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    À bout de souffle
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    rudy N.
    rudy N.

    16 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 août 2017
    Moderne et excellent dans sa réalisation, ce "film" met en lumière le talents de ses acteurs, tout en parsemant de bonnes phrases ici et là.
    Au delà de l'aspect technique et novateur (pour l'époque), il n'y a objectivement rien d’intéressant à y voir. Le scénario est trop faible et convenu, la désuétude de l'ensemble endort, le machisme omniprésent propre à Godard fatigue.
    L'art c'est émouvoir, à défaut divertir (idéalement les 2), mais A bout de souffle ne réussit dans aucun des 2 domaines car il ne s'y essaye même pas. Totalement déconnecté d'un public qu'il ne cherche pas à toucher d'une quelconque manière, le réalisateur y fait des expérimentations envers lesquelles seuls ses pairs trouveront un intérêt.
    Dommage que Godard aie été trop arrogant pour ne pas vouloir être secondé par quelqu'un qui le complète. Car en l'état, et n'ayant pas sû innover depuis, il restera le gachis d'un excellent pianiste qui n'aura jamais trouvé de bon compositeur.
    Hortense H
    Hortense H

    16 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juin 2017
    Quelle a pu bien être l'intention de Godard et de Truffaut au moment de la conception de ce film satellitaire? Picasso cassait le classicisme et se rappropriait l'art primitif pour dénoncer les colonies. C' est l'inverse qui s'annonce ici. Dans la poursuite de leur admiration pour le cinéma d'auteur américain, A bout de souffle consiste à retirer ce qui compose les principes du polar pour n'en montrer que des éclats irrésolus. Les prémisses de cette occupation culturelle sont déposés, l'influence de l'impérialisme us est irréductible. Film autiste, que Godard reconnaît comme un Alice au pays des merveilles...encore faudrait-il avoir de l'imagination, ce qu'il n'a pas. Échec cuisant du cinéma qui deviendra dans un cynisme couard un quasi logo de la cinéphilie.
    Le cinéma de Godard s’extirpa heureusement de ce malaise par la naissance de son cinéma.
    conrad7893
    conrad7893

    301 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mars 2017
    Un film innovant pour l'époque GODARD le cinéaste de la Nouvelle Vague avec ses idées nouvelles, ses nouveaux acteurs. J'ai voulu regarder ce film mais je suis restée hermétique à ce "Cinéma" . Dommage
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    294 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2017
    Une ode à la liberté qui a marqué toute une génération de cinéastes français comme étrangers. Et qui continue d'inspirer encore. La réalisation ne manque pas de souffle elle. Et d'un certain panache. Bien que l'ensemble se disperse pas mal, tout semble maîtrisé du début à la fin. Et pus, quelle performance de Belmondo, culte. Ça n'est pas pour plaire à tout le monde, mais ça ne manque pas de caractère.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2017
    Jean-Luc Godard est né au cinéma avec "A bout de souffle" devenu le film étendard de la Nouvelle Vague Française, aboutissement des théories sur le 7ème art de la bande des "Cahiers du cinéma" dont il fait partie avec Rohmer, Rivette, Truffaut et Chabrol. Echafaudé surtout à partir de la critique cinglante de tous les réalisateurs français aux commandes depuis l'Après-guerre à qui il est reproché une certaine "qualité française" (expression de Truffaut) bourgeoise et ankylosante, le mouvement se revendique de l'esthétique de certains réalisateurs hollywoodiens comme Alfred Hitchcock, Orson Welles, Fritz Lang, Howard Hawks ou Otto Preminger et de quelques rares metteurs en scène français comme Jean Renoir ou Jean Cocteau. Sont en revanche vilipendés souvent de façon outrancière et injuste des réalisateurs confirmés comme Jean Delannoy, Yves Allégret, Claude Autant-Lara, René Clément et principalement deux scénaristes incontournables de la "qualité française", Jean Aurenche et Pierre Bost jugés responsables d'avoir distillé le poison du conformisme dans tous les films à gros budgets au temps de leur gloire. S'il est vrai que la production française de l'époque avait besoin d'être un peu bousculée, le choc fut rude, certains réalisateurs ne trouvant plus de travail après la déferlante de la Nouvelle Vague qui était aussi la tentative de putsch d'une génération désireuse de prendre la place. "A bout de souffle" s'inscrit donc dans ce contexte effervescent. Grand admirateur du film noir sublimé par les réalisateurs européens exilés à Hollywood, Godard choisit de s'emparer du genre en tentant de le délivrer sans le trahir de toute la sophistication esthétique et narrative qui en fait le sel. Inspiré de l'approche d'un Robert Bresson qui refusait de travailler avec des acteurs professionnels, Godard poursuit quelque part cette vague chimère de réussir à capter la vraie vie pour la retranscrire dans une fiction sans doute afin d'émanciper définitivement le cinéma de la tutelle imposante et millénaire de la littérature. Le résultat est sur l'écran avec une certaine dose de fraîcheur essentiellement due à l'improvisation des acteurs et à la captation par la caméra de Godard de la réalité bouillonnante parisienne qui insuffle un ton primesautier communicatif à l'entreprise. A contrario le scénario plus que minimaliste favorise un bavardage excessif quelquefois ennuyeux qui à la longue vient estomper les bonnes impressions initiales. Malgré tout, Godard parvient à s'en sortir grâce à un montage assez serré qui s'il n'évite pas les ellipses, redonne un certain rythme au scenario après les trop longs tunnels de dialogues. On se demande au final après quoi court Godard, bien moins pur qu'un Bresson ou un Dreyer dans sa recherche d'authenticité et qui se révèle être un manipulateur non dénué de talent mais un manipulateur tout de même, n'hésitant pas à recourir à la remarquable musique de Martial Solal (conseillé à Godard par Jean-Pierre Melville) ou aux références cinématographiques pour enjoliver son travail. Cette habileté que l'on retrouve moins chez Truffaut, démontre on l'a dit un sens aigu de la manipulation qu'il convient d'analyser sur l'ensemble de l'œuvre. Si une chose ressort de ce film alors que Godard revendiquait le contraire, c'est la formidable direction d'acteurs prodiguée par le tout jeune réalisateur qui fait que l'alchimie du couple Belmondo/Seberg est parfaite, donnant sans doute la plus belle image à l'écran de la fragile actrice américaine.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 janvier 2017
    À bout de souffle est un film qui ne m'a pas du tout séduit.
    Je dois sans doute ne pas accrocher du tout au style Godard.
    Contrairement à se qu'aurait pu insinuer le titre du film, ce dernier m'a plus laissé perplexe qu'en état de tension. J'ai trouvé que le film avait même pas mal de longueurs, ce qui est un comble pour un film qui devrait nous maintenir en état d'excitation.
    L'histoire est un peu bancale, on suit les mésaventures d'un voyou, et puis c'est tout.
    Je n'ai pas du tout réussi à m'identifier d'une quelconque façon au personnage principal dont je ne comprenais pas les motivations, ni les décisions.
    Les acteurs jouaient bien. Jean Seberg est pleine de charme. Quant à Jean-Paul Belmondo, il n'a pas à beaucoup forcer pour être charismatique.
    Un OVNI sans doute à sa date de sortie, mais qui convainc un peu moins aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Avec Godard, on sait que qu'on va passer un très mauvais moment mais quand même à ce point ! avec ce "à bout de souffle" on est pas déçu !...

    Les dialogues d'abord, à la fois abyssalement vides et pitoyables ou l'art de blablater pour ne rien dire ; la musique ensuite, une sorte de jazz discordant et dissonant qui s'occupe de vriller les nerfs méthodiquement ; enfin l'absence de toute structure aussi illogique soit-elle puisqu'il s'agit d'un film bâclé de A à Z, bâclé sur tous les plans y compris et surtout sur le scénario et la réalisation tout à l'arrache.

    En gros, le film de la paresse et de l'orgueil mal placé (devinez où...) qui brasse du vent avec un Bébel en roue libre et une cruche aux cheveux courts et à l'accent amerloque horripilant. Elle ne sait pas ce qu'elle veut, a l'allant d'une femme de chambre et la grâce d'un vieil aspirateur Hoover. Oui, on visite les Champs-Elysées de bas en haut et de haut en bas... quelle prouesse !
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2016
    Belmondo balade sa frimousse devant la caméra de Godard. Les deux sont insolents de cinéma. L'un joue le dandy, l'autre se régale sur ses plans séquences à rallonge. A bout de souffle mais inépuisables petites frappes. Dialogues mielleux respirant le parisianisme à plein nez. Mais c'est tout de même très charmant. On est dans un Godard qui a une envie de cinéma, qui fabrique du cinéma et qui secoue au shaker les codes du genre. C'est une réussite car c'est du dédain complètement assumé et qu'on tombe forcément amoureux de Jean Seberg.
    Nicothrash
    Nicothrash

    370 abonnés 3 030 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 octobre 2016
    Je m'efforce toujours et non sans mal à tenter de comprendre en quoi cette fameuse "nouvelle vague" a changé la face du cinéma français dans le courant des 60's. On avait de très bons films avant et on a continué à en avoir après. En tout cas j'aime le cinéma et je ne pouvais évidemment pas passer à côté de cette période apparemment faste pour le ciné hexagonal, c'est dans l'optique de me cultiver davantage que j'ai mis le nez chez Rohmer pour commencer, non sans mal encore une fois, chez Truffaut, qui remonte nettement le niveau, et le pire, chez Godard, monstre de nombrilisme et d'arrogance. Ici c'est de ce dernier dont il est question avec son premier long métrage qui paradoxalement porte très bien son nom. Si son duo d'acteur est à créditer d'une belle connivence et d'une belle aisance ainsi que d'un charme fou, on ne peut pas en dire autant de l'aspect technique du film. Le vent de liberté de cette époque a sans doute poussé le jeune homme a dirigé ses acteurs à l'arrache avec une grosse part d'improvisation, de traiter le montage comme un vulgaire paquet de m.... ou encore de se permettre une mise en scène approximative sous couvert de néo-quelque chose, m'enfin cinématographiquement parlant je ne vois pas bien l'intérêt ... En outre l'idéologie du Monsieur est somme toute assez particulière, difficile pour ma part de m'attacher à un assassin misogyne bohème et sans scrupule et ce malgré l'interprétation plus qu'intéressante du grand Belmondo. 1h30 d'ennui entre faux raccords, histoire insipide et figurants qui matent la caméra où les bonnes idées de mise en scène sont noyées dans un flot de dialogues pompeux et insignifiants. Après la fumisterie "Le Mépris" du même Godard l'anarchiste, je continue de croire que je ne raterais pas grand chose en arrêtant là ma plongée dans cette "nouvelle vague" pseudo-intello et qui se donne injustement le bon rôle dans le renouveau du cinéma français de ces années là. La libération sexuelle et des moeurs des 60's n'a pas eu que des bons côtés concernant l'art ...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Une jeune étudiante à l’accent américain et aux cheveux courts qui vend des journaux en criant « NY Herald tribune » sur les Champs-Élysées. Un beau jeune homme français, hâbleur, chapeau, lunettes de soleil, cigarette au bec, l’aborde. L’affaire est dans le sac. Voilà qui donne la tonalité de ce film atypique, sorte de tragédie désinvolte du cinéaste de la rupture. Jean Seberg n’a pas la beauté électrique de Romy Schneider, mais sa nouvelle liberté de ton – « c’est quoi dégueulasse ?»- et de jouir de la vie crève l’écran dans le rôle de Patricia.

    Le jeune Belmondo rayonne d’une vitalité qui fera sa réputation. Intrépide, il rêve devant le portrait de Humphrey Bogart sur une affiche de cinéma. En 2013 à Lyon, Tarantino a rendu un hommage vibrant à Bébel, en lui avouant que jeune, il admirait ce plan! Sa course finale, avant de tomber par terre, désarticulé comme un pantin, nous ferait rendre sympathique celui qui n’est qu’un petit voyou devenu assassin. Sa façon de caresser ses lèvres avec son pouce est d’une sensualité délicate et irrévérencieuse.

    Patricia et Michel, deux personnages sans avenir, vivent leur idylle nonchalamment, une sorte de Fureur de vivre façon nouvelle vague. Les dialogues sont écrits à l’emporte-pièce et brut de décoffrage. Les faux-raccords pullulent volontairement. Le metteur en scène décoiffe le cinéma d’après-guerre, pulvérise les codes de bonne conduite et son scénariste, François Truffaut, n’est pas en reste. De temps à autre, des passants, voire les héros eux-mêmes, regardent en direction de la caméra !

    Michel Poiccard/Bébel n’a pas d’avenir, il dit d’ailleurs qu’il veut « devenir immortel…et puis mourir ! ». L’un des rôles secondaires est tenu par Jean-Pierre Melville, lui qui mettra en scène quelques années plus tard, le destin d’un délinquant encore plus solitaire dans Le samourai.

    N’oublions pas de mentionner la musique jazzy moderne de Martial Solal, qui participe largement à l’ambiance envoutante et planante de ce film nourri d’inspiration américaine.

    Le décor est secondaire, les gabardines et les voitures de police sont bien ringardes, à l’image de la France de cette époque. La morale est sauve – sinon ce film déjà interdit à l’époque au moins de 18 ans (!) ne serait pas sorti. Patricia survivra à cette passion sans avenir, quant à Jean Seberg, fragilisée, elle ne sera pas indemne.

    Le vent a soufflé sur l’écran, et nous a fait cadeau des personnages romanesques et tragiques, dont nous n’envions pas le sort, mais seulement le panache et la gouaille. La même année, Delon et Girardot vivent un autre parcours tragique aux antipodes de celui-là dans le méticuleux Rocco et ses frères du maitre milanais Visconti. Changement d’époque.

    TV 3 -Octobre 2016
    Anémone Merl
    Anémone Merl

    7 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Mouais..Mouais...Je m'attendais a quelque choses de plus...intense ? Jean Seberg est très convaincante dans son rôle se petite Américaine distribuant le journal, mais la composition de Belmondo ma totalement échappée. Certains écrits me paraisse vaguement mysogines.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2016
    Ce film précurseur de la Nouvelle Vague, que Godard voulait comme une mise à nu du cinéma, une révélation de ses "trucs", touche parfaitement sa cible : même en multipliant les fautes de grammaire (jumpcuts violents, regards caméras incessants, récit anémique sacrifié à l'empreinte poétique et à l'équilibre de l'instant, dialogues surréalistes), le futur réalisateur du Mépris arrivait à reconstituer une prosodie qui lui est propre. La liberté technique qu'il s'accorde, Godard finit par la fondre en une liberté réelle qui vient violemment sourdre de l'écran. Parce que tout, dans ce grand bordel apparent en fait impossible à reproduire aléatoirement (il faut que tout soit guidé par un mouvement créateur et une émotion définis pour que celle-ci puisse traverser l'écran comme elle peut le faire), est dirigé vers la même sensation fugace et inconséquente, celle d'un film voué à se célébrer lui-même, comme éclatant de liberté et d'une personnalité intense. Godard arrange, mélange, cite, joue, pose, sans que rien n'ait au final d'importance que le processus créateur et la vitalité qu'il entretient. Amusant de constater que, pourtant si proche de Pierrot Le Fou (un couple impossible, Belmondo lunatique et joueur), le film est dénué de sa mélancolie et tout entier sculpté dans la désinvolture. Pourtant, on disait Godard malheureux à l'époque du tournage. Preuve, sans doute, que lui même croyait tant en la Nouvelle Vague qu'il pensait son premier jet comme un manifeste, comme un appel d'offres à tout le milieu artistique français, et se refusait à concevoir une limite à sa vision, mais voulait la laisser éclater complètement, jusqu'à, lors d'une dernière scène absurde aussi comique qu'infiniment douloureuse, regarder la mort comme un jeu, ou le jeu comme une transfiguration de la mort.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 511 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2016
    C'est un classique, voire un film culte.
    L'histoire est simple, un jeune truand, voleur de voitures, qui n'a pas beaucoup d'ambition ou d'occupations tout au moins, monte à Paris pour retrouver la belle Patricia, une fille de bonne famille, qui va tomber sous le charme du beau jeune homme même après avoir appris qu’il a tué un policier.
    Jea-Paul Belmondo incarne un personnage nonchalant, et jusqu'au bout, même lorsqu'il décide de se rendre à la police (malheureusement le sort va s'acharner sur lui) qui ne sait pas trop ce qu'il veut, sauf peut être profiter de la vie en toute liberté, sans chaînes ni contraintes. Le contraire de Patricia qui elle a une vie professionnelle. Il y a de long dialogues, qui peuvent paraître un peu trop long des fois, mais c'est ce qui fait le film. C'est aussi un film policier, le début notamment, mais il manque de rythme quelquefois.
    Un film à voir et à revoir.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juin 2016
    Etant allergique aux films issus de "La Nouvelle Vague" et "A bout de souffle" en étant un des plus emblématiques, je n'ai évidemment pas aimé cette oeuvre de Godard.
    On y retrouve toutes les tares de ce mouvement cinématographique à savoir un propos pédant et prétentieux existant à travers des dialogues creux et répétitifs. Ces dialogues sont récités plus qu'ils ne sont joués par des acteurs peu inspirés ce qui, ajoutés à leur vacuité, les rend complètement soporifiques et inintéressants. Seules quelques répliques bien senties se détachent du lot mais elles sont bien trop rares.
    Certes, la mise en scène et le montage sont originaux mais, là encore, on y remarque plus une envie de se démarquer à tout prix du cinéma traditionnel qu'une démarche artistique honnête. On peut dire de cette réalisation qu'elle est la fois ambitieuse et présomptueuse, qu'elle tient presque exclusivement de l'exercice de style.
    Point positif: la superbe B.O. jazzy signée Martial Solal qui accompagne parfaitement cette ambiance 50's-60's.
    Fan de Godard ou de "La Nouvelle Vague", "A bout de souffle" est pour vous. Les autres auront plus de mal à aller au bout.
    Dead-for-Someone
    Dead-for-Someone

    45 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Pour commencer, je tiens à préciser que je déteste le cinéma de Godard: c'est extrêmement long, des dialogues et des scènes qui n'aboutissent nulle part, c'est très prétentieux bref, vous voyez..
    J'ai été réticent à l'idée de voir celui-là, mais j'ai fini par lui donner sa chance pour au final être agréablement surpris:comme précisé plus haut, beaucoup de scènes sont beaucoup trop longues à mon goût, les dialogues s'embourbent pour finalement ne rien dire mais le film a réussi à m’intéresser jusqu'au bout, les acteurs sont très bons, le scénario est simple mais efficace et la réalisation rend ce long-métrage agréable à regarder.
    Je pense que c'est un film que tous cinéphiles qui se respectent doivent voir et pour ma part et il m'a donné envie de voir plus de films de la Nouvelle Vague.
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