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Un visiteur
0,5
Publiée le 2 décembre 2009
Ce film est concternant. Les filles y sont évoquées comme de la simple chair fraiche tout le long du film. L'agressivité permanente de Belmendon envers cette pauvre fille est insupportable. Il l'appelle "dégueulasse" !!! Les dialogues sont d'une bétises c'est concernant et absurde. Godard veut nous faire avaler cette histoire sous forme de thriller, je cherche encore l'action. La pseudo histoire d'amour n'est pas crédible pour un sous. Les hommes avait vraiment une position confortable à l'époque, ça n'a finalement pas trop changé. Incroyable que notre Bébel ait commencé sa carrière par ce film, qui pour moi (qui adore les vieux films) est un navet !!
Les plus grandes escroqueries sont celles qui sont le plus admirées. En ce sens, Godard avec "a bout de souffle" et plus généralement la soi-disant nouvelle vague (associés, ces deux mots me filent la gerbe!) n'en finissent pas de le démontrer. On se pâme, on copie, on compare, on disserte, on argumente, on s'tripote le zigouigoui, on en r'demande... Godard, tel un alchimiste des temps anciennement modernes à ceci de remarquable, c'est qu'il a su faire passer une bouse fumeuse en fumisterie royale. Du pur génie: transformer l'étron en art... Chapeau bas!
Malgré quelques redondances ennuyeuses et fatigantes le long métrage est incroyablement brillant! Surtout dans son montage, tout simplement génial! Montage vraiment parfait, a ajouter quelques dialogues savoureux, une fin de qualité, notamment le dernier dialogue du couple, théâtrale dans son discours et superbement bien filmé : travelling interminable sublime! A voir!
Non, Belmondo ne manque pas de souffle (à la limite du saoulant) par contre difficile pour moi de tenir jusqu'à la fin, une découpe en épisode pourrait être bienvenue, car certains plans sont intéressants.
Certains l'on peut-être oublié, mais A bout de souffle a été un exemple parfait pour grand nombre de réalisateurs d'aujourd'hui. Même si le scénario reste plutôt simple, Godard sait placer sa caméra, enchaîne les cut en pleine scène et, surtout, nous régale de répliques et de textes de grande classe. Bravo !
Je n’avais jamais vu « A bout de souffle ». Côté 4, oui « quatre », étoiles (film exceptionnel !) sur téléloisirs et en ayant beaucoup entendu parler je me suis dit qu’il ne fallait pas le rater.
L’un des pires navets qu’il m’ait été donné de regarder. Quelle peine, devant mon téléviseur, d’attendre qu’il se passe quelque chose de cohérent, obligé d’attendre un mot d’esprit au milieu de répliques lieux communs et d’une affligeante banalité… J’ai tenu jusqu’au bout… et mes questions, réflexions sont les suivantes:
Est-ce que le fait de faire dire n’importe quoi aux acteurs, de filmer n’importe comment, de monter le film n’importe comment fait d’un film un BON film ? La réponse est oui !! Pourquoi ? Parce que c’est NOUVEAU ! Jusqu’à obtenir les prix Méliès 1960, Jean-Vigo 1960 et l’ours d’argent au festival de Berlin 1960 ainsi qu’un remake américain... On croit rêver… mais non ! On marche juste sur la tête !
Ne parlons pas de la musique… qui serait capable de m’en citer 3 notes de suite… Même veine, on improvise…
Bien sûr j’ai regardé ce film avec ma culture d’aujourd’hui : bien sûr je suis choqué par tant d’absence d’esprit, bien sûr que je suis choqué par le fait que Belmondo soit systématiquement filmé (pendant les 89 mn que dure le film….) avec un cigare allumé dans la bouche crapotant à l’envie (soit probablement des dizaines de cigares pendant le tournage), bien sûr que je suis choqué par certaines images manquantes...
Reste les belles prises de vue de la capitale en 1959 et les 403 omniprésentes, et le beau et frais visage Jean Seberg, nous plongeant dans la nostalgie ; c’est mince…..
On comprends mieux pourquoi ce film « amateur » ne soit jamais programmé. Merci les chaînes !!
Ceci m’amène à une autre question :
L’appréciation de téléloisirs est-elle un copié/collé des appréciations de 1960 ? Où le « juge » a t’il fumé de la moquette ou simplement pas regardé ce navet ? Comment faire confiance à l’ « étoilage » de Téléloisirs ?
Godard et Belmondo avaient, semble t’il à l’époque, un regard plus objectif sur ce torchon….. (voir leurs commentaires).
Heureusement ils s’en sont remis…. Et, bien qu’à bout de nerf, moi aussi !
Godard,Truffaut et Chabrol jouent avec le cinéma, la Série noire, le mythe ricain, le journalisme, la culture, la nuit parisienne. Presque cinquante ans après ça reste très rafraîchissant.
Manifeste de la Nouvelle Vague, "A bout de souffle" (1959) fut le premier long-métrage réalisé par Jean-Luc Godard. Si "Le Mépris" reste aujourd'hui l'un des plus beaux films de l'histoire, "A bout de souffle" pourrait concourir dans la catégorie des films les plus révolutionnaires en terme de mise en scène. Nombreuses séquences sont improvisées, certains plans sont très longs mais jamais fixes (cf la scène sur les Champs où Patricia vend le Herald Tribune), cutés pour en effacer les blancs inutiles, la violence n'est que suggerée, le tournage a lieu en décors naturels, le personnage principal séduit par son machisme et son je-m'en-foutisme permanent en la présence de Bébel. Un film donc libre, jeune, explosant tous les codes respectés par des cinéastes dits classiques. Et avec ça, Godard nous gratifie son scénario de dialogues savoureux, parfois absurdes, drôles ou poétiques. Un film à la chaleur communicative, qui émerveille autant que divertit. En référence à la citation de Jean-Pierre Melville, ce film là se veut d'être éternel mais jamais ne mourra.
Produit d'une société qui dénonce sans avoir rien construit, la nouvelle vague était aussi ennuyeuse que l'ordre bourgeois qu'elle dénonçait . Film de rupture dans le traitement , c'est un Godard pur jus , chiant mais nouveau . Je n'aime pas le cinoche de posture , je lui met une demi étoile pour le prix de la pellicule.
Je ne sais pas si Godart a fait exprès de faire un aussi mauvais montage, mais en tout cas ça donne un effet vraiment bâclé. Le duo Belmondo/Seberg fonctionne bien, quelques dialogues sont très bons et la musique est bonne. Un bilan mitigé, parce qu'on a tendance à s'endormir par moment et d'autres ou on est dedans.
Je dois dire que je suis pas un grand fan de Godard, et qu'il était tard et que j'avais pas le temps de voir un film de deux heures, et il me restait celui la a voir. Bon tout ca pour dire que comme de nombreux ici, je suis un peu retissant vis a vis de Godard et que c'est un peu le fruit du hasard si je regarde ce film. Et bien le hasard fais bien les choses, car ce Godard m'a vraiment surpris. C'est surtout son humour noir, son esprit décalé et les répliques cultes qui m'ont plu, associé à un rythme très tenu (enfin ! pour du godard), et un super jeu d'acteur de Belmondo qui me fait bien rire en racaille un peu pitoyable. Certaines repliques, j'y reviens, sont géniales, et montrent bien les changements de l'époque (les femmes au volant, elles sont lâches, pas foutues de doubler... a merde en fait y'a des travaux), ou juste absurdes, quand belmondo parle de la france : ( Si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la montagne, si vous n'aimez pas la ville... allez vous faire foutre).
Malgré sa qualité esthétique hors-norme, il est indéniable que ce chef d'œuvre, devenu un classique incontournable de la nouvelle vague, a mal vieilli depuis sa sortie en salles en 1959. Ce premier film de Jean-Luc Godard, qu'il a prétendu être adapté d’un fait réel, est resté tel une ouverture au cinéma français vers une nouvelle liberté de de forme et de ton. On y découvre en effet des effets très originaux pour l’époque (comme les personnages filmés de dos ou la caméra à l’épaule suivant les personnages en mouvement) ainsi qu'un non-respect criant des règles basiques de mise en scène (certains faux-raccord frôlent le ridicule!) mais qui malheureusement vont se répéter inlassablement tout le long du film. La réelle réussite commerciale du film provient du couple formé entre Belmondo et Jean Seberg avec leur verve percutante accumulant des répliques mémorables. Donc, hormis ses quelques longueurs, son montage parfois brouillon et la mauvaise fin, Godard à quand même réalisé un travail qui mérite d'être étudier (pas forcément recopié) et un bel aux films noirs.