Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
real-disciple
85 abonnés
1 024 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 4 décembre 2012
Rusty James est la version La fureur de vivre de Coppola. L'esthétisme est très soignée, les acteurs vraiment bons (Mickey Rourke est juste excellent, peut être son meilleur rôle) et il se dégage une certaine poésie appréciable. Dommage qu'il n'y ai pas d'histoire, on tourne un peu en rond par moment...
Deuxième volet du diptyque de Francis F.Coppola consacré à la jeunesse abandonnée,"Rusty James" est surtout un film expérimental avec un noir et blanc expressionniste du plus bel effet.Coppola a des envies de triturer sa mise en scène.Un travail élaboré sur l'image,le son et le montage.Mais tout ça sonne faux.En oubliant de donner de la consistance à cette fascination d'une tête brûlée pour son frère aîné,le réalisateur prend le risque de nous détourner d'une oeuvre désenchantée,pourtant intéressante à bien des égards.Matt Dillon,bandana et marcel au vent,capture bien l'essence de l'adolescence 80's.Sans avenir,son personnage se contente d'errer dans les rues de Tulsa,à la recherche de bagarres et de filles,pour imiter Motorcycle Boy,frère adoré ex-leader du gang local,de retour déchu et apaisé.Mickey Rourke campe ce fantôme des rues,juché sur sa moto,au destin shakespearien.Rusty James recherche son admiration pour passer à l'âge adulte,transition qui se fera au forceps.La musique composée par Stewart Copeland,le batteur de Police,donne une tonalité bien spécifique à l'ensemble.Seuls les poissons sont colorisés,ces "Rumble Fish(ados bagarreurs).Mélange de film noir des années 40 pour la forme et de révolte adolescente des années 60 pour le fond,"Rusty James" m'a laissé sur le carreau par sa prétention artistique.
La même année qu'"Outsiders", Coppola réalisait ce film beaucoup plus réussi qui garde la thématique de la jeunesse des années 80 avec leurs gangs, leur relations avec les filles, leur famille et des jolies motos. Mais ici, le ton est aussi bien léger que mélancolique.. Et si le fond n'a rien d'original, le cinéaste se fait plaisir sur la mise en scène à l'esthétisme extrêmement travaillé qui surprend parfois mais suscite toujours beaucoup d'admiration et qui démontre un vrai sens de la mise en scène (la scène de l'affrontement des gangs est une merveille). Le noir et blanc, les poissons en couleurs, les courtes focales, les plans débullé, "Rusty James" est un vrai festival d'esthétisme qui contribue fortement à créer une atmosphère particulière, amenant de la poésie dans un univers qui n'a rien de poétique. Le tout avec Matt Dillon dans le meilleur rôle de sa carrière, un Mickey Rourke charismatique à souhait et les apparitions de Dennis Hopper, Tom Waits et Nicolas Cage.
Une réalisation audacieuse et superbe, des images très intense dans une ambiance poétique et fascinante. Des acteurs de classes (surtout Mickey Rourke). Francis Ford Coppola donne un côté romantique à un univers qui ne l'est pas.
"Un film sur le passage à l'âge adulte". Voilà ce que je pouvais lire grosso modo -entre autres - sur la jacquette du DVD.
Et bien à mon avis le tout est assez décevant. Y a pas grand chose qui sonne juste dans cette histoire, du début à la fin, avec notamment le personnage de Mickey Rourke, sorte de mentor et de modèle à Matt Dillon, mais qui n'arrive pas à surpasser son frère... Mouai, la relation entre les deux est mal exploitée, tout comme le film qui n'avance pas. On a du mal à savoir où il veut en venir.
Au final il ne reste pas grand chose à sauver. Le nom du réalisateur n'y fera rien. Une seule toute petite étoile.
Un chef d'oeuvre de Francis Ford Coppola qui sort la même année qu'Outsiders.Matt Dillon, Mickey Rourke, Nicolas Cage jouent les motards rebelles. Sa propre fille Sofia interprète la petite sœur de la petite amie de Rusty James. Un très beau film en noir et blanc.
L'entrée dans l'age adulte d'un jeune motard baigné dans une atmosphère malsaine perpétué par le dure relation avec son frère. Une très belle histoire qui fait de se film le meilleur de Coppola grace à un casting parfait ert remarquable de justesse. Beaucoup de sentiment ressorte de se film et provoque en nous des sensations intenses de nostalgie.
Très gros succès en France, Rusty James fut pourtant un cinglant échec aux Etats-Unis. Pas étonnant lorsque l’on est confronté à cette œuvre exigeante qui ne correspond à aucun canon classique en matière de narration. Film jumeau d’Outsiders, et pourtant totalement différent, Rusty James est une œuvre intégralement métaphorique qui ne cherche jamais à emprunter des routes traditionnelles. Pas de drame bouleversant, mais une vision poétique de l’Amérique confrontée à sa propre mythologie. Entre le rêve d’un pays fondé sur l’idée de liberté et la réalité répressive du terrain, voilà ce que semble soulever Rusty James. Certes, la métaphore des poissons combattants est peut-être un peu simpliste, mais sa fulgurante beauté vient facilement nous cueillir. Le film est porté par une réalisation splendide, voire même virtuose, et par une interprétation de premier ordre. Matt Dillon y trouve son rôle le plus iconique, tandis que Mickey Rourke confirmait son statut de bad boy déglingué. A revoir, le film apparaît aujourd’hui comme magnifiquement intemporel, ne tombant dans aucun travers mode des années 80. Superbe en somme.
Dans ce film en noir et blanc qui peut évoquer l’esthétique du clip, Francis Ford Coppola racontait l’histoire d’un jeune homme (fascinant Matt Dillon) fou d’admiration pour son grand frère (mystérieux Mickey Rourke), voyou plus intelligent et charismatique que lui. Entre guerre des gangs et rivalités amoureuses, ce long-métrage taiseux et émouvant sur la famille est un brin daté, mais continue néanmoins de dégager une force certaine, notamment grâce à une lumière magnifique, des décors urbains sombres et froids et la participation de seconds rôles marquants (Dennis Hopper, Tom Waits, Nicolas Cage).
Dans ce film , le temps est long ... En plus d'une image en noir et blanc plus que très agaçant , je ne trouve en aucun cas , l'intérêt de ce film ... Disons que , ça parle de bagarres , de drogues , mais dans les parties de l'intrigue , rien ne se rassemble , et devient totalement artificiel. Dans ce cas là , Nicolas Cage et toute la bande déconnent par leur présence inutile . Seul Matt Dillon reste en haut de l'affiche ; mais on a toujours pas compris la présence de Mickey Rourke... A vrai dire, le film est dix fois trop vague ... Coppolla n'est pas un Dieu et il le prouve dans ce film un peu moyen.
Suite spirituel de "The Outsiders", ce film présente la relation 2 frères interprété par Matt Dillon et Mickey Rourke, tout deux exceptionnel, jusqu’à un final tragique. Le visuel en noir et blanc du film sied parfaitement à cette histoire sombre d'autodestruction.
Juste aprés Oursiders, Coppola continuait dans la veine post adoslescent dans les 60's avec ce conte urbain expérimental aussi intriguant dans son traitement qu'énérvant quand il ne sert que l'égo de son créateur. Il n'empêche que Mickey Rourke crêve l'écran grâce à son charisme à l'image de son personnage qui éclipse son petit frére joué par matt Dillon qui réussissait des débuts fracassant dans ce rôle de petite frappe prisonnier de l'ombre de son frére. On soulignera aussi la présence de Nic Cage, de Chris Penn, de Larry Fishburne et de Diane Lane. Le film se planta à sa sortie mais il n'en reste pas moins une oeuvre iconoclaste qui mérite d'être redécouvert.
Un pur chef d'oeuvre!!!!!! Il n'y a pas d'autres termes pour qualifier cette ovni datant de 1983. Dans la meme lignée d'"Outsiders", réalisé un an auparavant par le meme réalisateur, l'histoire de Rusty James qui voue à son frere ainé, Motorcycle Boy, un culte jalousement entretenu par les adolescents trainant dans le quartier. Symbole des batailles rangées entre bandes rivales, Motorcycle Boy revient aprés une longue absence de Californie. Son frere est pret a le remplacer et accepte le defi du chef du clan rival..... De superbes images en noir et blanc avec des sequences en couleurs, une pléade d'excellents acteurs comme Matt Dillon, Mickey Rourke, Nicolas Cage, Diane Lane, Dennis Hopper, Laurence Fishburne, une excellente bande original, Francis Ford Coppola signe une éblouissante adaptation du roman de S.E.Hinton. Un film a voir et a revoir
Avec Rusty James, Coppola signe un bon film, au scénario certes classique, mais au visuel intéressant. Le jeu sur les ombres ainsi que les touches de couleur sur le film en noir et blanc sont réussies, tout comme le final, parfait. Un film quelque peu déroutant tout de même, mais génial.
Un film d'une beauté visuelle épatante! Rumble Fish est un film particulier, d'un côté la mise en scène, la photographie laissent bouche-bée, d'un autre côté le scénario se révèle assez plat pour ne pas dire inexistant. Il n'y a pas d'intrigue, et le spectateur attend pourtant des choses des personnages. Mais cela ne serait-il pas fait exprès par Coppola ? Je pense que oui. C'est un film floue, comme le personnage de Rourke.