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    À bout de souffle
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    369 critiques spectateurs

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    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 547 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2016
    Quand on voit "A bout de souffle", on comprend ce qu'a été la nouvelle vague : un cinéma révolutionnaire simple et réaliste qui se libère des codes rigoureux. Ici on sent une totale liberté dans l'écriture, dans les mouvements, dans le jeu des deux formidables acteurs vedettes, mais il faut bien constater que l'histoire n'est pas toujours très prenante.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2016
    Liberté de style, liberté des dialogues, grand bazar organisé pour un film attachant grâce à la fougue de Belmondo et la douceur de Seberg. Une caméra du réel pour des scènes à la limite de l'improvisation. Très intéressant. Malgré tout c'est aussi un peu vain et futile et très cérébral. "Quel est votre plus grande ambition dans la vie? Devenir immortel, puis mourir....."
    xlr8
    xlr8

    67 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    Merci à M. Hazanavicius pour sa présentation du film hier et pour ces barres de rires quand un vieux monsieur lui a demandé " mais vous êtes qui, vous ? " et " mais qu'est-ce que vous avez fait ? " c'était frais, comme le film. Avec ma petite culture et les éléments que M. Hazanavicius a apporté, j'ai pu apprécier à quel point ce film est important dans l'histoire du cinéma. Il est filmé sur le vif et je pense que c'est le premier film de ce type à avoir eu du succès. On suit Belmondo presque pas à pas, il est presque de toutes les scènes. Il y paraît jeune et ... (référence à Saez), dangereux, animal, charmeur. On ne pourra pas apprécier le film si on ne s'attache pas à son personnage, il est trop agaçant sinon. Jean Seberg est magnifique, belle, lumineuse, libre. Le film vaut rien que pour les gros plans sur son visage et au cinéma, ça frappe. Qu'est-ce que son personnage a dû choquer à l'époque pour sa liberté sexuelle ! Pas de temps mort dans le film, il faut toujours que ça bouge ou que ça parle. Le blabla n'apporte rien à l'histoire, mais éclaire sur l'état d'esprit des personnages (du réalisateur ? ) Ce film plaira à ceux qui s'intéressent à l'histoire des techniques du cinéma, aux fans de Belmondo et de Seberg. Il devrait déplaire à ceux qui n'aiment pas les verbiages, surtout ceux qui peuvent les trouver prétentieux.
    PMarino
    PMarino

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2015
    bien mais ça a quand même bien vieilli sauf pour le rythme et la légèreté dans la vie du personnage joué par Bebel
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 décembre 2015
    Très étrange comme film. Tout d'abord je me dois de parler de Godard. Le personnage en lui-même je le déteste, tellement il est arrogant, suffisant et méprisant. Mais qu'en est-il donc de Godard en tant que réalisateur. A bout de souffle est son premier film, et on peut dire que la réalisation est vraiment bonne, avec des plans-séquence vraiment impressionnants (même si prétentieux, et c'est probablement le mot qui correspond le plus à ce film : prétentieux). Et ce qui frappe le plus dans ce film, c'est sa volonté (presque risible par moments) de casser les codes : on a un Belmondo qui brise le quatrième mur une seule fois pour sortir une réplique qui n'a rien à voir avec l'intrigue (mais assez drôle), des panneaux électroniques qui affichent ce qu'il va se passer, une sur utilisation des jump-cuts (des ellipses de quelques secondes, ce qui fait que d'un coup le personnage se "téléporte" si on peut dire), il coupe les dialogues avant qu'ils ne soient finis, les étouffe derrière le bruit d'une sirène d'ambulance au loin, joue à monter et à baisser le son sans raison.... D'un côté je trouve ça très osé et très ambitieux, de l'autre je trouve que ça donne au film un air machinal, déshumanisé et très brouillon (parce que si on respecte ces règles, ce n'est pas pour rien, c'est pour qu'un film reste cohérent même et réaliste, et de ce fait A bout de souffle n'est ni cohérent ni réaliste). Même les deux personnages principaux (très bien interprétés je trouve (même si l'interprétation est assez désincarnée), ce qui n'est pas le cas des acteurs secondaire, vraiment très mauvais), très intéressants dans leur personnalité - et qui s'ils avaient été traités de façon réaliste auraient été géniaux - deviennent ici des robots un peu sans âme. Après je trouve que ce film est très intéressant dans certains des thèmes qu'il traite, ce qui donne un paradoxe assez intéressant : je n'ai pas beaucoup aimé le film (sans le détester) et je l'ai trouvé extrêmement riche et intéressant à analyser.
    Quelqu'un sur Sens critique a d'ailleurs dit quelque chose que je trouve très juste et très approprié à A bout de souffle : "les cinéastes de la nouvelle vague ont tellement cherché à casser les codes, à innover, qu'ils en ont oublié de faire du cinéma". Un film certes prétentieux, machinal et quelques fois très déroutant, mais également très intéressant dans sa démarche. Un œuvre qui ne laisse pas insensible.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 août 2015
    À bout de souffle porte bien son nom, le montage rythmé évoque un marathon parcouru par Michel Poiccard, un truand qui ne prendra qu'une seule pause, à savoir la chambre de la jeune femme avec qui il aimerait coucher. Et à bout de souffle je l'étais en même temps que le personnage principal à la fin du film, à force de soupirer. Le montage est bel est bien rapide, mais il peut aussi être qualifié de brouillon. Godard use beaucoup des jumpcut. Ils sont particulièrement bien utilisés lors des scènes en voiture : la première fois ils servent à une ellipse intelligente, la deuxième fois ils suggèrent que la conversation a laquelle on assiste n'est qu'un fragment d'une discussion qui a duré beaucoup plus longtemps. Mais le reste du temps, ils ont une utilité discutable, surtout lorsque les personnages se parlent en plan fixe. Ce surdécoupage ne permet d'apprécier que trop rarement le travail sur l'image et l'éclairage. L'histoire aurait pu compenser ces défauts si elle avait raconté quelque chose de beau et vrai, mais ce n'est pas le cas. A aucun moment je n'ai cru à cette histoire d'amour, Belmondo et Seberg n'ont absolument aucune alchimie. La jeune femme n'a de cesse de répéter à tous ceux qu'elle croise qu'il y a quelque chose qui lui plaît chez ce bandit, qu'il est gentil, mais ce n'est pas tout de le dire, il faut le montrer ! Le mec ne fait que de la rabaisser, de s'énerver tout seul et de la harceler pour qu'ils couchent ensemble. Les deux sont amoureux parce que le script le dit, point barre. Une fois seul, le personnage de Seberg fonctionne, on la voit se regarder dans un miroir, s'amuser avec les marquages au sol de la route, etc. Elle développe un côté naïf, renforcé par son accent charmant, mais les dialogues abusent tellement du "C'est quoi machin ? C'est quoi truc ?" qu'elle finit par sembler un peu cruche. Ceci dit, c'est toujours mieux que le personnage de Belmondo, qui lui est infect de bout en bout, vil, lâche, méprisant, toujours à vouloir coller son petit grain de sel quelque part. Il m'a tellement insupporté que je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire "Ta gueule !" a voix haute à un moment donné. Évidemment le jeu en roue libre totale de l'acteur n'a pas aidé, et le doublage doté d'une synchro labiale digne des diffusions NRJ12 non plus. Et je sais bien que c'est voulu par le réalisateur, mais ce n'est pas parce qu'il y a une intention derrière que la démarche est pertinente et le résultat probant. La scène où le personnage brise le quatrième mur est assez symptomatique du film : oui c'est novateur, d'accord c'est rigolo, mais après ? Qu'est-ce que cela apporte au reste du film, à part un effet de style supplémentaire plus ou moins superflu ? Je salue la volonté de vouloir faire voler les codes en éclats, mais pour moi le résultat est raté.
    guy m.
    guy m.

    6 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 août 2015
    Ce film est comme un tableau d'art moderne. On n'y comprend rien, mais pour paraître branché, il vaut mieux le trouver génial. Le scénario et les dialogues sont incohérents. En résumé, un ennui total!
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juillet 2015
    Je ne minimise pas l'apport de A bout de souffle dans le cinéma et plus particulièrement la nouvelle vague. On voit de nombreux procédés inventifs et très inhabituels à l'époque dans la mise en scène et dont les autres réalisateurs se sont largement inspirés par la suite. Mais cela n'exonère pas d'avoir un scénario digne de ce nom et une narration claire et facile à suivre. On a l'impression que ce film fait tout sauf nous raconter une histoire et cela est déplorable. On sent de l'agitation, du désordre, en un mot, Godard est bordélique. On trouve le temps très long lors que ce film ne dure que 1h30. Et pourtant, il y a certains moments de grâce qui transcendent l'œuvre. Mais au final, à part pour sa culture, ce film n'a plus grand intérêt de nos jours.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juillet 2015
    A bout de souffle est un film de Jean-Luc Godard (son premier) avec Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg sortie en 1960. Le film nous raconte l'histoire d'un truand qui a tué un flic et qui va a Paris pour convaincre la femme qui l'aime de partir avec lui. Le film vaut le coup d’œil, déjà parceque c'est le premier film de Godard mais aussi parce que les dialogues sont très bien écrit et le film est parsemer le plan séquence assez long qui mettent en valeur la performance des deux acteurs principaux. L'histoire est simple mais efficace et le film respire la mélancolie avec le personnage de Belmondo qui ne veut pas quitter la femme qui l'aime et qui en a marre de la vie.

    Il faut voir ce film et c'est une très bonne introduction a la carrière de Godard
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juin 2015
    A bout de souffle est vraiment le titre qui convient à ce film. Pardon, à cette œuvre de cinéma, puisque comme chacun sait Jean Luc Godard ne fait pas des films, il fait du cinéma.
    Tourné à la va-vite, la caméra portée est rapidement énervante et l'histoire sans grand intérêt. Reste heureusement Jean Paul Belmondo et Jean Seberg.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2015
    J'ai trouvé ça drôle et plaisant, c'est intelligent avec des personnages truculents. C'est le premier film de Godard que je vois et que je dévore vraiment ça me donne envie de voir le reste de sa carrière. Après on peut tergiverser autour de la question de la représentation de la femme. N'en reste pas moins que les dialogues sont superbes, la mise en scène complètement délirante enfin un très bon moment de cinéma.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2015
    Quand on voit les cartons populaires français des années 2010, il est aujourd'hui difficile de croire que "À bout de souffle" fut en 1960 un gros succès critique et public. Pourtant, ce premier long-métrage de Godard fit sensation, et devint l'un des films phare de la Nouvelle Vague française. On y suit un voyou insolent qui flirte avec une jeune américaine, alors que la police le recherche pour meurtre. L'ensemble est assez révolutionnaire pour l'époque, avec un jeu décalé de Belmondo et Seberg, qui forment un joli couple, certains dialogues légèrement surréalistes et parfois amusants, et un montage bourré de jump cuts qui donnent un rythme étrange au film. Cependant, l'ensemble tourne assez vite en rond (les déambulations du couple sur fond de BO jazzy ennuient rapidement), et le jeu très théâtral de plusieurs personnages fait un peu faux et pompeux. Ainsi, "À bout de souffle" est au moins à voir pour son rôle dans l'évolution du cinéma français, mais risque d'irriter et d'ennuyer bon nombre de spectateurs.
    Noémie Laurent
    Noémie Laurent

    49 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2015
    Une réalisation vraiment étonnante et des dialogues loufoques passionnants ! Les personnages évoluent étrangement et sont plein de complexité. La nouvelle vague est là : rien n'est traditionnel. La sensualité complice et étrangère entre les deux protagonistes est marquante.
    boscopax
    boscopax

    79 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2015
    Véritable définition de la nouvelle vague, A bout de souffle peut avoir une double lecture : celle de 1960 et celle d'aujourd'hui. Innovant à souhait, le film de Goddard bouscule en 1960 tous les codes du cinéma pour devenir un exemple international. Filmé comme jamais, narré sans commune mesure, ce polar "esthétique" et "entêtant" (par sa musique notamment) révolutionne le devant et l'arrière de la caméra. Vu aujourd'hui, A bout de souffle souffre de beaucoup de défauts : mal joué, une histoire policière ridicule et un final quasi comique en font un truc lourd, ponctué de longueur de dialogues sans égal. Chose assez drôle toutefois, regardez les scènes filmées en extérieur... pas un figurant, chacun regardant la caméra avec curiosité...
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Ça y est, j'ai vu mon premier Godard ! Non pas que ça soit exceptionnel en soit d'en regarder, mais il y a quelques années ça ne me serait jamais venu à l'esprit. Le premier truc à dire sur ce film, c'est qu'il ne doit pas être regardé en tant que film, ou plutôt que c'est plus que cela. C'est plus expérimental qu'autre chose. Et je comprends ceux qui ont détesté, qui trouvent que c'est de la fumisterie, parce qu'effectivement j'ai passé un moment assez bizarre pendant 1h30, l'impression d'osciller entre le franchement nul et la remise en question totale de ce qu'est le cinéma. Car c'est bien ça que le film prétend faire, remettre en question, déconstruire. Godard a compris qu'un film c'est de l'image, du son et un récit. Du coup il va tout chambouler, enregistrer les sons en studios, ou au contraire ne pas arranger le son dehors pour que les conversations soient couvertes par le bruit ambiant. Il va jouer avec l'image, ne pas utiliser de script, faire des jump cut (?) à tout va. Il casse aussi la relation avec le spectateur, lorsque les personnages nous parlent directement. Forcément c'est perturbant mais cela permet de voir vraiment le film, tout devient visible en fait, on voir ce qu'est le cinéma (au sens technique). Oser faire ça c'est juste incroyable. En prime le film se permet des séquences assez mémorables, comme dans la chambre d’hôtel qui doit occuper près d'1/3 du film, ou l'interview de l'écrivain (être immortel puis mourir) il se permet de proposer une vision de la femme libre, croqueuse d'homme (comme un homme quoi). Bref il y a une tonne de choses à voir dans ce film, du bon, du moins bon, c'est très perturbant, donc ceux qui n'aiment pas sont excusés, mais très enrichissant si l'on accepte que le réalisateur modifie nos habitudes de spectateur.
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