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    À bout de souffle
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    3,8
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    Viggo90
    Viggo90

    51 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    A bout de souffle, premier long métrage de Jean-Luc Godard symbolise la Nouvelle Vague. Interdit aux -18 ans à sa sortie, ce film a connu maintes critiques (plus souvent positives). Godard est un cinéaste, ce qui veut dire que c’est un artiste.

    Avec François Truffaut comme scénariste, un budget (non faramineux) de 400 000 FF et un temps de tournage extrêmement court, 21 jours (!) A bout de souffle était et reste un polar de haute qualité.

    Le montage de ce film reste, on peut dire, soit le mieux réussi, soit le plus mal réussi. En premier lieu, il est réussi par l’alternance de plans très courts/très longs, mais, peut-être aussi considérer comme mal réalisé dans le sens où les changements de plans en « faux raccord » s’avèrent au bout d’un moment ronron et lourd. La mise en scène de Godard est tantôt longue et accélérée, tantôt lente et molle. (On retrouve cette technique notamment dans Pierrot le fou). Seul 3 films ne font pas toute l’œuvre de Godard.

    Le rythme d’A bout de souffle est plus lent qu’accéléré, notamment la scène qui prend les 1/3 du film dans la chambre. Cette scène s’avère intéressante, bien dosée en humour, mais sa longueur en trop n’est pas tout à fait justifiée, puisque certains clichés sont assez banals et ennuyeux.

    Le jeu d’acteur de Jean-Paul Belmondo est extraordinaire, autant dans sa manière de parler, que dans son expression.

    Dans ce film, le son est travaillé d’une façon très ludique, dans le sens où cela donne un différents tons de tonalité.

    Les décors sont assez répétitifs et le scénario original et adapté (Truffaut).
    En revanche, le côté musical est assez décevant puisqu’il n’y a qu’une seule.

    Godard coupe à l’intérieur même des plans afin de garder l’essentiel.

    Il a influencé les Grand d’aujourd’hui comme Tarantino et Wong Kar- Waï.

    Ce film reste reste, par sa liberté de ton, de narration, de mouvements, Le film symbole de la Nouvelle Vague.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2007
    Film culte, en effet. Probablement un des meilleurs films français, et un des films majeurs de la 'nouvelle vague'. Cependant, vous m'excuserez si j'ai trouvé le film, disons...lourd, ennuyeux, pompeux, et assez longuet. Je n'ai jamais vraiment aimé Godard, en même temps, excepté deux films, "Pierrot le fou" et "Le mépris".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2007
    Certains plans sont très réussis, de très belles musiques, et une Jean Seberg, très attachantes, surtout avec son accent. Des dialogues originaux et un style original. Personnellement les jump cuts ne m'ont pas trop choqué, au contraire, je trouve que c'est même un des points forts du film. Les raccords ne sont jamais bon, ce qui donne un effet de surprise à chaque fois.
    Il est évident que l'histoire passe au second plan, on ne regarde pas le film pour ça.
    Franchement, j'ai un sentiment mitigé, d'un côté il y a le faux rythme, à cause d'une absence d'intrigue par moment, mais de l'autre côté, les personnages sont excellents, et visuellement, ça m'a beaucoup plus.
    Bon je mets 3 étoiles, parce que le tout dernier plan m'a bien plu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 janvier 2007
    Sympa à regarder. Avec un personnage de Belmondo parfois pathétique au possible et parfois attachant. (Avec le recul des années peut-être) Ce film est une véritable histoire d'amour remplie de délires.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Soixante ans après sa sortie, on fait encore d' "A bout de souffle" un incontournable de l'Histoire du cinéma.
    C'est comme ça. On ne choisit pas.
    Alors rassurez-vous tout de suite : par ce billet, loin de moi l'intention de contester la place qu'a occupé ce film dans ce tournant que fut la Nouvelle vague.
    Par contre, je ne vous cache pas qu'en contrepartie je ne vais pas me priver d'interroger sa pertinence intrinsèque en tant qu’œuvre de cinéma.

    Parce que d'accord - on a bien compris le principe - il s'agit dans cet "A bout de souffle" de rompre avec toutes les habitudes et les conventions inscrites dans le septième art jusqu'alors.
    Ellipses sauvages, sens du tempo à contre courant des habitudes, dissociation entre la narration par le verbe et celle par l'image, explosion du quatrième mur : tout est bon à condition qu'on ne s'y attende pas...
    Alors OK, c'est vrai : même soixante ans plus tard il faut avouer que ça fait son petit effet.
    Quand bien même assiste-t-on au déroulement d'une histoire sans intérêt mobilisant des archétypes totalement éculés (le bandit dandy, les jolies potiches, les flics en chapeau...), le fait est qu'il y a bien de quoi rester l’œil vissé sur l'image, surpris qu'on puisse être par cet enchaînement de ruptures en pagaille.
    Effectivement c'est dynamique, saisissant, déroutant...
    ...En d'autres termes ça ne laisse pas indifférent.

    Maintenant, une fois l'effet de surprise passé - et me concernant ça m'a passé au bout de vingt minutes - la rupture s'installe progressivement comme une nouvelle norme.
    S'impose alors irrémédiablement la fatidique question : à quoi bon tout ça ?
    ...Mais que permet ce cinéma tout en rupture ?

    C'est sur ce point là que, me concernant, le bas blesse au point de frôler l'amputation.
    A bien y regarder ce cinéma ne va nulle part. Il y va certes très vite, en s'agitant beaucoup, mais sans pour autant avoir de finalité autre que le mouvement.
    Ce cinéma n'a au fond rien à dire si ce n'est qu'il est lui-même agité, truculent et mauvais garçon.
    Ici Bébel fait la pose quand il sort son flingue de la boîte à gant. Là c'est le cul de Liliane Dreyfus qui se dandine insolemment sur son lit en plein centre de l'écran. Et enfin là-bas c'est Jean Seaberg qui affiche son style iconoclaste pour l'époque : coupe garçonne et t-shirt sans soutif...
    Ah ça ! On la sent bien cette nouvelle génération qui s'encanaille !
    ...Enfin qui s'encanaille... Pour l'époque.
    Parce qu'aujourd'hui une fille coupée à la garçonne, un cul plein axe ou un Bébel qui sourit, ça ne rompt avec rien.
    Ça se contente juste de faire la pose et rien de plus.

    Et à bien tout prendre il est là sûrement tout le caractère historique et iconique de cet "A bout de souffle".
    A afficher aussi ostensiblement ce qu'il est et ce qu'il incarne - au point même d'ailleurs de n'être que ça - il devient autant une source de nostalgie et de fantasme pour tous ceux qui adorent se projeter vers cette époque qu'il est aussi en parallèle une source d'exaspération pour tous ceux qui s'en accablent.
    Et si moi je fais partie de ceux qui s'en accablent c'est surtout parce qu'à faire les comptes, tout ce cinéma là - celui d' "A bout de souffle" j'entends - n'est au fond qu'un art à l'image de la génération qui l'a porté, c'est-à-dire un cinéma de posture.

    En définitive, le cinéma d' "A bout de souffle" ne dit rien et ne porte rien (à part lui-même).
    Il n'existe qu'au travers de son esprit rebelle ; de son attitude je-fais-tout-ce-que-papa-m'interdit...
    En d'autres mots, ce cinéma se contente juste de jouer au p'tit con, sans rien apporter au passage à aucune question.

    Parce qu'à force de vénérer ces iconoclastes, on semble oublier qu'en tout et pour tout ces paradoxales idoles n'ont fait que laisser derrière elles que des bris de statues.
    Car si je ne renie pas à la "Nouvelle vague" le fait qu'elle a su générer un nouveau type de cinéma signifiant et totalement réinventé, j'ai du mal à considérer que ce nouveau cinéma soit le fait de ces quelques sales gosses dont Godard fait partie plutôt que de leurs successeurs des années 1970 et 1980.

    Parce que dans toute cette histoire on semble oublier quelque-chose : déconstruire ce n'est pas construire.
    Chaque chose s'observe au regard de ce qu'elle rend possible.
    ...Et un tas de gravas ne redevient de l'art que sitôt quelqu'un s'en empare pour rebâtir quelque-chose de signifiant avec.
    lapdecab
    lapdecab

    2 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 décembre 2008
    En fait, ce n'est pas un navet absolu, mais comme tout le monde croit que c'est un chef-d'oeuvre, il est important de faire baisser la note en refusant la moindre étoile à ce film. Il n'y a pas d'histoire, pas de personnages, pas de dialogue intéressants ou si peu (la fameuse réplique "allez vous faire foutre" est tout de même assez plate et ne vaut pas la plus nulle des sentences d'Audiard)... on s'ennuie beaucoup, beaucoup, notamment dans la chambre d'hôtel.
    Par ce film devenu "culte" sans qu'il soit possible de comprendre pourquoi, Godard montrait d'emblée qu'il serait un catastrophique cinéaste, creux, qui n'a rien à dire, mais le fait avec prétention : les 40 dernières années lui ont permis de le prouver avec maestria !
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2006
    Le premier long métrage de Jean-Luc Godard est aussi un grand classique de la Nouvelle Vague et le film qui révéla Jean-paul Belmondo. La réalisation de Godard brise toutes les conventions (jump cuts...) Mais A bout de souffle est aussi un vibrant hommage au cinéma et une magnifique histoire d'amour excellament interprétée par le couple formé par Jean-Paul Belmondo et la magnifique Jean Seberg. A bout de souffle est également un film sur Paris: Godard filme la capitale sous tous les angles et nous propose une visite qui nous emmène des Champs-Elysées au Châtelet en passant par le boulevard Haussmann. A cela s'ajoute une musique magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 décembre 2006
    Contrairement à ce qui s'est vite écrit,A bout de souffle n'invente pas.A sa façon,Godard déclare la guerre à l'univers sensible.Dans le meme temps,toute une génération,nourrie d'extremes,entame sa montée au ciel.Normal alors qu'ensuite le cinéma de Godard s'en ressente.Collé au présent,il ne pourra plus s'en détacher,et finira par confondre l'apparence avec l'etre.
    Maxime P.
    Maxime P.

    66 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2006
    Un cinéma qui peut dérouter pour son audace , mais qui est relativement délicieux car il y a vraiment le désir de remettre en question le cinéma. Godard le fait très bien , avec bien sûr une histoire pas compliqué pour un sou , mais des scènes très drôles entre Belmondo et Jean Seberg( qui forment un beau couple à l'écran ) valent vraiment le détour. Ce film est vraiment à voir car c'est un tournant du cinéma français qui fit beaucoup de bruit et qui n'a jamais été égalé.
    Carne
    Carne

    78 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    A Bout De Souffle, une oeuvre fondatrice du cinéma français.
    Jean-Luc Godard, un réalisateur de génie qui a marqué le cinéma français grâce à son style personnel et provocateur.
    Un budget ridicule pour un film culte qui est resté graver dans la mémoire de tous les cinéphiles l'ayant visionné. La Nouvelle Vague était à son sommet grâce à ce film dont le style n'a jamais été égalé.
    Mr Godard, pourquoi ne réalisez-vous plus de vrais films comme l'était celui-ci ? Pourquoi...???
    GnAwA
    GnAwA

    88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film est majestueux, c'est le premier film de Godard, c'est aussi le premier que j'ai vu de lui. Le cineaste film Paris tel un virtuose, on a vraiment envie de participer aux déambulations liberatrices d'un Bebel en devenir. Les acteurs sont parfaits, la realisation aussi. Contrairement à beaucoup d'autres commentaires je ne trouve absolument pas que le film a 'vieilli', je suis d'accord pour dire qu'il est le reflet d'une epoque et le fondement d'un cinema. Ou alors il faudrait definir ce que signifit vieillir, qui pour moi n'a aucun sens. De meme, ce film est loin d'être ennuyeux, j'ai été captivé contrairement à Citizen Kane qui s'avère long long long, j'ai réellement fermé l'oeil au cours de ce film. Je sais, je vais me faire taper sur les doigts... Mais l'energie dégagé par "A bout de souffle" est 1000 fois plus entrainante pour le jeune de 20 ans que je suis...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Avec une histoire aux répliques cultes, à la réalisation nouvelle et au montage spécial; GODARD, le symphatique BELMONDO et l'irrésistible SEBERG nous font plonger dans une journée ordinairement extraordinaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    "Un auteur s'est affirmé, dès ce premier long métrage, avec son ton sec, son ambiguité passionnée, son émotion ricanante, sa sûreté désinvolte (...) son style de montage bafouant les règles" (Georges Sadoul, Dictionnaire des films)

    Un film parfait.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2010
    Un jeune homme, Michel Poiccard, Jean-Paul Belmondo, aime une jeune femme, Patricia Franchini, Jean Seberg. Obtusément eperdu d’amour pour elle, il en crèvera. «A bout de souffle» (France, 1959) de Jean-Luc Godard recycle la plus vieille des tragédies, celle des passions amoureuses. De la tragédie antique, Godard emprunte également la figure du dessein dramatique préfiguré par les signes prodromatiques. Comme l’Ajax de Sophocle, Poiccard voit les signes de la mort émailler son quotidien avant qu’il ne décède in fine. Voguant au gré des compositions jazz de Martial Solal et plongé dans un bain de lumière grâce à la photographie ingénieuse de Raoul Coutard, «A bout de souffle» se porte bien, merci, aujourd’hui encore. L’entrain de son montage électrique ne se périclite pas et résiste aux modes. Le regard latent porté sur la France ne perd pas non plus de son actualité. Poiccard, français profond qui aime la campagne et la France, se prend d’amour pour une américaine. Il remet toujours sur le tapis les distinctions entre la France du Vieux Continent et le Nouveau Monde américain. Par là Godard, sans doute, file la métaphore du cinéma, dont l’histoire ne cesse de répéter le dialogue incessant que mènent le cinéma européen (français) et le cinéma états-unien. Plus que le cinéma, c’est une histoire de politique. Le défilé, lors d’une séquence, de De Gaulle et d’Eisenhower, coupés par une saute du montage, atteste la volonté de Godard de traiter des échanges politiques entre France et Etats-Unis. Plutôt que de regarder cette relation à l’échelle des pontes politiques, il la regarde à hauteur des images. Car Poiccard, le Gabin de 59, n’est pas tant le français que son stéréotype. Patricia, elle aussi, a tout de l’archétype américaine, aimant à se comparer aux beautés hollywoodiennes, à Ingrid (Bergman) comme elle aimerait s’appeler. La lassitude entendue par le titre est celle d’une France, d’un cinéma français usé qu’est venu, avec entrain et fougue, revivifier Godard.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Etre un "film-manifeste" n'aide pas en général! Et "A Bout De Souffle" ne fait pas exception à la règle. Copié à qui mieux mieux, le film donne aujourd'hui l'impression d'être une ville naguère prospère que des barbares en tous genres ont allégrement pillé à intervalles réguliers. L'apprenti cinéphile peut donc légitimement être dubitatif au moment de visionner l'oeuvre en question. Et force est de reconnaître que Godard en était ici au stade du galop d'essai. Pourtant, rarement film n'aura si bien porté son titre. Le film peut bien ne pas être le plus profond des Godard, il est un des plus séduisants et des plus accessibles, ce qui n'est pas peu de chose lorsqu'il s'agit d'un réalisateur souvent accusé (pas toujours à tort d'ailleurs) d'être délibérement hermétique Le rythme y est aussi vif que légér, il y a ici une liberté folle que les modes cinématographiques ne sauraient altérer. Cela à beau être un film de 1959, pour moi, il a 20 ans. Pour toujours.
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