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oranous
141 abonnés
1 097 critiques
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4,0
Publiée le 27 juin 2007
Je ne peux pas dire que ce film est génial. Je suis decue. Ils est vrai que certains dialogues sont droles, cultes. Mais d'autres sont chiants. Quand par example Belmondo demande a Jean constamment s'ils peuvent coucher ensemble. J'ai trouvé ce passage long et un peu repetitif.
Sinon j'aime bien l'histoire et les derniers plans sont géniaux. Les acteurs sont eux aussi très bien. Et la musique est pas mal bien que je ne pourrais pas l'écouter pendant des heures. Et il est vrai qu'on ne dirait pas que c'est un film de 1959.
Bien que decue, je vais tout de meme regader Pierrot le Fou et Le Mépris. J'ai vraiment préféré Les 400 Coups.
J'ai du mal à imaginer que ce film bien pâle ait pu faire sensation à sa sortie, A bout de souffle sans doute que Godard l'était car ce polar romantique en manque énormément ; je me suis rapidement ennuyé et son fameux final est faible. Reste Bébel qui incarne bien ce voyou roublard et sympathique face à la jolie Jean Seberg.
Pour tous les personnes insatisfaites, je repondrais simplement que ce film n'est pas vraimen un film Policier. C'est l'histoire d'un bandit repenti, fou amoureux d'un petite anglaise naive. Ce film me fais penser a Un homme et une femme de Lelouche, aussi symbole de la Nouvelle Vague. Trés rythmé avec les coupures des blancs. Parfois touchant drole, triste, on se sent bien avec ce Jean Paul. Bref, personnellement, je découvre encore la Nouvelle Bague, et rien de tel que ce film pour me donner envie de continuer à l'explorer...
Novateur et original, c'est vrai, mais prétentieux et pompeux au possible. Ce film annonce l'ennuie profond que va provoquer la nouvelle vague sur le cinéma français.
1 étoile malgré tout pour l'excellente interprétation de Belmondo et pour l'importance historique du film.
À bout de souffle a les qualités de ses défauts. Il s'essoufle dans une volonté de choquer le spectateur de 1960. Cependant, le jeu de Belmondo et certains dialogue non dénués de poésie font qu'un tel film reste raffraichissant aujourd'hui.
Le film symbolique de la nouvelle vague est tout simplement une merveille et doit sa réputation à sa réalisation et à ses acteurs. Belmondo crève l'écran. Sa prestation est absolument parfaite. Les régles du grand classicisme cinématographique sont ici bousculées. J'ai particulièrement apprécié le fait que les blancs soient coupés dans certains dialogues. Une référence pour tous les cinéphiles et autres passionés.
Godard, avec son premier film réussit un véritable coup de maitre. A bout de soufle déborde d'énergie, de puissance, de vitalité, d'humour, de tristesse, de justesse. En veritable électron libre, Godard s'affranchit de toutes les règles de l'époque en réalisant une oeuvre encorre aujourd'hui d'une modernité, tant sur le plan de la mise en scène (plan séquences et jump cut incroyables ) que des dialogues ( ceux entres les deux amoureux ne semblent pas avoir été écrit tant ils sont beaux, justes et touchant ), éblouissante.
Des dialogues très interessants,les acteurs sont très bons,Jean Paul Belmondo a inventé ce genre de jeu d'acteurs mais on s'essouffle vers la fin,faute de rythme.C'est dommage!
Vu au ciné lors d'une sortie scolaire, a bout de souffle nous fait découvrir les tous premiers pas d' un acteur exceptionnel qui n'est que M.Belmondo. Une course poursuite superbement interprétée par Belmondo et Jean Seberg, actrice époustouflante qui nous a quitté trop tot. Bref un film excellent réalisé par Maitre Godard.
Godard traite avec simplicité les névroses de l'homme moderne notamment dans sa relation à la femme : les névroses du manque affectif flagrant, d'un sentiment d'incompréhension, de l'apparence qu'il veut donner, de sa vie rêvée, de ses mensonges répétés, de toutes ses maladresses qui nous paraissent tendres à l'écran mais ne manquent pas de nous renvoyer d'une manière ou d'une autre à notre réalité. Le visionnaire Godard illustre brillament la manière dont l'homme et la femme s'apprivoisent l'un l'autre en se faisant désirer mais aussi en acceptant progressivement (et peut être temporairement hélas) leurs désirs respectifs. C'est la découverte dangereuse d'autrui, amorcée par on ne sait quelle banalité. Dialogues, situations et interprétations sont toujours d'actualité, tout comme le rapport de force et la douleur d'aimer. 50 ans après, sa peinture reste terriblement vraie... Les deux amants sont logiquement rattrapés par leurs réalités pour se séparer aussi vite qu'ils auront fusionné. Syndrome de Stockholm et compagnie. Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. Une intensité qui fera trouver à l'homme un dernier souffle rancunier dans son immaturité...
Oeuvre magistrale du cinéma français, et surtout film-phare de la Nouvelle Vague, ce classique du polar allie merveilleusement - grâce au scénario impeccable de François Truffault - humour et suspens, tout en assurant de magnifiques (et célèbres) plans et un Duo Bebel/Seberg magnifiquement ironique. Un véritable coup de maître, et qui marque surtout le début d'une Révolution cinématographique aux nombreuses émules.
Premier et largement le meilleur film de Godard... Inventivité et fraicheur font de ce film parfaitement écrit un chef d'oeuvre. On est pas encore arrivé à l'orgueil pseudo-intellectuel du cinéaste qui apauvrira son oeuvre après "Le mépris"... Seberg a un charme indéniable et Belmondo est magnifique. Les scènes entre les amoureux sont sublimes et les dialogues sont plus écrit qu'on peut le croire au premier abord. Chef d'oeuvre.