Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 31 mars 2009
Merci à toi Jean-Luc, qui au prix de réalisations décousues teintées de vagues désinvolture intellectuelle dont tu as le secret, a su créer ces puissants somnifères sur pellicules. Oui, merci a toi le génie soporifique, qui pourrait à lui tout seul résoudre le problème de l‘insomnie chronique. Révolutionner le monde de la psychiatrie en troquant, pour chaque patient, leur Léxomil du soir contre une dose de ‘‘Mépris’’ en suppositoire. Et c’est bien moins nocif pour la santé que tous ces bazares chimiques qui sortent des usines. Je n'irai quand même pas jusqu'a dire que c'est sain. Je vous déconseille vivement de visionnez ''Pierrot-le-dingo'' sans en avoir parlé à un spécialiste auparavant. Insomniaques du monde entier, donnez vous le tuyau et visionnez tous ensemble le dvd de ''Passion'' ou d’ ''A bout de souffle'', votre vie va changer et ce nouveau traitement est intégralement financé par Telerama.Jean-Luc, tu es le plus fort, crois moi, l’inspecteur Derrick ne fait pas le poid.
A voir absolument pour ce que c’est, ce que ça symbolise et pour réaliser que Godard ce n’est pas qu’un réalisateur de film intello ou on comprend rien. Que demande le peuple ? ‘’Mais là on comprend ?’’ Oui et contrairement à Pierrot le fou, il a bien vieilli.
D'une insolence mémorable, A bout de souffle se glisse dans le modèle du film policier pour mieux repenser le cinéma et sa façon de raconter des histoires. Un film tellement novateur qu'il dicte certaines règles encore aujourd'hui.
Une étoile parce que ça reste délicat de coller un "zéro" à un film qualifié de culte. Pourtant ce film est d'après moi ÉPOUVANTABLE. J'ai commencé par le regarder, puis, navré tant par le film lui même que par le sentiment ressenti en le regardant, ayant l'impression d'avoir l'obligation de me trouver moi même complètement idiot tant je n'accrochais pas, j'ai ensuite lu les critiques élogieuses, et j'ai pu comprendre pourquoi ce film pouvait plaire, comprendre ce qu'il avait de novateur et différent, comprendre que des choses qui me choquaient étaient des choix artistiques délibérés ... et j'ai ensuite lu les critiques les plus dures, et c'est là que je me retrouve. J'ai d'ailleurs apprécié de voir que des spectateurs déçus étaient capables d'en parler avec termes soignés, sans se limiter à des expressions du type "film nul à chier". Bref, le film n'a pas du tout fonctionné avec moi, j'ai somnolé à 15h30 de l'après midi (mais suis retourné voir les scènes que j'avais manquées, à la fin du film), et même si j'ai apprécié le jeu de Belmondo, ce film ne m'a procuré AUCUN PLAISIR, pas même la visite touristique de Paris. Quant à l'héroïne, je ne veux rien lui reprocher, mais n'appréciant pas du tout les filles avec des coupes "à la garçonne", cela privait encore le film d'un intérêt pourtant facile à déclencher chez un spectateur. Si vous aussi vous n'avez pas aimé ce film, vous saurez que pour moi vous êtes tout excusé !
Novateur et original, c'est vrai, mais prétentieux et pompeux au possible. Ce film annonce l'ennuie profond que va provoquer la nouvelle vague sur le cinéma français. 1 étoile malgré tout pour l'excellente interprétation de Belmondo et pour l'importance historique du film.
Première réalisation pour Jean-Luc Godard, après quelques courts-métrages, il passe au niveau au dessus et réalise une œuvre pour le moins atypique et adapté d’un fait divers. Succès critique et public lors de sa sortie en salles, on se demande toujours pourquoi tant A bout de souffle (1960) accuse un manque d’idée, de mise en scène (trop répétitive) et des nombreux faux raccords, ajoutez à cela, un scénario qui tourne en boucle où pendant près d’une heure trente on suit les tribulations d’un homme en cavale dans les rues de Paris. En une demie heure on a l’impression d’avoir fait le tour du film tant celui-ci se répète à bon nombre de reprises. Un récit éclaté où seuls les interprètes sauvent le film, à savoir, le bagou de Jean-Paul Belmondo, à la fois irrévérencieux et persistant, face à la sublime Jean Seberg, leur charisme parvient à ne pas trop nous faire regretter cette escapade fatigante et interminable. Plutôt étonnant pour une œuvre qui reçut le Prix Jean Vigo, ainsi que celui de la Mise en scène lors du Festival de Berlin en 1960 et devint par la suite, le film-phare de la Nouvelle Vague, alors que bien avant cela, son collègue François Truffaut avait réalisé l’excellent Les 400 coups (1959). A noter qu’il existe un remake US de 1983 réalisé par Jim McBride avec dans le rôle principal : Richard Gere !
Quelle excellente surprise ! Je ne m'attendais pas à un tel chef-d'œuvre !
Le jeu est époustouflant et la mise en scène enveloppante, on se laisse avoir intrigué par ce qu'il va pouvoir se passer. Pourtant, les dialogues sont d'une banalité effarante... Mais tellement prenant.
OK, film référence, faisant partie de cette "nouvelle vague" qui déferle sur le cinéma français. Mais vu aujourd'hui il fait pitié. La classe de Bébel et les petits dialogues sympas de la partie centrale ne peuvent combler la vacuité du scénario. A voir pour sa culture cinématographique donc, mais sans s'attendre à passer un moment formidable.
Le film qu'il faut voir absolument pour comprendre et surtout apprécier ce que la Nouvelel Vague apporta au cinéma français. Godard, jeune cinéaste ambitieux et intello, sait à l'époque émouvoir autant qu'étonner, Belmondo est grandiose et Jena Seberg n'a jamais été aussi craquante.
Film totalement culte qui a un peu vieilli, mais c'est l'aspect "nouvelle vague" qui veut ca. Godard film ici finalement une gentille histoire de film noir à la française. Linéarité de la narration, aucune réelle audace dans la thématique... seulement ce qui l'intéresse, ce n'est pas l'histoire mais le cinéma. Godard nous offre alors des séquences fort originales, en ce qu'elles ne parlent pas de ce qu'elles racontent, mais en même temps cela décompose le film qui perd son unité. Bien sûr il y a l'inimitable sens de la formule de JLG, qui donne des phrases cultes mais dont il a tendance à abuser. Belmondo et Seberg sont très bien. Au final on a un film curieux, qui colle à son époque, et qui est aussi l'un des films les plus surfaits de l'Histoire du cinéma. "Faire vivre" le film, ainsi que tenir compte de la différence avec du théâtre filmé, la Nouvelle Vague de l'a pas inventé, contrairement à ce qu'elle a réussi à faire croire. Des regards caméra, on en retrouve dans Monika ou Rear window, porteurs de sens et insérés dans l'intrigue, eux. Bref, ils n'ont finalement pas inventé grand chose, rien révolutionné (au contraire du néoréalisme par exemple), mais leur audace et leur véhémence les ont mis sur le devant de la scène. Cela dit, il ne faut rien exagérer, ils avaient des choses intéressantes à dire à l'époque, et ce film en est l'un des meilleurs.
Premier film de Jean-Luc Godard sorti en 1960, A bout de souffle est une oeuvre marquante dans la révolution du 7° Art entamée par la Nouvelle Vague. Le film semble être au début un polar classique, mais Godard s’amuse à briser les règles en rendant lyriques et très "cinématographiques" des moments de vie intimes et des questionnements, en mettant l’intrigue policière au second plan. Pour être plus exact, disons que cette intrigue est fréquemment coupée de scènes qui tentent de rendre sur l’écran des sensations fugaces qui nous traversent et autres questions "existentielles" sur soi et son rapport aux autres ou sur l'amour (surtout dans la magnifique scène centrale, quand Patricia se demande qu’est-ce qui se cache derrière le visage de Michel). Mais le tout baigne dans un hommage constant au cinéma, surtout Américain, aux grands films noirs avec Humphrey Bogart. Un film de cinéphiles, réalisé avec grande inventivité et passion, et surtout beaucoup d’audace dans le style pour l’époque : c’est le début de la Nouvelle Vague. Godard parvient à mêler grande réussite stylistique et oubli des conventions (coupures soudaines, personnage qui s’adresse à la caméra). Côté acteur, Jean-Paul Belmondo est tout à fait excellent, accompagné par la charmante Jean Seberg. Le tout donne un film sublime, à la fois prenant et passionant, réussite esthétique et ode au cinéma.