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Arthur Brondy
227 abonnés
974 critiques
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3,0
Publiée le 30 décembre 2023
Keith vit simplement et mise sur une entreprise que les financiers de Wall Street ont décidé de détruire. Il incite ses followers à miser eux aussi sur cette entreprise et à défier les lois de la finance. Une histoire vraie pas banale mais pas très passionnante d’un point de vue narratif.
Une comédie légèrement dramatique, nécessaire pour comprendre le monde Boursier de nos jours ! avec de très bons acteurs, pour un scénario efficace, basé sur une histoire vraie !
Dumb Money parle de finance mais pas que. Du coup, le film utilise un jargon spécifique et on pense alors que l’on ne va rien y comprendre. Et pourtant… Inutile d’être un loup de Wall Street. C’est intelligemment expliqué et ouvert à tous. C’est en ça que Dumb Money est d’abord intéressant.
Puis, il faut dire que le film de Craig Gillespie regorge de personnages en tous genres : des travailleurs et étudiants pour qui l’argent est important mais bien trop rare d’un côté ; de l’autre, des financiers et investisseurs pour qui l’argent est également important mais bien présent dans leur vie et pour qui tout cela n’est qu’un jeu.
On découvre ainsi avec intérêt les ramifications d’une activité menée à prendre de l’ampleur et lancée par un internaute depuis le fond de sa cave. Toute cette histoire est livrée avec des touches d’humour bienvenues et des saillies très drôles. Le casting, sans faute, y est pour beaucoup.
Craig Gillespie montre aussi une histoire qui, au début, ne fait pas grand bruit avant de devenir l’une des plus médiatisée outre-Altantique. Pour cela, il utilise des images réelles de bulletins d’informations ou de mèmes partagés sur les forums par les utilisateurs de Reddit et crée ainsi une émulation autour de l’histoire comme ce fut le cas en réalité.
Enfin, Dumb Money jongle parfaitement entre l’humour, la dérision et le sérieux de son propos. Le dernier tiers est à la fois drôle, galvanisant et touchant. Le film se conclut, fidèle à ce qu’il a été durant 1h45, à savoir un film divertissant, engagé et intelligent.
Dumb Money c'est le nom dont Wall Street affuble les petits porteurs avec toute la suffisance dont sont capable les traders qui n'ont pas envie de partager le gâteau. Notamment en misant de façon cynique et évidemment cupide sur les fermeture d'entreprises. Mais des fois comme ici, et cette histoire est réelle, la machine à cash bien huilée et exclusive des fonds d'investissement se grippe et les profits ou les banqueroutes changent de main. Ce qui il faut bien le reconnaître est plutôt jubilatoire.
Basé sur une histoire vraie, le film essaye de rendre compréhensible les mécanismes de la bourse et plus particulièrement des ventes à découvert et y parvient seulement partiellement. Cette lutte de David contre Goliath est un peu trop manichéenne à mon goût, même si elle est jouissive puisque je suis du côté des petits porteurs, ancrés dans une vie quotidienne concrète et réelle, et non des fonds d’investissement, totalement hors sol. La réalisation manque d’originalité. Par contre, à noter, la créativité de l’affiche du film, provocatrice, mais qui résume bien ce que pense la population du camp d’en face : Wall Street.
L'idée que des petits actionnaires puisse faire fortune à la bourse en se federant pour faire évoluer le cour d'actions, et en misant à contre courant des tendances est intéressante. Maintenant Dans la forme c'est le stéréotype des nouveaux film 15-25 ans américains, ultra formaté, all inclusive, avec utilisation abusive de screenshots et emoji.... Clairement orienté anti-boomers, anti-capitaliste, le film n'est même pas drôle et navrant de nullité: malaise.
Tout est centré sur DANO qui focalise l'attention ("Chaton rugissant qui fait la pluie et le beau temps en bourse")! Cette histoire est assez bluffante mais ne valait peut-être pas une version cinéma. La réalisation a fait le choix de s'attarder à la fois sur la technique financière (et laissera beaucoup de monde sur le carreau) et sur les réseaux sociaux (avec beaucoup trop de clips médiatiques-télévisuels). C'est un peu indigeste mais comment traiter autrement un geek qui fera le buzz grâce à ses conseils sur internet...
J’avais suivi un peu de loin cette histoire de GameStop, Roaring Kitty et autres hedge funds à l’époque (pas si lointaine). Quand j’ai vu qu’un film était en préparation sur cette affaire - avec ce casting alléchant - j’étais très emballé. Alors ok, Dumb Money ne réinvite pas le genre - et je crois que ce n’est pas son ambition - mais le film est un équilibre parfait entre compréhension du système financier et pur divertissement à l’américaine. Et je m’attendais tout à fait à ça. J’ai eu l’impression de reconnaître The Social Network (2010) à certains moments. Un très bon moment.
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C'est probablement un film intéressant pour celui qui s'y connaît au moins un peu dans le marché boursier. Sinon, on comprend simplement que l'acteur principal a eu le nez creux en pensant à une action et que les petits bousiers l'ont suivi. Rien de plus.
Un sujet complexe et réservé mais très bien traité dans son ensemble qui deviens alors très intéressant et à la portée de tout le monde. Captivant dans son histoire, personnages pertinents et ancrés dans l'ère d'aujourd'hui. Beau parallèle avec l'histoire vraie et les archives à la fin.
conçu comme un documentaire, cette trépidante fiction nous plonge dans les affres de vies de cupides milliardaires ruinés comme de modestes boursicoteurs comblés à millions. on se régale de la diversité des milieux sociaux et des cultures d'investisseurs avertis jouant au plus fin avec la logique boursière et sa régulation toujours Imparfaite.
L'intérêt de Dumb Money repose sur la quête de revanche contre le monde de la finance de la population américaine de 2009. Moins largement en France, un président ayant été élu sur cette phrase, on peut imaginer l'intérêt réel du public de voir payer la finance dans un film.
Ainsi, l'intrigue repose sur un combat entre l'argent des cons (la population qui met ses économies en bourse par eux-mêmes) et l'argent de la finance (des entreprises de capital-risque et/ou fonds vautour ayant fait des alliances). Si on comprend tout à fait le leitmotiv des américains revanchard de 2009, on a plus de mal à comprendre ce cartel de la finance, construit autour de la volonté de vaincre les pauvres (et le short-squeeze) et qui peine encore plus à nous convaincre avec Robinhood. Toutefois, les quelques joutes verbales et certains moments sont croustillants et d'un intérêt certain.
Un peu trop manichéen pour moi mais jouissif, voir même émotionnel (une voisine en a pleuré à la fin). Il y a un méchant qu'on aime tous détester et disponible à détester : il prend l'habit et on a plus qu'à lui jeter des tomates si vous aimez ça.
Un film très rhétorique copiant The Social Network pour persuader de l'importance de son sujet. Mais finalement la subversion du film est à l'image de la richesse de ses personnages : seulement théorique. On retiendra la performance de Paul Dano pour apporter un peu d'âme à ce film qui ne devrait pas faire naître de passion pour la finance...
Paul Dano + Shailene Woodley toute calme + Seth Rogen sans pour une fois le beau role, et en plus un Dane Dehaan ebouriffé, c'est le genre de film où on se sent bien, même si comme The Big Short avec l'impitoyable charabia financier on se sent un peu largué, on assiste quand même à un joyeux bordel ou les supers riches serrent les fesses et ça fait toujours plaisir. A voir, donc !