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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 août 2007
Hop j´ai pu l´acquerir pour 10€ donc je me le suis maté vite fais et donc :
C´est vraiment une perle, assez etrange il est vrai mais au combien beau! Mickey Rourke est super impressionant avec sa voix super douce et son calme, et c´est l´exact opposé de Dillon, genial en "petite frappe", impulsifet bagarreur qui veut à tout prix ressembler à son frere mais qui ne le pourra jamais. Les decors sont bien foutus, ambiance de la ville assez sale (surtout lors de la scene de combat du debut). Parlons en d´ailleurs de cette scene, tout bonnement superbe a mon gout, assez artistique dans sa forme et meme pmlutot realiste, les potes n´attendent pas derriere comme des cons mais se battent aussi en arriere plan. La BO ne m´a pas marquée plus que ça mais peut-etre qu´une seconde vision me la fera apprecier. Les persos secondaire tout extras aussi surtout Hopper en pere soul (m´a rappelé un peu le franck de Blue Velvet, mais alors un tout chtit peu), Cage et sa coupe ^^ et Chris Penn en brute.
La fin m´a soufflé, je ne m´y attendais pas de cette maniere
La première partie du film est rythmée et bien menée, en revanche la seconde moitié traîne en longueur, en devient même monotone. L'impressionnant casting (Dillon - Rourke - Hopper - Cage - Fishburne...) sauve les meubles, le film n'en reste pas moins ennuyeux.
tombé dessus de la façon la plus hasardeuse qui soit, et attiré simplement par le "modeste" nom coppola, et là que pour faire la transition entre deux autres films lors d'un festival.Ma surprise n'en fut que plus démesurée, lorsque 30 min de film passé je penssais avoir déjà atteind le paroxisme de l'hallucination.Car c'est bien en ça que tient "rusty james":des plans tels que ceux du club de jazz, de la silhouette du chat ou encore l'embriquement des arches dans le reveil sous le pont reussissant a creer une atmosphère et un vertige qui m'ettait encore jusque là inconnus.De plus il va sans dire que l'histoire aussi banal peut-elle etre au cinéma est magnifique. Un Matt Dilon arpentant la nuit dans le sillage de son ainé, et passant à coté de tout, recherche en vaint ce qui fit la gloire de "motorcycle boy" de l'époque des gangs. Le film profite de ce qu'il est pour en plus d'effectuer une évidente critique sociale, établir un bilant de l'impact de l'alcool: Rusty regardant de très haut l'heroine et ses effets nefaste, ainsi que l' alcoolisme de son père sans se rendre compte que ce père pourait etre le reflet de son futur.
Un film atypique et inclassable qui décrit parfaitement le mal être des adolescents des 80's. Constamment jugé inférieur à la génération précédente, ces jeunes éprouvent un mélange de fascination et de quête de liberté à l'égard de leurs ainées. En effet ses sentiments peuvent se ressentir à travers les yeux du jeune Rusty James. Jeune loubard, Rusty voue un véritable culte envers son fréré le charismatique Motorcycle Boy, il passe son temps à se battre et à trainer avec son "gang" dans l'espoir de reconnaissance. Vous l'avez compris "Rusty James" c'est avant un relation compexe entre les deux fréres mélant nostalgie, fascination, désir de célébrité. Un film innovant en noir et blanc à classer à part dans la filmographie de Coppola à coté de Outsiders. Un film qui vaut le coup d'oeil pour son casting cinq étoile ou plus(Dillon,Rourke,Lane,Hopper,Cage,Laurence,Fishburne) où Dillon mais surtout Mickey Rourke livre des performances inoubliables. En effet Rourke y trouve peut-être son plus beau rôle. Un beau film au lyricme important qui marqua une génaration de jeunes.
Une merveille ! que dire, tout est parfait : la mise en scène, la photographie, le jeu des acteurs (petit clin d'oeil à Sophia Coppola, si, si qui joue le rôle de la soeur de Diane Lane), la musique (S. Copeland, LE batteur de Police)... C'est sans doute le film que j'ai vu le plus en VHS. Il m'a été donné de le voir dans un bus scolaire en 91, avec des élèves qui étaient en option Photo, du lycée où enseignait ma mère. J'avais 14 ans, ils en avaient 17 ou 18, merci à ces grands frères de quelques jours qui resteront toujours dans ma mémoire... comme Rusty James. Bravo à F.F Coppola, et chapeau bas (jeu de mot, comprenne qui pourra) c'est pour moi un des meilleurs films réalisés à ce jour (avec le très récent "Control" d'Anton Corbjin) Merci à tous ceux qui se reconnaitront et que je n'ai pas vu depuis. Petite annecdote c'est aussi le film préféré de Jan Kounen (confidence du réalisateur...)
Lorsque j'ai pris Rumble Fish dans la tronche, j'avais 13 ans. Je suis resté dans la salle de cinéma toute la journée pour le revoir et le re-revoir encore, à lépoque, tellement je n'en revenais pas. Mon Dieu, que venais-je donc de voir, de vivre ? Quel monde souvrait à moi après ça ? Warhol, Cassavetes, Jarmush, blabla Un condensé arty mais pas que, un truc magistral, généreux et intelligent en même temps, comme on ne peut même pas lespérer dans ses rêves de cinéphile les plus fous. Par la suite, on se le matait entre potes le mercredi après-midi ou le vendredi soir sans arrêt, dès que jai pu me le procurer en vidéo. Jai rendu 2 ou 3 potes accros aussi, gniark gniark. Au final, cest le film que jai le plus vu. Et donc mon préféré aussi, bien sûr !
(désolé pour cette critique pas du tout critique, mais ce film est avant tout une partie de ma vie, donc )
Super film de Francis Ford Coppola. Le noir et blanc rend le film plus fort, plus captivant. Juste les poissons sont en couleurs. Matt Dillon est parfait en caïd qui grandit dans l'ombre de son frère parti depuis. Mickey Rourke est parfait en frère énigmatique et charismatique. Dennis Hopper, Nicolas cage, Laurence fishburne et Diane lane complète ce casting.
C'est la tragédie de la jeunesse déshéritée. Rusty James est né du mauvais côté de la rivière. Il enchaîne connerie sur connerie ; il fait d'ailleurs plutôt bien. Son immaturité prolongée a pour vertu d'éloigner l'instant douloureux de la prise de conscience de sa condition. Quitte à foncer dans un mur, autant s'en rendre compte le plus tard possible, n'est-ce pas ? Son frère, lui, sait déjà que sa route ne mène nulle part. Il a déjà perdu goût aux sottises de la jeunesse, aux bandes et aux bagarres. Bien qu'empreint de mélancolie, il semble accueillir avec sérénité son funeste destin. La fatalité va inexorablement le mener à l'alcoolisme de son père, à moins que... Il y a toujours une porte de sortie.
Coppola filme ses personnages avec tout le brio dont on le sait capable. La magnifique photographie en noir et blanc sublime leur misère autant que faire se peut, tout en y glissant des bribes de couleur comme de minces espoirs. On se prend d'ailleurs à cette espérance illusoire, tant ces personnages sont beaux et justes.
Pour vous dire, j'ai créé un compte exprès pour faire la critique de ce film, que je trouve franchement génial. Mikey Rourque bien sûr nous fait une prestation de toute beauté,il n'aurait même pas besoin de parler pour nous faire retranscrire ce malaise indéscriptible (dont il est victime ou acteur?) le fait est que je me retrouve totalement dans ce personnage, d'où peut être mon coup de coeur pour ce film. Tout est subtil et symbolique, la scène du père et de ces 2 fils, Rusty James et Motorcycle boy, dans le bar est pour moi culte : "Mal distribué dans la pièce, né à la mauvaise époque et encore pas sur la bonne rive, étant parfaitement apte à prendre ses désirs et à en faire une réalité, mais ne trouvant rien qu'il puisse désirer. Quand je dis rien, c'est rien". A cette seule phrase se résume le film où Mr Francis Ford Coppola signe un véritable chef d'oeuvre après The Godfather. La fin est également émouvante et touchante avec la passage de relais entre les 2 frère, et la moto comme symbole des clés de la liberté.