psy finement décortiqué : notre petit garçon n'a jamais dépassé le stade oedipien où le sexe a été assimilé au meurtre. La maman devient la putain, lui prend la place du père.... Malheureusement tout est trop linéaire, l'ambiance étouffante du début laisse progressivement place au seul jeu de piste du souvenir, tape dans le cliché (le puzzle qu'il détruit) et s'enlise. Cronenberg n'a pas su, comme Lynch par exemple, faire de la psychose une expérience ciné. Il s'est contenté d'aller du point A au point B.
Quand David Cronenberg emmène Ralph Fiennes dans les faubourgs de Londres, résulte un étrange récit métaphysique, un homme à la recherche de lui-même, de sa mémoire. La musique d'Howard Shore venant aggraver le sentiment d'étrangeté et de paranoïa, Fiennes, Gabriel Byrne et Miranda Richardson se retrouvent embraqués dans cette bien sombre enquête. On alterne scènes intenses et longues scènes ennuyantes... Bref, résultat mitigé pour ce maître.
Malgré des personnages travaillés et des acteurs irréprochables (Ralph Fiennes est bluffant et Miranda Richardson incroyable d'ambiguité dans ses 3 rôles), j'attendais plus de l'intrigue dont la conclusion se devine déjà assez rapidement. Cronemberg tourne trop autour du pot à vouloir essayer de tisser ses toiles de gros fils, c'est dommage.