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Redzing
1 113 abonnés
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3,5
Publiée le 6 juin 2014
Traumatisé par un événement survenu dans sa jeunesse, un homme dérangé décide de mener sa propre psychanalyse, en arpentant les lieux de son enfance. Avec son rythme lent et sa réalisation très sobre, ce thriller psychologique en déroutera plus d'un, même parmi les fans de Cronenberg. Néanmoins, "Spider" se révèle intéressant à plus d'un titre. D'une part, Ralph Fiennes joue ce personnage principal tout en retenue, presque sans dialogue, et parvient à porter le film de manière touchante. Par ailleurs, cette plongée dans l'esprit est bourrée d'allégories, de métaphores, et de symbolismes plus ou moins cachés, qui donnent des clés pour saisir une intrigue à plusieurs niveaux de lecture. En somme, "Spider" est peut-être mineur dans la filmographie de Cronenberg, mais il est loin d'être inintéressant.
Spider : Un film assez lent que certains pourrait trouver long et chiant. Mais pas du tout car ce film a du sens. Et pour moi, ce film a une maitrise parfait de son ambiance, son personnage et scénario. Déjà, on retrouve une ambiance assez dark et pesante. C’est assez lourd, froid et malsain, c’est une ambiance 100 % David Cronenberg car il fait beaucoup de film dramatique et forcement noir. D’ailleurs, ça mise en scène est magistrale. Parfaite utilisations des plans larges. Il garde sa ligne de conduite pendant tout le film. Et puis, c’est super bien cadré : sacré travail sur l’ambiance… : rien à dire. Après, le scénario est bien ficelée : une vraie toile d’araignée. Mais, l’histoire est assez tordu et fou quand même. On a du mal à savoir ou on va. Et le film est très psychologique, beaucoup de symbolise. Car, on suit un fou qui va en maison de repos psychiatrie et il commence à repensé à son enfance, mais il y a des trucks pas clairs qui s’installent et on se pose des questions jusqu'à la fin. La fin qui se vaut être un petit twist final donc surprise… Et puis, je mets un point d’honneur à l’interprétation de Ralph Fiennes qui est sensass. Vraiment, il est exceptionnel dans son rôle de malade mentale qui lui colle a la peau, il est criant de justesse : bravo a lui. Donc voila, un rythme lent, c’est le seul obstacle que je vois. Mais moi, j’ai était embarqué et envouté par ce film. Qui vous pose la toile d’un esprit déranger : un film imprégnant.
"Spider" n'est pas le film le plus connu de David Cronenberg mais mérite pourtant d'être vu. Le long-métrage est d'ores et déjà à ranger parmi les films "cérébraux" de son auteur. Point d'effets spéciaux ou de regards corporels, c'est en effet l'âme humaine que le cinéaste vient sonder, ici en l'occurrence la schizophrénie. Le générique, brillant, en donne le ton, en proposant une série variations subtiles autour du test de Rorschach. Cronenberg enchaîne alors avec une mise en scène épurée au possible, ce qui ne l’empêche pas d'être parfois d'une précision millimétrée. On peut saluer d'ailleurs le remarquable travail de Ralph Fiennes qui a véritablement confectionné lui-même son personnage. Cependant, ce n'est pas tant le déroulement lent de l'intrigue qui gêne mais plutôt son côté prévisible. "Spider" est donc un film attendu mais intelligent et globalement efficace.
Sincèrement, j'ai rien compris... Et c'est pas faute d'avoir essayer ! Le délire de spider se mélange avec la réalité, et on arrives plus à discerner le vrai du faux. Malheureusement, certains symptômes de Spider restent sans explications. De plus, le rythme très lent des scènes contribuent à l'augmentation du sentiment d'ennuie et d'incompréhension... Notons cependant le jeu d'acteur de Ralph Fiennes qui est d'une très grande qualité.
Ce film restera pour quelques temps dans mes souvenirs, je crois être assez bon cinéphile et avoir vu déjà un sacré paquet de films et celui ci atteint le sommet de mon top 3 des films les plus ennuyeux. Je ne comprend même pas les notes, je dois dire que n'ayant pas du tout accroché j'en avais oublié toute l'histoire je viens d'en relire le synopsis, mais j'ai dû mené une lutte pour terminer se film, je n'avais même pas le souvenir des acteurs (pourtant bons) qui y jouent. Est-ce moi qui n'ai rien compris je ne sais pas mais je ne trouverais plus le courage de passer mon temps à vérifier si ma première impression étais la bonne ou non en le regardant à nouveau. Désolé pour ceux qui ont aimé, et bon courage à ceux qui vont le visionner.
De retour dans sa ville natale après des années d’internement, un jeune homme souffrant de schizophrénie tente de comprendre les évènements tragiques ayant détruits son enfance. Cronenberg nous invite à suivre le cheminement de ce personnage et à partager ses pensées où se mêlent souvenirs et fantasmes. Dans ces conditions comment faire la part des choses entre la réalité et les divagations d’un homme à l’esprit embrumé? Cette interrogation permanente ne cesse de prendre de l’importance au fil de l’histoire jusqu’au dénouement choquant qui donne rétrospectivement toute sa force au récit. On pourra néanmoins reprocher à Spider son rythme très lent et sa réalisation trop classique.
Un Cronenberg un poil mollasson, visiblement fatigué dans l'intrigue et le scénario même dans le twist final. L'ambiance sinistre et le peu de travail de mise en scène finissent par achever les plus conciliants.
Spider me semble être le moins palpitant des films de David Cronenberg. Bien qu'il ne soit pas inintéressant, ce drame psychologique qui délivre une énergie pesante est difficile à apprécier. On peut tout de même souligner l'ingéniosité de la mise en scène qui préserve le suspense de l'histoire et valorise l'ambiguïté du personnage. En effet, pendant longtemps on se demande si Dennis Cleg alias Spider est considéré comme fou à tort, spoiler: à cause d'un crime familial dissimulé, incarnant ainsi une victime traumatisée par le poids d'un lourd secret, ou si ce même personnage est réellement dérangéspoiler: , à cause d'un traumatisme d'ordre sexuel, qui l'aurait poussé à déformer la réalité et à projeter une part de sa mère dans celui d'une étrangère, comme si la mère et la femme n'étaient pas compatibles dans l'esprit de l'enfant . spoiler: Ironiquement, au moment où Spider prend conscience de la réalité et comprend son crime, il est renvoyé à l'asile, ce qui ajoute une petite satire à l'égard du monde psychiatrique.
Film très très long. S'il y a un message, je ne l'ai pas saisi ! Je n'en pouvais plus alors vers la fin, j'ai accélérer pour voir s'il y avait quelque chose d’intéressant. Finalement, rien. Je ne recommande pas.
Casse-tête mental à la Memento, le long-métrage de Cronenberg s’impose à nous comme un voyage schizophrénique dans l’inconscient de Spider, jeune aliéné au sombre passé. Incarné avec une puissance torturée et inouïe par Ralph Fiennes, ce personnage complexe et fascinant à la fois ne tarde pas à rendre l’histoire intéressante, si ce n’est que quelques longueurs sont tout de même au rendez-vous. Un scénario dont les caractéristiques sont similaires au héros (complexe et fascinant, donc). Si les éléments semblent parfois invraisemblables au premier abord, ce n’est que pour mieux nous manipuler, tel Spider tissant sa toile, et ainsi parvenir à imposer un twist final de haute ampleur. La psychanalyse se trouve, comme dans tout bon film de Cronenberg qui se respecte, au centre de l’intrigue, cette fois-ci à la manière d’un long-métrage de Lynch. On pense à Lost Highway, ou encore Mulholland Drive. Loin des délires viscéraux et charnels de Crash ou autres eXistenZ, Spider s’inscrit ainsi sans problème dans la filmographie au contenu divers et varié de Cronenberg, par la maîtrise de ce dernier à se réinventer dans chaque nouveau long-métrage. Et comme si cela ne suffisait pas, le sexe appartient à l’ordre du dégoût de par le passé stimulant du protagoniste (une prostituée à l’allure pitoyable a remplacé sa mère). De plus, la violence est, fait rare dans un film de Cronenberg, plutôt absente. Ainsi, l’univers de Spider est tout à fait inédit. Brillant par son scénario de qualité, plus complexe qu’il n’y parait, le long-métrage est une composition réussie de flash-backs et de moment de pure imagination, que ce soit dans la tête du spectateur ou dans l’inconscient du personnage principal. Sans faire réfléchir jusqu’à l’indigestion, les indices sont brillamment instaurés dans le récit et n’attendent qu’à révéler la vivifiante réalité.
Difficile d'entrer réellement dans ce drame psychologique, au rythme volontairement lent et à la réalisation épurée. L'immersion est totale dans l'esprit très tortueux de cet homme aliéné, brillamment interprété par Ralph Fiennes. La fin est certes bluffante, mais il faut vraiment être dans des dispositions particulières pour voir "Spider". Les qualités du film sont néanmoins très nombreuses, notamment l'atmosphère sombre et étouffante que David Cronenberg distille dans le récit, et la réalisation parfaite.
Avec Spider, Cronenberg nous entraîne au plus profond de l'esprit d'un personnage psychotique joué avec brio par Ralph Fiennes avec le savoir faire qu'on lui connait. Certes ce film n'est sans doute pas sa plus grande réussite mais il faut reconnaitre que la mise en scène est parfaite au même titre que la photographie et cette ambiance paranoïaque qu'il arrive à insuffler à son film tout le long est fascinante. Même si le rythme est souvent très mou il faut s'accrocher jusqu'au bout au récit puisque celui-ci devient intéressant au fur et à mesure que les minutes défilent jusqu'au dénouement final un poil décevant en vue du reste. Spider n'est sans doute pas le film qu'il faut voir en premier pour s'attaquer à la filmographie de David Cronenberg, pas spécialement inoubliable.