Ils ont fait trembler Wall Street en investissant sur sur game stop , une boite de jeu vidéo en pleine chute économique. D’un côté keith gill un petit youtubeur boursicoteur qui entraîne avec lui plusieurs jeunes étudiants pour investir dans cette boîte qui coule , de l’autre, les géants boursiers qui avaient fait l’inverse et qui se sont retrouvés à perdre plusieurs milliards.. au delà de l’improbable histoire vraie,l’intérêt c’est le retour de Paul Dano ! On avait oublié combien cet acteur était talentueux tellement il avait disparu !
C'est Zone Interdite à Wall Street. Pas d'enjeu. Pas d'émotion. Le style docufiction qui se termine avec les inévitables cartons et inserts nous expliquant comment ça s'est fini dans la réalité. Le tout enrobé d'une mise en scène à l'arrache, très mode, qui nuit en fait au récit. Compte tenu du casting et du sujet, une déception.
Le film traite de manière humoristique un sujet bien trop sérieux pour en être ainsi. Pas un seul disclaimer sur les risques d'investir toutes ses économies sur une seule action. C''est le culte de la bourse casino et des raccourcis finance = méchants. Sans aucune portée éducative. Le film omet les milliers de particuliers qui ont perdu leurs économies en achetant au plus haut.
L'idée que des petits actionnaires puisse faire fortune à la bourse en se federant pour faire évoluer le cour d'actions, et en misant à contre courant des tendances est intéressante. Maintenant Dans la forme c'est le stéréotype des nouveaux film 15-25 ans américains, ultra formaté, all inclusive, avec utilisation abusive de screenshots et emoji.... Clairement orienté anti-boomers, anti-capitaliste, le film n'est même pas drôle et navrant de nullité: malaise.
L’histoire vraie de Roaring Kitty (Keith Patrick Gill de son vrai nom), un analyste financier et youtuber de 35ans qui, en pleine pandémie de Covid19, a fait le pari de miser sur GameStop, une franchise de magasins de jeux vidéo au bord de la banqueroute. Ses prévisions financières et ses conseils sur un forum de Reddits vont affoler la toile et motiver de nombreux boursicoteurs amateurs à miser eux aussi sur cette entreprise, sauf que cela ne sera pas sans conséquence pour Wall Street et certains fonds spéculateurs qui avaient misés contre GameStop dont la fin était annoncée…
Il n’est pas surprenant qu’Hollywood ait voulu adapter cette improbable histoire vraie (tiré du bestseller "The Antisocial Network" de Ben Mezrich), celle de parfaits amateurs, parfois prolétaires, qui se sont lancés dans une guerre face aux requins de la finance. L’histoire en elle-même est assez jubilatoire, assister à ce bras de fer entre David contre Goliath, à travers une critique au vitriol du monde capitaliste.
L’ennui, c’est que Dumb Money (2023) se repose bien trop souvent sur ses acquis, la culture internet et le charabia de la finance (sous couvert de vulgarisation), si bien que les ¾ du temps, on a cette désagréable impression de rester sur la bas côté et d’assister à un jeu de massacre auquel on ne se sent pas concerné ou auquel on n’aurait pas été convié.
L’ensemble s’avère finalement très classique dans son ensemble, malgré un sympathique casting (Paul Dano, Shailene Woodley, Vincent D'Onofrio, Seth Rogen & Sebastian Stan), sans doute aurait-il été plus profitable d’en faire un documentaire, afin d’approfondir le sujet et éviter ainsi les digressions.
Un film très rhétorique copiant The Social Network pour persuader de l'importance de son sujet. Mais finalement la subversion du film est à l'image de la richesse de ses personnages : seulement théorique. On retiendra la performance de Paul Dano pour apporter un peu d'âme à ce film qui ne devrait pas faire naître de passion pour la finance...
L'intérêt de Dumb Money repose sur la quête de revanche contre le monde de la finance de la population américaine de 2009. Moins largement en France, un président ayant été élu sur cette phrase, on peut imaginer l'intérêt réel du public de voir payer la finance dans un film.
Ainsi, l'intrigue repose sur un combat entre l'argent des cons (la population qui met ses économies en bourse par eux-mêmes) et l'argent de la finance (des entreprises de capital-risque et/ou fonds vautour ayant fait des alliances). Si on comprend tout à fait le leitmotiv des américains revanchard de 2009, on a plus de mal à comprendre ce cartel de la finance, construit autour de la volonté de vaincre les pauvres (et le short-squeeze) et qui peine encore plus à nous convaincre avec Robinhood. Toutefois, les quelques joutes verbales et certains moments sont croustillants et d'un intérêt certain.
Un peu trop manichéen pour moi mais jouissif, voir même émotionnel (une voisine en a pleuré à la fin). Il y a un méchant qu'on aime tous détester et disponible à détester : il prend l'habit et on a plus qu'à lui jeter des tomates si vous aimez ça.
Une histoire qui pourrait rappeler une arnaque élaboré par des loosers sauf que c'est légal et que les loosers gagnent (ou presque !). Une histoire Incroyable mais Vrai comme l'aime l'Amérique avec une sujet difficile à filmer : le boursicotage et les tergiversations financières. Mais il y a deux soucis, la première est de réussir à minima d'expliquer cette affaire, le pourquoi du comment comme on a pu comprendre dans d'autres films abordant Wall Street, puis enfin, le genre comédie plus assumé avec des dialogues plus pointus et des passages au moins drôles de temps à autres. Malheureusement Craig Gillepsie s'engonce dans un rythme monocorde soporifique, jamais il arrive à transcender son sujet, ni ses personnages par ailleurs. On passe d'un personnage à l'autre, plus ou moins pauvre qui suivent leur gourou influenceur, ils sont tous biens sous tous rapports, sympas et mignons et oui ils ont droit de toucher du doigt un bout de rêve. Même les milliardaires ne sont pas antipathiques, chacun joue ses cartes. Le réalisateur ne semble pas inspiré par ce film, tout est bien fait mais de façon très scolaire, sans envie et même sans panache. En conclusion une histoire intéressante un casting quatre étoiles mais un film ennuyeux et des personnages trop lisses. Site : Selenie.fr
Un peu trop de jargon du monde de la finance qui cache une sympathique histoire de David contre Goliath avec un excellent Paul Dano et des personnages touchants.
Le réalisateur de «Moi, Tonya» et «Pam & Tommy» met en scène ce David vs Goliath virtuel. Ou comment un petit Youtubeur et des investisseurs particuliers vont faire face à Wall Street et faire basculer cet équilibre inégalitaire où les puissants étaient jusque-là aux commandes.
Une histoire intéressante accompagnée d'un bon casting, mais un film dont le traitement narratif (à coups de morceaux de R'N'B assommants notamment) m'a laissé plutôt de marbre, déjà-vu et manquant de profondeur par moments.
Dans un genre similaire et récent (et plus réussi), revoyez-vous plutôt «The Big Short» d'Adam McKay, dont ce film s'inspire clairement, mais n'arrive pas à sa hauteur.
Une comédie légèrement dramatique, nécessaire pour comprendre le monde Boursier de nos jours ! avec de très bons acteurs, pour un scénario efficace, basé sur une histoire vraie !
Dubitatif.....Les évènements historiques sont retracés dans cette comédie burlesque, où l' humour semble avoir pris le pas sur l'objectivité, comme si la recherche de faire le buzz auprès d'une majorité de jeunes, voire très jeunes il faut le dire, a été prioritaire. Rien à dire sur un casting de bon niveau, mais pas très à l'aise avec les termes techniques propres à ces brassages d'ordres d'achats et de ventes, constituant plus un imbroglio financier, qu'une évocation accessible, même si bardée répliques faciles, dans des climats euphoriques, des moniteurs à profusion aux graphismes accrocheurs, et un volume sonore insupportable.....!!**
Fort de son casting emmené par l’excellent Paul Dano, le film de Graig Gillepsie revient avec punch et humour sur l’affaire GameStop qui vit avant tout du bruit aux USA. Une connaissance du jargon boursier est certes un atout mais « Dumb Money » offre un éclairage assez clair pour permettre à tout en chacun de s’intéresser et/ou de s’informer sur la guéguerre que se sont livrés, au moment du Covid, petits investisseurs et fonds spéculatifs professionnels autour de cette enseigne de magasins.