Mon compte
    À bout de souffle
    Note moyenne
    3,8
    8239 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur À bout de souffle ?

    369 critiques spectateurs

    5
    101 critiques
    4
    90 critiques
    3
    56 critiques
    2
    46 critiques
    1
    45 critiques
    0
    31 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Guimzy
    Guimzy

    169 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Ça m'énerve de le dire.. Vraiment Godard est un homme très prétentieux, entièrement conscient qu'il a révolutionné le cinéma durant la Nouvelle Vague en brisant les règles de bases. Il en est conscient et en est fier. C'est un être insupportable. Mais pourtant il faut se l'avouer, A bout de souffle est un chef d'oeuvre. Complètement farfelu et absurde dans son montage, révolutionnaire de par ses dialogues et sa mise en scène, et joué par le grand et charismatique Belmondo. Tout dans ce film transpire le talent, tout en transpirant la prétention et la rébellion. Seulement, il ne faut pas être de mauvaise foi, j'ai beau détesté le personnage de Godard, il fait de très bons films tout comme, d'ailleurs il en a fait de très mauvais. Mais on peut hisser A bout de souffle au top de sa filmographie car c'est un film incroyable en son genre, qui était à l'époque une révolution totale et.. Putain Belmondo quoi.. Bref il faut le voir au moins une fois dans sa vie pour voir à quel point un film peut scinder votre esprit en deux : film rebelle et prétentieux mais réalisé et maîtrisé par une main de génie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 janvier 2015
    Dans un paris somptueux de teinte monochrome, Godard s'écrit, Bébel s'envole et seberg s'illumine. Majestueux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 janvier 2015
    Il faut vraiment être psychologiquement constitué comme Godard pour supporter ses films.
    J'ai trouvé celui-ci chiant avec en prime un jazz de cafeteria millesimé en fond sonore.
    Il faut cependant admettre que les dialogues monocordes demandent un certain talent pour dire "tu couches avec moi ce soir ?" et "faites moi livrer du citron" sur le même ton.
    Je trouve tout cela très creux et pompeux, ce qui a au moins eu le mérite de me faire ricaner à maintes reprises.
    Il m'aura fallu de la patience pour arriver au terme de cette farce et nourrir ma culture.
    Eh bin je recommencerai plus !

    Voilà mon avis.
    Zimmerr
    Zimmerr

    33 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2014
    Classique du cinéma, tu es à moi durant toute la totalité de cette critique. Je vais parler comme un acteur de la Nouvelle Vague car ça en jette et que j’aime me la péter comme Godard.
    Je ne suis pas un cinéphile en faveur de la Nouvelle vague. Certes, les intentions y sont, mais la politique de l’auteur n’est pas celle qui me donne envie de faire du cinéma et ce n’est pas le cinéma. Parler de création individuelle est égocentrique et ne reflète pas le cinéma, car le cinéma est un travail d’équipe et un « collectif ».
    Ce n’est pas pour autant que je n’ai pas aimé A bout de souffle : j’ai même beaucoup aimé. Mais – ce que je vais dire produirait une crise cardiaque à Godard – le film repose sur les épaules de Belmondo, connu comme notre Bébel national. Il est génial, plein de vie, dynamique, spontané, drôle, fascinant.
    Je serais mauvaise langue de dire que tout le film repose sur lui, car les dialogues sont très bons et la mise en scène, très novatrice pour le coup, donne un charme au film.
    Premier film de Godard, Premier film que je vois de lui : alchimie entre nous deux ; à suivre… Je ne crois pas pour tous ses films ! De plus – même si cet argument est impertinent – je déteste le personnage qu’il incarne. Non mais oh, comment peut-on critiquer Tarantino ??!!
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2015
    Très représentatif de la Nouvelle Vague française, A bout de souffle possède un scénario très original et de très bonnes répliques. Le duo Serberg/Belmondo fonctionne à merveille. Godard innove beaucoup dans la mise en scène et la réalisation, ce qui donne une vraie pépite et qui mérite amplement son statut culte.
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    27 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2014
    La nouvelle vague.. Grand phénomène cinématographique qui en a réjoui plus d'un et en a déprimes tant d'autres. Avec ce nouveau mouvement nait donc A bout de souffle, premier bebe de Godard. Un film qui se veut simple, décale et intelligent, et qui en devient tout simplement culte. Un film qui n'a donc pas de peine a se placer aux côtes des quatre cents coups de Truffaut.
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 octobre 2014
    Quelques bonnes idées et phrases sympathiques sauvent le film de son grand âge. Cependant, je l'aurai vite oublié : Trop de scènes à rallonge dont les dialogues sonnent creux et ne suscitent donc pas d'intérêt. Dommage car il y a quelques perles de Belmondo !
    Thibault F.
    Thibault F.

    52 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Premier long métrage de Jean Luc Godard, précurseur de la Nouvelle Vague, nous sommes face à une oeuvre qui se prête volontiers à une analyse filmographique poussée. L'histoire part d'un postulat relativement simple, celui d'un vol de voiture orchestré par Belmondo (formidable dans ce rôle) qui s'en suit par un meurtre d'un policier qui le pourchassait. C'est à partir de cet événement que le film sort des méandres du polar pour s'attacher plus à un drame avec l'arrivée de la charmante Jean Seberg. A partir de ce moment, les dialogues savoureux font leurs irruptions avec tout un tas de situations les plus cocasses les unes que les autres mais malheureusement c'est loin d'être suffisant. En effet, si la réalisation originale mais vieillissante reste dès plus sympathique, le spectateur ne peut passer outre quelques moments légèrement ennuyeux et une situation de surplace qui peut par moment gêné... Tout de même pour son début, Godard réussit clairement à imposer son style et à souligner les grands traits qui feront de lui, un des plus grands génie du 7ème art.
    ZZelig
    ZZelig

    13 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 septembre 2014
    Le film sort le 16 mars 1960 et totalise 259 000 entrées en sept semaines d'exploitation parisienne. À Bout de souffle est tout sauf un film mature, plutôt jeuniste, arrogant et mal fichu. Plus problématique est la fascination des intellectuels de l’époque envers les criminels en déresponsabilisant leurs actes pour une quelconque cause. Cette fascination de Jean-Luc Godard pour les voyous (non les marginaux car il n’y a aucun clochard dans ses films) trouve un écho dans le fait que le cinéaste, sans aller aussi loin que son héros, aimait piquer dans la caisse.Que dit le film sur Michel ? Il faudrait qu’il soit lucide sur son héros. Soit Michel est responsable de ses actes et s’est engagé lui-même sur une voie dangereuse, soit il s’agit d’une erreur judiciaire et son sort est injuste. Renvoyer le personnage à son statut fictionnel n’est qu’un moyen de camoufler sa responsabilité, statut problématique dans la scène où Michel tue ce policier en moto. La scène est factuelle et on ne voit quasiment rien. Remarquons un détail en apparence sans importance. Michel vole une voiture et trouve un revolver dans une boîte à gants. Vraiment, ce n’est pas de chance. Il a recours au procédé du meurtre par inadvertance afin de justifier le stéréotype de l'homme persécuté par la société. Et, quand il est rattrapé par ce policier, il se sert du revolver et tue le motard. Michel est à peu près dans le même cas que Meursault dans L’Étranger d’Albert Camus. Le meurtre est rapidement et abstraitement montré, histoire ne pas insister dessus. Pas d’affrontement réel. Pourtant, tuer est un acte concret et physique. Ici rien de tout de cela : gros plans sur le visage de Michel, sur le pistolet. Une phrase du policier en hors champ. Un coup de feu. Le policier s’écroule. Point. Michel s’enfuit dans la plaine. Une vie en moins. Est-ce que ce meurtre affecte Michel ? Nullement. À peine montré, il est mort.Tout aurait été différent si le meurtre fu policier avait été réalistement montré. On passe à autre chose. La mort de Michel à la fin, inversement, est longuement soulignée. Michel s’enfuit, un policier lui tire dans le dos, Michel parcourt plusieurs mètres avant de s’écrouler. Il agonise. Il n’y a pas d’équivalence. Le meurtre d’un policier ne vaut pas celui d’un voyou. Avant d’expirer, il dit à Patricia : « C'est vraiment dégueulasse ». N'ayant pas compris, la jeune femme demande à un policier : « Qu'est-ce qu'il a dit ? » Le policier répond : « Il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse ». « Qu'est-ce que c'est dégueulasse ? » demande-t-elle. Suit un regard caméra de Patricia (qui passe aussi son pouce sur ses lèvres) emprunté à Monica d’Ingmar Bergman.

    Nous ressentons de la peine à voir Michel mourir et de l’indignation devant la dénonciation de Patricia. Le mensonge du film a déplacé la responsabilité de Michel sur Patricia en montrant la perversité déguisée derrière le beau visage de la jeune femme. Tout est renversé dans ce processus sans compter que Michel a le toupet de réclamer une « morale » par ce terme de dégueulasse alors qu’il abat des hommes sans état d’âme, faisant le moraliste alors qu’il est un assassin. À force d’agir comme il le fait, il n’a que ce qu’il mérite, non qu’il mérite la mort, mais que son comportement ne peut que le mener qu’à une mort certaine. Le film évite de le mettre en face de ses responsabilités et camoufle ses actes en le rendant sympathique avec ce côté « jeune chien fou » avalisant hypocritement sa misogynie. Avec un tel théorème, on comprend que Jean-Luc Godard prenne la défense aveugle des voyous et sombrera lui-même dans l’activisme politique, allant jusqu’à justifier à une époque le terrorisme ou la lutte armée. Il s’inscrit dans la tradition d’un Jean-Paul Sartre (justifiant la bande à Baader et les terroristes palestiniens tuant des athlètes israéliens) ou de tous ses intellectuels qui, prenant fait et cause pour les persécutés de la société, se sont révoltées contre elle par n’importe quel moyen car ils étaient victimes du destin (théorie de l’excuse).
    Henrick H.
    Henrick H.

    4 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 août 2014
    Ah Godard !!! Le summum de la prétention.... Que ce film a mal vieilli. Rien de vraiment subversif et surtout de vraiment intéressant. Des sentences toutes faites : "Vous n'aimez pas la mer, vous n'aimez pas la montagne, allez-vous faire foutre !" Quel provocateur !?! Des monologues à bâtons rompus (un concept) sans réels liens les uns aux autres. Bref, de l'ennui ! Le pire, c'est qu'il n'a pas évolué avec le temps et qu'il reste sentencieux, faussement provocateur, voire scatophile avec l'âge (Cf. la scène des toilettes dans le dernier "Adieu au Langage"). Plutôt que la Nouvelle Vague, je dirais plutôt la Nouvelle Blague qui ne fait plus ou pas rire du tout.
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Bien- sûr un film culte, mais surtout LE film qui révolutionnera le cinéma. C’est le Break avec à la fois ; le cinéma de studios Hollywoodien , mais aussi avec le cinéma de papa Européen. Il y aura un avant, et un après « A bout de souffle ». C’est le film révolutionnaire de la « nouvelle vague », comme il y en aura pas plus d’une 10e dans toute l’histoire du cinéma.. Tout d’abord bien sûr par la forme, avec cette caméra sur l’épaule, et ces tournages en extérieurs, en live, sans éclairage de studio. La qualité dépend alors uniquement du Chef Opérateur et de sa capacité à capter la lumière naturelle et à la magnifier. Les scènes de descentes, puis remontées des Champs Elysées sont magnifiques, une vraie œuvre d’art. Les voyages en voiture aussi , tout cela est filmé au plus près des visages, au naturel ( mais un naturel transformé, « interprété » , car très poétisé) . Il y a ensuite des dialogues formidablement écrit, très littéraire, C’est ce qui fait la patte de Godard, son écriture, ses textes : « la différence entre le néant et le chagrin » de Faulkner , « être immortel puis mourir », « si t’aimes pas la campagne, si t’aimes pas la ville , vas te faire foutre. ».Tous les dialogues de Belmondo sont tirés au couteau. C’est plein d’humour mais aussi plein de tragédie (la scène du meurtre du motard, est un must de distanciation, légèreté mêlée de drama, on devine que cela se finira mal, mais tout cela se passe en plein soleil, avec Belmondo qui tient son arme comme un jouet, mais il commet bien un crime) . Il y a aussi plein de clins d’œil : la couverture des « Cahiers du cinéma », les posters de y a aussi une bande son extraordinaire , Free jazz, qui aujourd’hui encore en 2014 nous magnétise. Et puis bien sûr il n’y aurait pas « A bout de souffle » sans Belmondo. Il est absolument phénoménal, en jeune homme absolument libre, amoral, insolent, naturel, exubérant. C’est un hymne à la liberté, à la folie aussi, à l’homme non civilisé. JPB permet au film d’atteindre un autre palier. Il a une fraicheur dans son jeu qu’il ne retrouvera plus jamais. Dans tous ces films futurs il essaiera de retrouver ce ton, son ton, sa « marque ». Mais se sera souvent de la réplétion, mais comme souvent avec les grands artistes, le premier jet était le meilleur. De même pour Godard qui voudra renouveler ce succès, mais qui ne l’égalera jamais, même dans ces quelques autres chef d’œuvre ultérieurs (Pierrot Le fou & Le Mépris ) . C’est un film où quelque chose se passa, une nouveauté à l’état brut, un pan de l’histoire du cinéma se tournait, en direct. Jean Seberg est aussi très bien, par sa fraicheur , son innocence , mais son conformisme, elle sert de miroir à Belmondo , et lui renvoie l’image de la raison , la voie de l’intégration à la société, elle veut lui éviter la perdition , il lui fait peur, mais c’est une cause perdue, elle en sauvera pas . Et tout cela est bouclé par une scène finale sublime, l’agonie de Belmondo, blessé à mort, ziguezaguant dans une rue de Paris , passante , au milieu d’une activité quotidienne , avec une caméra embarquée qui le suit dans un plan séquence lumineux . C’est beau, c’est puissant, et cela nous laisse à bout de souffle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 juillet 2014
    Le problème avec "A bout de souffle" est le même pour nombre de films qui ont incarné en leur temps une révolution technique : ils résistent mal à l'épreuve du temps. Ce que l'on saluait en 1960 comme une oeuvre originale et pleine d'intensité nous apparaît aujourd'hui aussi rythmé et fantaisiste qu'un épisode de "Plus belle la vie". Reste le charme inhérent au Paris de l'époque et le joli couple interprété par Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg. Mis à part ça, "A bout de souffle" porte en germe tous les miasmes du cinéma parisianiste et pseudo-intello (goût pour l'intimiste, accent mis sur la psychologie au détriment de l'intrigue, dialogues stériles...) qui a depuis envahi les salles obscures hexagonales. La Nouvelle Vague a tué le cinéma français qui jusqu'alors alliait culture populaire et élitiste. Et c'est "A bout en souffle" qui porta le premier coup de couteau.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juin 2014
    Certes c'est un des gros piliers de la Nouvelle Vague (Avec les 400 Coups de Truffaut et Le Beau Serge de Chabrol), il y a une forte audace, de bons et beaux acteurs et de l’ingéniosité mais le long-métrage n'est pour moi aucunement un chef d’œuvre. Il y a certes beaucoup de choses que je ne conçoit pas mais on peut quand même dire que le Cinéma avait besoin de ce film pour changer et le film avait besoin de l'histoire du cinéma pour se réaliser. A cause par exemple de son rythme irrégulier le film ne peut être un chef-d’œuvre comme beaucoup pourrait l'affirmer, c'est un long-métrage pour moi plein d'inventivité qui fait et fera date dans l'histoire du cinéma pour ce qu'il représente et ce qu'il remet en questions au sujet du cinéma. Martin, Le Frisson de la Pellicule.
    Olivier Ferry
    Olivier Ferry

    4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Il serait quelque peu hypocrite que je fasse une critique assassine n'ayant pas regarder le film en entier, A bout de souffle est chef d’œuvre consacré par la presse spécialisé, il a donc forcément des qualité (d'où mes 2 étoile tout de même). Cependant 30 minutes durant lesquelles l'ennuie ne ma pas quitté, m'ont convaincues à arrêter le visionnage
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Novateur et original, c'est vrai, mais jamais prétentieux ni pompeux! Ce film annonce la profonde révolution que va provoquer la nouvelle vague sur le cinéma mondiale et en particulier américain. A noter l'excellente interprétation de Belmondo et l'importance historique du film! Du très grand cinéma!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top