Derniers Avis : À bout de souffle - Page 15

D'une fraîcheur impressionnante, véritable chef d'oeuvre de mise en scène.

Cet épouvantable navet, ridicule et fauché, marqua une date dans l’histoire du cinéma. Les producteurs s’apercevant qu’on pouvait remplir les salles avec des films tournés en super 8 et des acteurs de patronage, se précipitèrent pour plonger dans cette « Vague » nouvelle et transformèrent juteusement les studios du « cinéma de papa » (beuark) en parkings et supermarchés. Résultat le cinéma est américain, le nôtre est subventionné ! Amen !

Époustouflant. Sans doute mon film préféré de Jean-Luc Godard.

"A bout de souffle" est LE manifeste par excellence de la Nouvelle Vague du cinéma français puisqu'il réunit Jean-Luc Godard à la réalisation, François Truffaut au scénario et Claude Chabrol comme consultant artistique. Caméra à l'épaule, Godard signe une réalisation brillante en phase avec ce qu'il fera par la suite. On pourra simplement reprocher les trop nombreux cuts, utilisés inlassablement dans toutes les scènes. Bebel et Jean Seberg sont irréprochables fournissant au film des dialogues savoureux, libres et spontanés. La liberté de ton, de mise en scène, de mouvement, de dialogue, de tout ce que vous voulez est totale et c'est ce qui fait la force de ce grand film.

Ce que j'ai retenu du film culte de Godard , c'était qu'il était trop inegal. La mise en scène n'est pas à mon goût car il y a du découpage de scène mal élaboré ,ça saute trop vite c'est assez mal filmé ainsi que le scenario trop simple pour ma part. En revanche , j'ai trouvé un Bebel en pleine forme, parfait pour son rôle de jeune bandit et une agréable surprise de trouver M.Jean Pierre Melville au générique des acteurs.

Certains l'on peut-être oublié, mais A bout de souffle a été un exemple parfait pour grand nombre de réalisateurs d'aujourd'hui. Même si le scénario reste plutôt simple, Godard sait placer sa caméra, enchaîne les cut en pleine scène et, surtout, nous régale de répliques et de textes de grande classe. Bravo !

Ennuyeux au possible on a vraiment l'impression que grand-papa a pris sa caméra pour s'amuser un moment (preuve en est le plans coupés à la va te faire foutre et les dialogues inutiles). Un grand film pour pseudo-intellos trouvant une heure trente pour dormir incognito et se réveiller frappés par cette "nouvelle vague" qui s'est cassé la tronche sur les rochers...

Ce film étant (c'est bien connu) le premier "vrai" film de la Nouvelle Vague du cinéma français, je vais en parler un petit moment (n'ayant que 13 ans, je ne vais pas vous sortir une tirade incompréhensible ou presque sur ce film, de toute façon). J'ai personnellement beaucoup aimé ce film qui en a inspiré un nombre vertigineux d'autres (par exemple, on entend "-Tu es enceinte ? -Oui. -Tu aurais pu faire attention !" dans des centaines de films plus ou moins avares en clichés de ce genre-là), et je comprends qu'à cette époque (que je n'ai pas vécue dans cette vie-là) ce film soit considéré comme presque "révolutionnaire". Mais c'est pour moi, et comme d'autres films de Jean-Luc Godard tel Le Mépris, un film qui a vieilli, et qui m'a un peu laissé dans l'ennui par moments irréguliers. Car si c'est un bon film, ce n'est pas pour ma part un film très très passionnant où on se plait sans le savoir à trépigner d'impatience chaque seconde du film pour connaître la fin, tout émerveillé. Mais le rythme est pas mal, les répliques sont très bien trouvées et amusantes ("Si vous n'aimez pas la mer ... si vous n'aimez pas la montagne ... si vous n'aimez pas la ville ... Allez vous faire foutre !!" Cultissime !!!), l'histoire est très sympa, et les acteurs sont vraiment vraiment étonnants. Mention évidente à Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg qui forment un très beau couple franco-américain, parfaitement crédible. Et Mention vraiment très spéciale à Jean-Pierre Melville (!!!) dans le rôle de Parvulesco (« Devenir immortel et puis mourir »), l'écrivain interviewé par Jean Seberg (Patricia) et d'autres journalistes (d'ailleurs Parvulesco est une vraie personne, encore vivante, qui est représenté (par Jean-Pierre Melville, quand-même !!) pour ses articles sur la Nouvelle Vague, et qui réapparaîtra chez Eric Rohmer dans L'Arbre, le maire et la Médiathèque, et Barbet Schroeder dans Maîtresse) ! Sinon, ce qui tourne autour de la réalisation (ses moyens, ses difficultés,ses différences par rapport à un tournage traditionnel) est à mes yeux et à ma pensée plus intéressent que la réalisation, elle-même déjà très réussie et efficace ! Pour l'anecdote, Jean-Luc Godard soufflait les répliques aux acteurs pendant les prises, écrivait son scénario sur une table de bistrot, n'éclairait ses scènes qu'avec quelques lampes braquées sur le plafond et ne faisait aucune prise de son directe, et enfin improvisait presque tout !! Pour l'anecdote encore, Jean-Luc Godard n'avait pas pris de décision quant à la musique de son film, et c'est l'immense Jean-Pierre Melville (qui décidément a participé très activement au film !!) qui lui a conseillé Martial Solal. D'ailleurs lamusique n'a pas spécialement retenu mon attention, je ne sais plus si elle est bonne ou pas, mais ça n'a pas été un aussi grand succès que le film en lui-même, de toute façon. Sinon pour un tout premier film, je trouve ça quand même très prometteur, vu l'influence qu'il a eu (et qu'il a sûrement toujours) sur le cinéma plus tard. Je n'ai pas vu grand-chose de Godard, mais apparemment ses films suivants sont pour certains meilleurs que celui-ci, je verrai bien ! En tout cas je le trouve pour ma part un peu plus dynamique que Le Mépris, sans avoir la grâce et sans être aussi poétique que ce dernier. Mais cela reste un très bon début de carrière, peut-être l'un des meilleurs du cinéma, mais pas mon préféré. A bout portant est donc à voir, mais c'est même considéré comme une référence (étant le symbole de la Nouvelle Vague, je partage cette opinion), mais ce n'est pas l'un des meilleurs films au monde pour moi, pas même un des meilleurs films français. Mais même s'il a quelque peu vieilli, il se laisse voir, et nous fait plus passer un bon moment qu'un mauvais. Je ne sais pas si c'est un film culte, mais en tout cas beaucoup de ses dialogues et de ses scènes le sont vraiment, en plus d'être très particuliers (la très fameuse scène finale où Jean-Paul Belmondo (Michel Poiccard) se fait tirer une balle par un policier rue de Campagne-Première, s'avance "A BOUT DE SOUFFLE" et puis s'écroule, toujours à boutde souffle, et rétorque "T'es vraiment une dégueulasse !!" à Jean Seberg et qu'elle demande "C'est quoi "dégueulasse" ?" est vraiment extra et très très très bien trouvée). Donc, en bref, sans avoir adoré ce film, je l'ai trouvé très bien, avec un bon rythme à la Robert Bresson, quoique pas tout le temps très prenant, mais sympa quand même, tout comme l'histoire, et la superbe prestation des acteurs de premier comme de second plan. Un bel accomplissement, un film que je reverrais volontiers, mais pas tous les jours !! Enfin bon, peut-être que plus grand je l'apprécierai plus que maintenant, même si je le trouve vraiment bien maintenant déjà. Bravo quand même à Jean-Luc Godard, pour son exploit d'avoir fait un tel film en moins d'un mois à Paris et Marseille !! C'est d'ailleurs pour ça que je respecte beaucoup ce film, et que je le trouve en fait très bien pour un tout premier long !

Je ne sais pas si Godart a fait exprès de faire un aussi mauvais montage, mais en tout cas ça donne un effet vraiment bâclé. Le duo Belmondo/Seberg fonctionne bien, quelques dialogues sont très bons et la musique est bonne. Un bilan mitigé, parce qu'on a tendance à s'endormir par moment et d'autres ou on est dedans.

Commençant à connaître assez bien l'oeuvre de Godard, il me fallait voir son premier film. Et effectivement, il est très utile car laisse présager selon moi beaucoup de ce que l'on retrouvera plus tard dans ses films suivants, et notamment Le Mépris. Et cela n'est pas forcément tellement positif venant de moi.

Alors bien sûr, on sent la nouvelle vague venir, les années '60 commence, on sent le changement, la libération des moeurs dans le cinéma (68 arrive!), que ce soit sexuellement ou simplement par rapport à la condition féminine. La façon de filmer est elle aussi novatrice, et le script semble perdre en étoffe ce que les dialogues gagnent en importance.

Et bien qu'étant resté comme "classiques" pour beaucoup dans le cinéma français, les dialogues des films de Godard... m'ennuient. Du moins quelques fois!
Les longues scènes où les deux amoureux laissent présager (en version "édulcorée", heureusement) une des scènes les plus surestimées selon moi du cinéma français: celle de Brigitte Bardot dans Le Mépris, que nous connaissons tous.

L'histoire est cependant prenante dans le fond, et le rôle de Belmondo (bien qu'il s'agisse encore d'un castagneur) me semble intéressant, mais ce ne sont pas les centres d'intérêt principaux du film.

Je reste donc sur une certaine déception, devant un film qui a je dois l'avouer - semble avoir toutefois eu une grande influence sur le cinéma des décennies suivantes (Les Valseuses par exemple).

A bout de souffle est le premier long-métrage de Godard, instigateur d'une nouvelle vague de cinéastes français qui proclament leur indépendance. Pour ce projet Godard s'associe à Georges de Beauregard, producteur de la floppée de réalisateurs revendicateurs qui vont métamorphoser le cinéma français des années 60, et à François Truffaut au scénario.
Michel Poiccard un voyou sans envergure vole une voiture à Marseille et tue un policier qui le poursuit. A Paris, il rencontre une jeune Américaine, Patricia. Il lui propose de le suivre en Italie.
A bout de souffle s'écarte radicalement des carcans étouffant du cinéma classique et puise son énergie libératrice à travers des prises d'initiatives narratives et techniques. Godard signe un film au ton léger, multipliant les ruptures et créant ainsi un rythme effréné au récit. La musique sert merveilleusement l'ambiance naturelle et frivole du film. Godard fait des choix narratifs troublant et perturbant pour l'époque, comme ses phrases annonciatrices du destin tragique de Michel Poiccard sur les magasins de Paris. Il renie les règles du cadrage, multiplie les plans séquences, bannissant les champs contre-champs, prônant un cinéma "pris sur le vif" via une caméra sur l'épaule et des dialogues quasi improvisés. A bout de souffle présente l'un des couples les plus irrésistibles de l'histoire du cinéma, le tandem Belmondo/Seberg est époustouflant.
A bout de souffle est l'emblème d'une nouvelle génération de cinéastes prêts à souffler un vent de rébellion et de libération sur la France des années 60. Godard, à l'image de ses personnages, revendique une énergie vitale et libératrice, vivant dans un environnement qui lui est propre, loin de toutes contraintes. Un vrai moment de cinéma.

La quête acharnée de Michel Poiccard pour conserver sa liberté et pour séduire la jolie Patricia, qui doute sans cesse de ses sentiments et de ceux des autres est une formidable histoire. Contée dans le style si caractéristique de Godard, constitué de dialogues au style très littéraire et de plans caméra remarquables. Le couple Seberg Belmondo fonctionne parfaitement et l'alchimie, sans laquelle ce film aurait pût être une fable intellectuelle sans intérêt ,opère parfaitement.
Mention spéciale à l'apparition de Melville qui est une merveille.

Vraiment, j'aime pas le style de godart. J'ai trouvé ça long et ennuyant, pour rien.

Dans l'ensemble, assez ennuyeux, malgré quelques scènes où la tension est forte et où les acteurs sont plutôt bons.
Pas touché du tout par l'histoire d'amour entre ces 2 personnages.

Jen-Luc Godart nous sert une oeuvre poétique et mélancolique. Alors que la force de la réalisation pourrait se trouver dans ses plans et techniques utilisés (long plan séquence notamment), je plutôt aimé les dialogues qui sont juste. On a un peu l'impression qu'ici le scénario sert "d'excuse" à Godard pour nous servir sa façon qu'il a de voir l'amour et les femmes. Le film est rempli de dialogues "philosophiques" à la manière de "Manhattan de Woody Allen mais malheureusement cela ne suffit pas à nous emballer. L'histoire est pauvre et les dialogues pas assez puissant pour se laisser séduire. Dommage, j'attendais mieux d'un film que l'on dit très réussi et pionnier de la nouvelle vague.