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Un visiteur
0,5
Publiée le 28 août 2014
c'est pas tous les jours qu'on peut voir un film "VIDE"; un bide donc dans thriller psychologique pour critique journalistique qui pense avoir compris l'incompréhensible. à cela ajoutez un piano fatigué et fatiguant et vous avez le meilleur d'un méli-mélo façon bouse.
Pourtant grand fan de l'ouevre de Cronenberg,je dois dire que j'ai été, mais alors très déçu par "spider". J'ai essayé d'entrer dans l'histoire qui m'a, au bout d'environ quarante-cinq minutes, totalement ennuyé et lassé. L'histoire de ce type paumé et plus que perturbé logé dans une maison lugubre avait de quoi mettre l'eau a la bouche.On comprend vite qu'il est arrivé quelque chose de dramatique dans son passé au niveau familial,passé qui le rattape desormais et qui explique sa folie. Mais que s'est il réelement passé.Là repose toute l'intrigue qui se soldera finalement par un denouement innatendu( qui merite toutefois reflexion car ce n'est pas tres clair a comprendre de suite, du moins cela l'a été pour moi). Personnelement, j'ai trouvé ça trop mou,limite soporifique.Le scenario me laisse une impression de deja-vu.Bref, je n'ai pas aimé, meme si j'avoue que le film n'est pas nul du tout.
Après les arcanes du corps, Cronenberg s'essaie avec succès à explorer les méandres de l'esprit humain. En contant l'histoire de Spider, atteint de folie après une expérience traumatisante durant son enfance, le metteur en scène canadien signe une de ses plus belles mise en scène. Isolé dans un quartier londonien où tout part en lambeau (l'usine à gaz voisine, les bâtiments, l'esprit des protagonistes), Spider va explorer son passé dans un environnement chaotique et métallique qui rappelle l'imperméabilité de son esprit. Ralph Fiennes interprète avec une retenue exemplaire cet homme perdu. Quant au traitement du récit, Cronenberg utilise les ressorts classiques de sa filmographie (gémellité, impuissance face à des forces inexplicables) mais aussi les clichés d'Hollywood de l'époque, étonnant pour un film qui fut si difficile à financer. A base de twist et d'enquête, l'histoire révèle en fait la tragédie d'un homme qui devient fou de jalousie contre son père et refuse de voir sa mère devenir sexuée. Grand film psychanalytique et anti-spectaculaire au possible, c'est à nouveau à l'intelligence du spectateur que Cronenberg fait du pied, avec un talent toujours aussi impressionnant.
attention film culte! spider est une réussite à tout point de vue ou presque et nous immerge dans l'atmosphère terrifiante qu'est celle des faubourgs de Londres vus par un fou. Du point de vue du jeu d'acteur, Ralf Fines nous livre là une composition tout simplement géniale, parce que surprenante et d'un réalisme dérangeant: on voit vraiment le fou que voulait nous montrer Cronenberg (ce qui, soit dit en passant n'est pas toujours le cas dans les films qui traitent de la folie). Rien que pour cela le film mérite d'être vu. Maintenant du point de vue de la mise en scène,elle est tout simplement brillante (Cronenberg oblige): David Cronenberg arrive a immerger le spectateur dans la démence de Spider, cela se traduit par une ambiance très glauque, opressante et extrêmement travaillée. L'intrigue va au rythme très lent (parfois trop) des pensées tourmentées du personnage principal, et c'est ce qui donne un résultat dérangeant et sombre, idéal pour ce genre de films. En bref, Spider est un film très réussi même s'il a quelques longueurs (bénines face au travail de mise en scène) qui, toutefois, malmène le spectateur, et c'est ce qui fait son charme. A voir absolument!
Vraiment pénibles, pour rester poli, ces films sans action, sans parole, sans jeu d'acteurs. Le scénario est plat. La musique sordide. Tout ici inspire au suicide. À éviter, surtout les jours de cafard.
Amis insomniaques, voici clairement le remède à vos maux : du cronenberg. Suite à mon épreuve neurologique avec "A History of violence", j'ai voulu retenté une expérience avec ce Spider...c'est pas possible, je ne lis que des éloges à propos du "Maître", et je crois lire également que ce film est l'un de ses meilleurs, c'est obligé j'ai raté quelquechose me dis-je...malgré le dicton c'est promis, pour moi ce sera 2 sans 3, on divorce. 2ème film totalement insipide, assomant, au rythme cardiaque d'une marmotte qui hiberne, plus mou tu meurs, qui devrait soit être remboursé par la sécurité sociale, soit être vendu en dvd avec une corde et le numéro direct du SAMU pour qu'il vienne vous réanimez d'urgence suite à la visualisation du "chef d'oeuvre" (lol) . Ici, avec Spider, on en vient presque à être content de voir une actrice toute mimi se prendre un coup de pelle en pleine tête, enfin sauf si vous trouvez magistral, ingénieux et trop intéressant de bloquer 5 minutes sur un malade mental qui n'arrive pas à lever la jambe pour monter un trottoir bien entendu! Une chose est claire, moi pas.
Cleg, adulte paumé et surchargé d'angoisse arrive dans la pension thérapeutique de Mme Wilkinson. Il revit sous nos yeux son enfance au milieu de ses parents et la naissance de sa dissociation. Cronenberg nous immerge dans une atmosphère très oppressante : notre héros remplit de façon obsessionnelle et torturée un petit cahier relatant ses souvenirs, ou plutôt ses faux souvenirs où le fantasme du petit garçon vient déformer la réalité. Notre Cleg porte plusieurs chemises, s'enveloppe le torse de papier journal : la remémoration met en branle ses limites corporelles et mentales qu'il tente de combler en tissant, comme lorsqu'il était enfant, une toile. Cronenberg signe un film psy finement décortiqué : notre petit garçon n'a jamais dépassé le stade oedipien où le sexe a été assimilé au meurtre. La maman devient la putain, lui prend la place du père.... Malheureusement tout est trop linéaire, l'ambiance étouffante du début laisse progressivement place au seul jeu de piste du souvenir, tape dans le cliché (le puzzle qu'il détruit) et s'enlise. Cronenberg n'a pas su, comme Lynch par exemple, faire de la psychose une expérience ciné. Il s'est contenté d'aller du point A au point B.
Lente immersion dans la folie d'un homme. Quel est le vrai dans ces souvenirs ? Où se situe les mensonges ? Les déformations de l'histoire dans ce passé torturé du personnage ? Bref, chacun à la sortie de ce film peut avoir une version différente de l'histoire, en focntion de ce qui touche le spectateur et de sa manière d'être. Bref, un joli tour de passe passe de Cronenberg.
J'ai regardé ce film en DVD avec mon épouse. Elle a tenu 20 minutes, moi j'ai été plus patient, je suis allé jusqu'au bout. Bon, pour être franc, en léger accéléré pendant pas mal de scènes. Pour résumer : une grosse déception. Une histoire qui aurait pu être intéressante mais qui a été très mal exploitée. A oublier.
un film formidable porté par ralph fienes la realisation subtil de cronemberg et la musiqu de howard shore. un petit bijou tortueux imposant immediatemen un second visionnage pour l apprecier a sa veritabl valeur
Je n'ai rien contre les films où au niveau du scénario il ne se passe pas grand chose. Mais il faudrait au moins une compensation ailleurs... mais là il n'y a rien. Pourant Fiennes est bon. J'ai rarement regretté autant d'avoir payé ma place au ciné. Le genre de film pour lesquels on se dit bêtement "tout cette énergie et cet argent pour ça" ou bien "même moi je ferai mieux!"
Le défaut principal de ce film est certainement sa lenteur. Le scénario est un peu trop minimaliste... même si, après-coup, on peut recoller les éléments qui ne nous avaient pas paru si importants au premier abord. Au final l'histoire se tient donc , mais on s'ennuie souvent. La qualité de la réalisation nous tient éveillés de justesse.