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Wobot
20 abonnés
137 critiques
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0,5
Publiée le 25 décembre 2012
Le film est un ennui total,enchainant des dialogues d'une vacuité absolue,des séquences pseudo-philosophiques et laissant tomber l'intrigue policière pour s'attarder au quotidien insignifiant du jeune héros.Reste seulement le charisme de Belmondo et la musique jazzy excellente pour ne pas faire tomber le film dans l'inintérêt complet. L'auteur de cette nullité(Godard) un monstre puisque il est le créateur du fameux cinéma d'auteur chiant,nombriliste et prétentieux qui va commencer à polluer le 7ème art français(avec ses potes Rohmer,Resnais,Rivette et plus tard,Bonello,Desplechin ou autres Philippe Garrel).
Enfin j'ai vu "A bout de souffle" de Godard ! Qu'en ai-je pensé ? Il y a beaucoup de choses à dire sur ce film faisant désormais partie des classiques du cinéma. Autant le dire tout de suite, je ne connais quasiment rien à la Nouvelle Vague, pourtant il me semble que ce film représente à lui seul ce mouvement de jeunes rebels des années 1960. Au niveau des acteurs Belmondo est excellent en voyou insuportable par son orgueil, quant à Jean Seberg, elle est tout simplement parfaite en jolie et jeune américaine toujours en quête de réponses. Les dialogues entre les deux personnages sont une réussite totale notamment dans la scène se déroulant dans la chambre de Seberg où les répliques des deux protagonistes sont tout simplement excellentes. Présenté comme ça le film parait sans doute parfait. Néanmoins, pour quelqu'un qui comme moi apprécie énormément la technique : les raccords baclés, les jump cut à répétition et autres transitions hasardeuses me dérangent tout simplement. Alors certes, là est la marque de fabrique de la nouvelle vague mais cela n'en est pas moins génant pour le spectateur. Une fois cet aspect digéré, il n'y a pas à dire : c'est un bon film ! La nouvelle vague trouve dans "A bout de souffle" un chef de file qui représente l'envie de briser les codes de ce mouvement. La nouvelle vague souhaite incarner le renouveau et la liberté, dans cette optique là il est indéniable que le film de Godard est parfait. Un bon film à voir absolument car il s'agit là du représentant de tout un mouvement. (En sachant, vous l'aurez compris, que je n'adère absolument pas à la manière de filmer et au montage du film.)
On ne présente plus «A Bout de Souffle», premier long métrage et premier coup de maître pour le jeune Jean-Luc Godard. Le temps d'un film le cinéma se réinvente sous nos yeux, bourré de vitalité et irrévérencieux comme jamais, non par attrait du choquant mais signe de la jeunesse et de la fraicheur que Godard tient à rendre au 7e Art. Belmondo et Seberg crèvent l'écran, la mise en scène est audacieuse et se joue des contraintes physiques de l'enregistrement cinématographique, les dialogues sont savoureux... Il y a tant de choses à dire sur ce film qui pourtant demeure d'une grande simplicité. Parmi les films-manifestes de la Nouvelle Vague, c'est sans nul doute l'un des plus novateurs et des plus marquants, l'un de mes préférés en tout cas. Bref, un film mythique qu'il faut absolument avoir vu dans sa vie pour des raisons que 2000 caractères ne suffiraient pas à exposer... Courez vite vous le procurer! [4/4]
Le scénario est tellement plat et le dialogue tellement risible, qu'il n'y a qu'une façon d'apprécier totalement la beauté de l'image, le charme de Paris et surtout la délicieuse Jean Seberg, c'est de couper le son.
Un film avant-gardiste et très novateur mal reçu par la critique à l'époque de sa sortie. Cependant on s'est aperçu plus tard que l'influence de Godard fût telle qu'il s'est hissé au statut de chef d’œuvre, ce qu'il est. Belmondo est génial et tout les éléments technique du film magistraux, a ne pas manquer!
Symbole ultime de la Nouvelle Vague, "A bout de souffle" laisse songeur quant à son intérêt voire même par rapport à sa qualité cinématographique. Adulé par le public et haut combien encensé par les critiques, le film de Jean-Luc Godard n'en finit pourtant pas de s'enfoncer dans les marais de la désolation. Pour autant qu'on s'en souvienne, la réputation de Jean-Paul Belmondo a toujours permis de donner de l'élan à ses rôle. Mais même les grandes figures du cinéma ont l'air idiots lorsqu'on leur met des dialogues miséreux dans la bouche. C'est ce qui arrive dans "A bout de souffle". Scénario désastreux qui tourne en rond du début à la fin, le travail d'écriture de Godard et Truffaut surprend par sa basicité. On y découvre ainsi des échanges des plus poussiéreux où Belmondo et Jean Seberg tentent tant bien que mal de dépasser la rudimentarité du travail du réalisateur. En effet, entre une mise en scène peu prenante et des rebondissements presque inexistants on est droit de se demander quelle mouche avait piquer les critiques de l'époque. Quant au titre, "Lapsus" aurait certainement été plus parlant en raison de la monstruosité du montage qui tent plus vers l'amateurisme que vers la prouesse artistique. Au final, "A bout de souffle" se veut révolutionnaire par les sentiments d'une jeunesse perdue qu'il illustre mais à force de cherche un sens caché dans chaque long-métrage on finira par découvrir des inspirations philosophiques dans les films de Michael Bay.
Ce film est un météore qui a changé la façon d'envisager le cinéma en France mais principalement aux Etats-Unis. En effet beaucoup de réalisateurs américains ,parmi les plus célèbres actuellement, ont été marqué et influencé par ce film. Moderne et incontournable.
Le seul film de Godard que j'apprécie pour le moment. Le coté poétique et intellectuel est un peu poussé voir niais des fois ; ça reste du Godard quoi, fidèle à son style, faut aimer. A bout de souffle est une sorte de comédie/dramatique/policier où on y trouve un Jean-Paul Belmondo charismatique, jeune, beau, ainsi que la regrettée Jean Seberg qui est pétillante ; avec son accent anglais elle apporte une touche de charme aux dialogues. Un sentiment de liberté se dégage de cette histoire, et c'est un des plus beaux couples au cinéma qui m’ait été donné de voir. Il y a quelques longueurs parfois mais on oublie car le film respire l'authenticité. Martial Solal a fait du bon boulot pour les musiques ; elles sont jazzy et classes !
A bout de souffle est un film absolument magnifique signé Jean-Luc Godard, sans doute l'un des plus beaux films français de tous les temps ( derrière tout de même Le Mépris et A bout de souffle ) . La mise en scène de ce chef-d'oeuvre extraordinaire enchante : chaque plan est beau , sublime . Le scénario , l'histoire en elle-même est remarquable de justesse et d'intelligence , renforcé par d'inoubliables dialogues merveilleusement bien écrits . Les deux acteurs Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg sont tous les deux inoubliables , excellents , parfaits . Il n'y a rien , absolument rien qui ne gêne qui est un défaut , qui ne soit pas à sa place . C'est encore comme dans Pierrot le fou un film sur la passion qui mène à des choses insensés telles que la trahison ( celle de Patricia ) , la mort ( celle de Michel ) . C'est donc un film noir , un drame parfaitement maîtrisé qui est aussi un portrait , un portrait sociétal et social , en l'occurrence , sur une jeunesse , sur la fougue , les passions . Un chef-d'oeuvre .
La présence de Jean-Luc Godard, François Truffaut et Claude Chabrol au casting faisait d'office d'A bout de souffle LE pilier de la Nouvelle-Vague française. Ceci étant largement confirmé par l'efficacité d'un film superbement photographié au budget très mince qui vient bouleverser toutes les règles que les plus anciens avaient définies à propos du cinéma : filmé en décors naturels, script dispensable et Belmondo... qui parle à la caméra ! À bout de souffle est donc naturellement un bijou du cinéma, offrant à Belmondo ce qui est probablement le plus grand rôle de sa carrière, brillamment secondé par la ravissante Jean Seberg, le tout sous une excellente musique qui se fera très fréquente dans les prochains Skolimowski et autres réalisateurs de la même veine. Se doit d'être vu par tout bon cinéphile.
« A bout de souffle » reste un ovni même de nos jours, une révolution cinématographique fournissant dans une aisance folle des images vives, hachées ne respectant ni règlement ni contrainte.
Ce film référence à le mérite de tout chambouler, un éléphant dans un magasin de porcelaines renvoyant au néant un néo réalisme Français trop statique épuisé par les répétitions d’un fatalisme écrasé dans des décors populaires reconstitués trop absents d’une véritable respiration, celle de la rue.
Ici tout est simple le marginal à la dérive froid et distant filmé caméra au poing fume au lit et se la pète en décor naturel dans un parcours tangentiel chaotique impossible à contrôler.
Icône de l’immaturité et de l’oisiveté « About de souffle » est un opus libre filmant et montrant ce qu’il veut comme il le veut dans une indépendance et une indifférente nécessaire à la survie de ce nouveau style privilégiant la déstructure du mouvement dans une aventure chaotique en milieu urbain.
L’intrigue s’avère peu importante encastrée dans une suite de joutes verbales ne faisant qu’entretenir l’investissement impossible de deux marginaux se toisant par une réplique inconsistante mais auto-protectrice.
Par contre le traitement est révolutionnaire. Toute une ville et sa technologie participe de près ou de loin aux tribulations d’un électron libre sans respect ni morale projeté épisodiquement et sans états d’âmes d’un lieu à l’autre avec qu’un seul but profiter de la collectivité afin de nourrir son dégout du conformisme.
Difficile de noter un film qui a plus de 50 ans! L'histoire a vieilli mais les dialogues restent très bons et rappels très bien le cinéma d'avant. Jean Seberg est superbe.