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Un visiteur
1,0
Publiée le 1 février 2013
Ce film confirme une fois de plus à quel point Coppola est mauvais dans le registre intimiste. Il nous a concocté un long clip ultra-branchouille en noir et blanc, bouffi de prétention et parfaitement expurgé de toute émotion authentique. Impossible d’éprouver la moindre empathie pour le petit frère dont Matt Dillon fait un bellâtre à la limite de la débilité mentale. Difficile de supporter plus de trente secondes le cabotinage du grand frère façon lost generation campé par Mickey Rourke qui ne sort de sa catatonie que pour débiter des platitudes d’un air supérieur et mystérieux. Peut-être que son détachement de grand sachem sentencieux n’est pas très compatible avec son ego de vedette de quartier. Peut-être aussi que le regard du spectateur est trop hypnotisé par sa coupe mal coiffé travaillé à la micro-mèche près, allez savoir. Quoi qu’il en soit, une photo aussi belle plaqué sur un propos aussi artificiel et aussi niais, voilà qui repousse considérablement les frontières du ridicule. Je mets quand même 1 étoile et pas une demi-étoile pour la qualité de la photo.
Excellent film de société, tourné exprès en noir et blanc. Rusty James a repris la bande de son frère aîné, Motorcycle boy, parti quelque temps en Californie. Mais les combats déjà inutiles deviennent dangereux et lorsque Motorcycle boy revient, il se détache de ce passé. Pourtant, l'officier de police de la ville ne le lâche pas d'une semelle, décidé à en finir avec cette 'racaille'. La musique est superbe.
Rusty James constiutue un film totalement à par entière au charme envoutant.On est d'emblé saisi par la beauté plastique du film et sa photographie qui nous plonge direcetment dans l'univers trouble et véneneux de Rusty James.Mickey Rourke ainsi que Matt Dillon y trouve des rôles à la hauteur de leur talent et resplendissent dans ce film desenchanté.Un film profond, sombre et trouble sur la recherce de sa propre identité, sur la jeunesse, son exclusuion de la societé.Un Coppola imanquable.
Un casting mythique pour une sublime histoire sur la représentation des icônes et de soi-même, de très belles images en noir et blanc, Mickey Rourke plus charismatique que jamais et nous touche droit au coeur!!! Chef d'oeuvre!! Tu seras toujours le plus fort motorcycle boy....
Rusty James est un film méconnu du grand public qui compte pourtant parmi les plus réussis de son réalisateur. Francis Ford Coppola nous démontre une fois de plus toute l'étendue de son savoir-faire : le superbe noir et blanc et la mise en scène inspirée sont là pour en témoigner. Mais il possède également, sans conteste, un vrai talent de conteur ! Il nous entraîne très vite dans cette histoire troublante et insolite qui n'a rien moins que l'étoffe d'une légende urbaine : celle du « Motorcycle Boy » et de son jeune frère Rusty James. Les personnages nous touchent par leur solitude et leur mélancolie. Le magistral jeu des acteurs nous impressionne : la retenue de Mickey Rourke, l'énergie de Matt Dillon sont saisissantes. Les deux acteurs, parfaits, côtoient un Nicolas Cage et un Dennis Hopper en grande forme qui incarnent leurs personnages avec brio. La musique, sans laisser un souvenir impérissable, remplit bien sa fonction. On ne regretta qu'une scène de mauvais goût dont l'auteur aurait pu s'affranchir. Pour conclure, l'œuvre dégage une certaine poésie et possède une indéniable originalité. Ceux qui ne l'auraient pas encore vue savent ce qu'il leur reste à faire !
L'intrigue peut se résumer à "la fureur de vivre" à Tulsa au début des années 80. Le film surprend par sa forme en N/B impressionniste et la qualité des interprétations des acteurs (Matt Dillon, Mickey Rourke, Vincent Spano, Diana Scarwid, Nicolas Cage, Fishburne, Dennis Hopper, Diane Lane, Sofia Coppola). Mais encore par la richesse des allégories visuelles qui parsèment le film : le temps dévoreur de vie (nuages passés en accéléré, horloge qui avance rapidement ou inexorablement) ou qui est en suspens (horloge sans aiguille), les protagonistes sont souvent à la croisée d'un carrefour (ils semblent être perdus, sans possibilité de choisir une destination), mais encore ces poissons (qui donnent le titre au film "Rumble Fish") que l'on voit en couleur, puisqu'étant la seule chose que Motorcycle Boy peut voir en couleur (étant donné son daltonisme aigu). Tout cela concourt à faire de ce film une oeuvre unique, qui transcende son sujet ! Coppola signe ici une oeuvre intemporelle et son film le plus abouti cinématographiquement parlant. Un pur joyaux cinématographique digne de figurer parmi les oeuvres majeures du cinéma mondial au XXème siècle.
Coppola se dévoile ici avec un théme qui lui tient à cœur : la relation entre fréres. Les acteurs sont vrais, ainsi on s’attache immédiatement à leurs personnages, ils rendent l’histoire belle et très touchante. Enfin la petite « bizarrerie » des poissons en couleur dans un film en noir et blanc apporte un peu plus de charme.
rusty james est un film presque méconnu de coppola mais qui reste parmi l'un de ses plus grands sans oser rivaliser avec les parrains ou apocalyps now. l'histoire a pour décor les quartiers poisseux d'une bourgade américaine possédée par l'influence omniprésente du motorcycle boy, mickey rourke flamboyant de prestance et de charisme revient au pays a la surprise de tous. son frere matt dillon puéril et impulsif ne reve que d'une chose, devenir le motorcycle boy. cette fresque ineffable a l'image d'un conte moderne est dotté d'un lyrisme dans la mise en scene et d'une beauté photographique en noir et blanc. l'ensemble est soutenu par un casting magnifique dennis hopper en avocat au chomage noyé dans l'alcool est exellent. a voir et surtout a revoir.
Rusty James m'as troublé . Histoire d'une famille au fond du gouffre, Pere Alcoolique, Mere absente, et les deux freres "caïds". Destin tout tracé, Fin tragique. Mickey Rourke s'est completement mis à la place du Motorcycle Boy . Son calme, sa dexterité, m'ont impressioné. C'est vraiment dommage qu'il ne soit pas assez connu, car Coppola a fait, une vraie oeuvre pércutante qui mérite d'etre vue, pour réfléchir sur les liens familiaux et l'aspect de liberté. Je n'ai pas parlé de Matt Dillon car il n'y à meme pas de mots pour définir son talent d'acteur.
Rusty James est un film mineur dans la filmographie de l’américain, et c’est pas cette simplicité que le film ébloui. Les deux personnages, tant celui de Rusty James que de Motorcycle Boy porté par l’élégance, la non-chalence et la naturalité de Mickey Rourke sont extremement biens écrits. On retrouve, dans la mise en scène, quelques éléments qui font la marque de Coppola (le noir et blanc parsemé de quelques couleurs le long du film) sans pour autant y insister et toujours éviter la laideur comme dans Tetro (fait presque 30 ans plus tard tout de même) L’histoire, archi-simple, est l’évolution d’un djeun en marcel, dans l’ombre de son grand frère, meneur de gang armé de sa superbe « motorcycle ». Plus le film avance, plus c’est vers se personnage touchant, perdu et vu par la société et le sheriff comme fou, y compris par son frère. Seul le père Dennis Hopper (quelques apparitions, géniales )le défend de l’image qu’on lui donne. Seulement ce père là est complètement paumé et alcoolo, alors ça compte pas vraiment. Une des scènes les plus touchantes est sans doute dans le magasin d’animaux, quand « The Bro » admire les poissons sans les couleurs fantastiques qu’ils proposent (notre ami est daltonien, ce qui explique le noir et blanc du film et peut-être aussi un peu sa folie), sans oublier le dernier plan-séquence du film, splendide. Malgré une petite histoire et certains mauvais goûts, tout de même, des années 80 (on se croirait souvent dans le clip Beat it de Michael Jackson), Coppola signe un film grandiose par sa mise en scène et la poésie qu’elle fait ressentir.
Rusty James est avant tout un film sur le désenchantement et la nostalgie, le scénario assez classique n'est pas l'élément central mais bien la mise en scène extraordinaire et la photographie à couper le souffle.
Il restera pour moi un des meilleurs films des années 80, intemporel et magique.
Reste qu'il ne plaira sans doute pas aux amateurs de cinéma plus carré
Un film arty, doté d'une très belle photographie, de mouvements soignés de la caméra et puis...c'est à peu près tout. Pas tout à fait car Coppola va lancer la carrière de jeunes acteurs qui en sont à leur tout début : Matt Dillon, Mickey Rourke, Nicolas Cage; on trouvera aussi au générique : Denis Hopper et Tom Waits (le chanteur) qui en est à sa quatrième collaboration avec Coppola; la musique est de Stuart Copeland (batteur du groupe Police). Un film esthétique et sans âme qui fut boudé par le public (mais bien accueilli par les critiques professionnels).
Une petite pépite méconnue de Coppola qui donne à voir toute la créativité et la poésie de ce grand cinéaste et qui nous transporte en apesanteur dans un univers aussi violent que suave. Ce conte désenchanté explore avec sensibilité les thématiques de la famille, de la marginalité et du passage vers l’âge adulte au travers des figures de ces deux frères, le plus jeune, complètement « fucked up », en quête d’affection et de sensations fortes et son aîné prodigue, héros désabusé au bord du gouffre, plongé dans une profonde mélancolie et qui tente de prendre soin de son cadet. Deux crises existentielles bouleversantes sublimées par une mise en scène d’un charme fou, entre la sobriété du noir et blanc et la fantaisie de ces petits poissons, « rumble fish », qui prêtent leur symbolique au film. Une œuvre indispensable.
Formidable et jouissif, à coté de ce film le parrain est une pauvre série américaine pour troisième age (oui bon j'exagère mais il est vrai que je me suis un peu ennuyé devant le parrain). Non vraiment Rusty James est excellent sur tous les points (photo incroyable, musique endiablante, casting a tomber...) et qui aime un tant soit peu le cinéma ne peut qu'apprécier ce mystifiant long métrage.
L'image, le son, les acteurs, tout y est. Cette histoire d'errance pulse comme le sang dans les veines. Et il y a une sacré brochette de comédiens, plusieurs futures stars! Fortiche dans son casting Coppola. A voir.