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Max Rss
197 abonnés
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2,0
Publiée le 11 mars 2019
«A bout de souffle»: un titre très célèbre qui traverse les décennies. Un des films les plus emblématiques de la nouvelle vague. Un film qui permit au monde entier de découvrir le talent de ce monstre sacré du cinéma français, de cet acteur mythique qu'est Jean-Paul Belmondo. Ici, il joue le rôle d'un jeune voyou recherché par la police et qui va « trouver refuge » dans les bras d'une jeune américaine dont il est épris. Le couple Belmondo/ Seberg est entré dans la légende grâce à la scène de flirt sur la grande avenue des Champs-Elysées. Bref. On pourrait débattre pendant des heures sur l'impact du film de Godard, notamment en raison de sa totale liberté d'expression mais passons à la critique: « A bout de souffle », c'est du Godard pur jus: il n'y a pas de scénario, il n'y a aucun fil conducteur, les dialogues sont quand même assez fades et ne dépend que de la performance de ses deux comédiens. De plus, le style amateur expérimental a de quoi rebuter. Deux étoiles pour le duo d'acteurs et pour la tuerie finale.
Première fois que je regarde un film de Jean-Luc Godard. Rien à dire, les acteurs envoient à l'écran une grâce irrésistible, les plans "ne fatiguent pas", l'histoire passe son temps, tout doucement. Un film calme qui respire le talent, la classe. Il y a même une sorte d'émerveillement, comme une feuille qui tombe d'un arbre et qui se balance. Dialogues fins, intelligents, subtils malgré qu'ils soient limités, mais justement, l'homme n'était-il pas limité à l'époque, de comprendre la façon de bien faire les choses, au lieu d'aller rechercher la facilité à travers un corps de femme. Les plans allaient à l'essentiel, et on était avec les personnages, mais pas trop. Comme si une séparation apparaissait à chaque moment délicat. Michel Poiccard, un mauvais gentleman dont on ne connait quasiment rien de lui, si ce n'est que la bêtise l'entoure, et qui cherche à gagner sa vie en volant quelques voitures. Fumer et jeter son journal, les gestes préférés de Poiccard. Homme qui ne s'étend qu'à un petit périmètre de vie. Patricia Franchini elle ne s'inquiète pas de l'homme-fou, et poursuit sa route de petite journaliste pour gagner sa vie. La belle vie Parisienne. Jusqu'au jour où la réalité vous rattrape, comme une balle qui arrive à toute vitesse, et que vous ne pouvez pas l'éviter. La musique, fabuleuse : "Martial Solal - Duo". Ce petit côté jazz apporte une grande fraîcheur et une sorte de liberté, car la liberté n'est pas forcément présente. On la voit furtivement, mais elle reste en quelque sorte enveloppée dans un drap. Un cinéma nouveau. A en avoir le souffle coupé.
A la fin, ils meurent. A la fin, ils meurent. A la fin, ils meurent. A la fin, ils meurent. A la fin, ils meurent. A la fin, ils meurent. A la fin, ils meurent. A la fin, ils meurent.
Il paraît que seuls les mauvais films vieillissent ! Je me demande ce qu'on dirait aujourd'hui si on sortait un film similaire ? Non pas que ce soit mauvais, la photo est jolie, les acteurs sont bons, la réalisation innovante, il y a un peu d'humour et quelques bonnes répliques, mais que dire du reste : Un scénario minimaliste et assez peu compréhensible dont on devine que le réalisateur s'en fiche complètement. Des digressions n'en veux-tu, n'en voilà ! Des longueurs (comme cette scène dans la chambre où on nous impose 20 minutes de blablas). Bref un film largement surestimé.
Premier film de Godard, celui-ci est l'un des premier représentant de la nouvelle vague, usant du talent de JLG dans la mise en scène et le montage pour nous offrir un film merveilleux et exceptionnelle. En effet, si "Les 400 coups" a montré ce que l'histoire devait être pour la nouvelle vague, c'est bien "A bout de Souffle" qui fixa la révolution de la mise en scène qui fit de la nouvelle vague l'un des mouvement les plus important de ces 50 dernières années. Ce film est, de ce fait, surtout intéressant pour sa mise en scène à base de Jump Cut, de mouvement de caméra innovant qui mettent Paris en avant de façon magnifique. Il faut aussi salué le duo d'acteur Belmondo-Seberg qui fonctionne vraiment bien et nous plonge dans l'histoire. Au final, on a affaire à l'un des plus grand film français de l'histoire qui révolutionna le cinéma de façon permanente.
Pas du tout mon genre de film il faut le reconnaitre, cela dit je l'ai trouvé tellement ennuyeux que ma note est justifié. C'est clair qu'on est loin des autres films que faisait Belmondo a cette époque ou dans les années 70/80 !!! En même temps Godard quoi !!! J'ai jamais vraiment compris la réputation de grand cinéaste de ce gars, pour comparé avec des français et ancien un type comme Clouzot était 100 fois meilleur.
Pour ce que j'ai vu de Godard pour le moment, j'ai trouvé A Bout de Souffle plutôt bon. Beaucoup mieux que Une femme est une femme, mais clairement en-dessous de Vivre sa vie. Le problème que j'ai avec Godard, c'est que je trouve certains dialogues à la limite du ridicule alors que, paradoxalement, d'autres frisent le génie. Belmondo est plutôt classe dans son rôle, assez drôle, mais c'est pour moi Jean Seberg qui porte le film, avec son accent et sa douceur. Un bon moment de passé, mais pas inoubliable pour ma part.
C'est un mouvement décisif pour le 7 ème art. Un vrai pas. On ne sait pas vers quoi ce dirige ce pas mais quoiqu'il en soit, il a offert une nouvelle direction et une nouvelle dimension à la création des films. Après, pour ce qui est du film a proprement parler, la première partie est plus intéressante que la seconde. Belmondo est très bon et très drôle. Possiblement le meilleur de Godard et surtout un film très novateur.
Là il y a quelque chose qui me dépasse. On salue ce film comme novateur, plein de sens et créateur d'une nouvelle ère dans le cinéma français. Dans ce cas, je réalise moi-même un film d'amateur mal foutu, de basse qualité et j'obtiens les louanges des professionnels ? Dans ce cas bon nombre de réalisateurs seraient acclamés. Faut pas éxagérer, Godard n'a fait qu'un essai de style bizarre et sans percussion. L'histoire est très médiocre, une intrigue lancée au début se perd dans une relation grotesque menée par un Belmondo insupportable pour se finir trop vite. A bout de souffle n'a rien, mais rien d'un grand film, donc surestimé et qui donne beaucoup de déçus.
La nouvelle vague a instauré une nouvelle façon de faire des films, a définit un nouveau langage cinématographique que les américains vénèrent et continuent de pratiquer c'est indéniable. Mais quand j'ai vu le représentant de ce mouvement "A bout de souffle" je me suis dit "c'est pas possible". Le style est brouillon et je dirais même amateurisme. Filmé à l'arrache les plans ne racontent rien, le découpage est fait n'importe comment, le montage brouillon, les lumières sont dégueulasses. La monteuse du film elle même trouvait ça chiant et a rendu la chose plus péchu. Les dialogues sont d'une banalité affligeante, la scène de la chambre qui dure au moins 20 minutes ( et qui ne raconte que dalle au passage, c'est comme si je filmais mon quotidien ) est interminable, ce que racontent les deux personnages est chiant et sans intêret. Mais surtout "A bout de souffle" c'est une histoire sans enjeux. Bebel veut aller en italie avec son américaine et il est recherché par la police pour meurtre c'est ça l'histoire. Ok mais dans ce cas pourquoi ils quittent pas Paris ? Y'a que dalle ils font que de parler pour rien dire et la fille ne fait que dire "je sais pas" tout le long du film. C'est du vide même pas crédible. Godard disait qu'il pensait faire un film de gangster mais qu'il a fait Alice aux pays des merveilles... on se pose des questions devant une telle déclaration. Y'a rien de gangster ni de merveilleux. On est dans le cliché total du film bobo chiant. "A bout de souffle" est à l'image de l'égo de son réalisateur, de sa prétention. Chiant, bobo intello de gauche philosophe, se regarde le nombril alors qu'il a oublié une chose essentiel: le public. Qu'il est marché à l'époque se comprend parce qu'il correspond à cette époque, et que le style était novateur mais après coup, on se rend compte que ce n'est rien. Quelqu'un d'autre aurait utilisé cette méthode, peut être en mieux.
On comprend facilement pourquoi ce film a révolutionné le cinéma français, mais aussi le cinéma mondial (bon nombre de cinéastes internationaux en ont été inspiré). Fini les plans tout beaux, tout propres, place à la caméra portée, et à son perpétuel mouvement. Si vous regardez "A bout de souffle", oubliez tout ce que vous saviez sur le cinéma, car ce film ne ressemble à aucun autre. Exaspéré par le conformisme ambiant du cinéma classique, Godard signa ce film en 1960, porte-drapeau d'un nouveau mouvement cinématographique, la Nouvelle Vague. Pourtant, ce film ne se laisse pas regarder facilement. Les faux raccords et autres cuts volontairement ratés donnent au film une esthétique râpeuse, comme si le cinéaste voulait se différencier par une sorte d'"imperfection consciente". A croire qu'il y arrive. Les acteurs sont excellents, Belmondo en tête, dans son rôle de voleur insupportable mais amoureux (rôle également inédit pour un personnage principal). Alors évidemment, ne vous attendez pas à voir des champ-contrechamps, ou des zooms avant/arrières, ou encore des travellings inimaginables. Les cadrages sont réalisés le plus simplement possible (toujours dans le but de se différencier), peu de mouvements de caméra en dehors des légers déplacements de la caméra à l'épaule. En bref, un film qui a mis un bon coup de pied au cinéma "traditionnel" et qui a permis l'éclosion d'un nouveau genre de cinéma, plus rebelle, plus spontané, plus baroque. Et rien que pour ça, on va pas cracher dessus...
tout n'est que poésie et beauté que ce soit belmondo ou seberg, la mise en scène, les décors, la musique, l'histoire enfin tout. bouleversant ! des scènes et des paroles que jamais je n'oublierais. j'avais l'impression d’être dans ma propre tête, des pensés que je partageai que je comprenais aussi.
si je devais retenir une seul phrase sa serait celle-ci :
" - Quelle est votre ambition dans la vie ? - Devenir immortel et mourir."
Vraiment pas terrible. Scénario basique. C'est essentiellement ça le problème. Et surtout...c'est mou!! Sinon, le jeu d'acteur est parfait, et la réalisation, bien que surprenante sur certain plan, est originale. Mais le scénario et le dynamise n'est vraiment pas de la partie et plombe totalement le film...