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Mi iubita mon amour est le premier long métrage de l’actrice Noémie Merlant. Jeanne, le personnage principal, est une comédienne qui va se marier et dont ses amies l’emmène en voyage pour enterrer sa vie de jeune fille. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et elle va faire des rencontres bouleversantes. A travers son regard, la réalisatrice nous montre une famille roms en Roumanie qui rencontre des difficultés financières. Un film d’amour profondément humain et touchant.
Sublime et surprenant! A voir!
Ne convient pas aux cerveaux étriqués et formatés
Ce film est doux simple juste, la structure du scénario n’est pas parfaite mais justement cela fait parti du « style du film », c’est justement là ou le film est fort, il est libre, pas convenu! Ce qui ressort c’est une poésie qui nous emporte et l’envie d’aller vers l’autre.
Ne convient pas aux cerveaux étriqués et formatés
Ce film est doux simple juste, la structure du scénario n’est pas parfaite mais justement cela fait parti du « style du film », c’est justement là ou le film est fort, il est libre, pas convenu! Ce qui ressort c’est une poésie qui nous emporte et l’envie d’aller vers l’autre.
Voilà un bon film, très bien joué, déroutant mais épris de liberté, et c'est exactement ce qu'on aime. Noémie Merlan est une actrice hors pair et une réalisatrice prometteuse. Ce film interpellera les femmes j'en suis certaine. Et ça fait du bien !
🎬 RENGER 📼
Jeanne part fêter son enterrement de vie de jeune fille en Roumanie en compagnie de ses amies. Sur place, elle y fait la connaissance de Nino et sa famille. C’est le début d’un été passionnel…
Autobiographique et autoproduit, réalisé en l’espace de 2 semaines lors d’un voyage en Roumanie, Mi iubita mon amour (2022) est le premier long-métrage de l’actrice Noémie Merlant. A cette occasion, elle réunit des ami(e)s qu’elle a déjà fait jouer dans ses précédents courts-métrages et fait jouer les vrais parents de Nino.
Ce voyage au pays des gitans a le mérite de renverser les rôles, ici ce sont les françaises qui sont dans la détresse et se font héberger chez l’habitant et ce sont les femmes qui prennent l’ascendant sur les hommes (la mère de Nino, la relation entre Jeanne & Nino). Le film s’inspire de la relation qu’ils ont réellement noués (Noémie Merlant & Gimi Covaci), mais pour tenir la cadence pendant 90min, l’histoire est romancée, un peu trop parfois même (l’embrouille avec le type dont la famille doit de l’argent). Mais malgré ça, le film n’en reste pas moins touchant et porté par d’excellents acteurs. Cette histoire d’amour naissante, oscillant entre pudeur et bienveillance, nous offre de très jolis moments, d’autant plus que le film à cette autre qualité d’être quasi documentaire (sur la vie des roms aussi bien en Roumanie qu’en France et la façon avec laquelle ils sont perçu).
Un premier film certes maladroit mais qui nous offre de beaux moments, à la fois simples et sincères.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Autobiographique et autoproduit, réalisé en l’espace de 2 semaines lors d’un voyage en Roumanie, Mi iubita mon amour (2022) est le premier long-métrage de l’actrice Noémie Merlant. A cette occasion, elle réunit des ami(e)s qu’elle a déjà fait jouer dans ses précédents courts-métrages et fait jouer les vrais parents de Nino.
Ce voyage au pays des gitans a le mérite de renverser les rôles, ici ce sont les françaises qui sont dans la détresse et se font héberger chez l’habitant et ce sont les femmes qui prennent l’ascendant sur les hommes (la mère de Nino, la relation entre Jeanne & Nino). Le film s’inspire de la relation qu’ils ont réellement noués (Noémie Merlant & Gimi Covaci), mais pour tenir la cadence pendant 90min, l’histoire est romancée, un peu trop parfois même (l’embrouille avec le type dont la famille doit de l’argent). Mais malgré ça, le film n’en reste pas moins touchant et porté par d’excellents acteurs. Cette histoire d’amour naissante, oscillant entre pudeur et bienveillance, nous offre de très jolis moments, d’autant plus que le film à cette autre qualité d’être quasi documentaire (sur la vie des roms aussi bien en Roumanie qu’en France et la façon avec laquelle ils sont perçu).
Un premier film certes maladroit mais qui nous offre de beaux moments, à la fois simples et sincères.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Cinéphiles 44
“Mi iubita mon amour” est le premier long métrage réalisé par la singulière actrice Noémie Merlant. Alors que son personnage part fêter son enterrement de vie de jeune fille en Roumanie avec ses amies, elle rencontre Nino et sa famille. Si tout les sépare, les liens vont les unir au fil de leurs tribulations. Noémie Merlant inverse les rôles en présentant une famille Rom qui recueille des françaises chez elle. La différence culturelle offrira des moments touchants, mais bien que la sincérité soit ressentie, il manque à la romance un certain lâcher-prise.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Noémie Merlant a déjà une riche carrière à son actif et tente le pari de passer derrière la caméra. Elle y incarne Jeanne, qui avec ses amies, se trouve en Roumanie pour enterrer sa vie de jeune fille. Seulement, après le vol de leur voiture, celles-ci vont devoir trouver refuge chez une famille de gitans qui va peu à peu les adopter. Ce film où dans l'ensemble il ne se passe pas grand chose pour être honnête dégage quand même un beau message de tolérance envers la communauté Rom. Celui-ci devient troublant lorsque naît un amour interdit entre Jeanne et Nino (un jeune mineur). On sent que l'ensemble manque de moyens, mais pour un premier long-métrage, la cinéaste réussit le pari de déconstruire certains clichés et c'est déjà pas mal.
C'est l'histoire de Jeanne qui s'apprête à se marier, partie en Roumanie avec ses copines prendre du bon temps et surtout enterrer sa vie de jeune fille. Et voilà qu'après s’être fait voler sa voiture sur place, elle tombe sous le charme de Nino, un garçon qui va accueillir la bande de copines dans sa famille.
Cette histoire, basée en grande partie sur celle qu'a vécue Noémie Merlant, réalisatrice et actrice (Portrait de la jeune fille en feu, Les Olympiades...) est donc au centre de ce premier film réalisé avec un budget ric-rac. Tourné dans l’urgence avec peu de moyens Mi iubita, mon amour à les qualités et dans ses défauts. Car si l’énergie, la sincérité, le côté "film de copines" un peu foutraque sont des qualités que l’on retrouve bien ici, il y a aussi pas mal de maladresses, un côté un peu brouillon dans cette romance d’été avec un scénario qui peine à convaincre.
https://www.hop-blog.fr/mi-iubita-mon-amour-film-de-noemie-merlant/
Cette histoire, basée en grande partie sur celle qu'a vécue Noémie Merlant, réalisatrice et actrice (Portrait de la jeune fille en feu, Les Olympiades...) est donc au centre de ce premier film réalisé avec un budget ric-rac. Tourné dans l’urgence avec peu de moyens Mi iubita, mon amour à les qualités et dans ses défauts. Car si l’énergie, la sincérité, le côté "film de copines" un peu foutraque sont des qualités que l’on retrouve bien ici, il y a aussi pas mal de maladresses, un côté un peu brouillon dans cette romance d’été avec un scénario qui peine à convaincre.
https://www.hop-blog.fr/mi-iubita-mon-amour-film-de-noemie-merlant/
"Mi iubita"
Un EVJF qui ne se déroule pas comme prévu : une voiture volée à une station essence en Roumanie et les 4 copines se retrouvent chez la famille qui a causé leur malheur, ne sachant où aller sans papier ni bagages. Le jeune de presque 17 ans de la famille de gitans se plaît bien avec ces 4 femmes un peu plus vieilles que lui. Il flirte avec la future mariée. Il les accompagne même quand elles se décident à passer quelques jours au bord de la mer. Le gitan et la future mariée concluent. On sent la future mariée hésitante et peu rassurée par son futur mariage, et ce dès le début du film. La tromperie en est clairement la manifestation. Le futur marié vient chercher les 4 copines en voiture depuis Paris, faisant 2000 km. Ce n'est clairement pas à bras ouverts qu'il est accueilli. La future mariée quitte même le canapé qu'elle partage avec lui pour rejoindre le gitan, puis pleure sans s'arrêter dans la voiture sur le chemin du retour.
De belles lumières et un bon jeu d'acteur mais l'histoire manque de cohérence. Le gitan de 17 ans n'a pas beaucoup d'intérêt, il vole et est très jeune. La future mariée ne prend pas son destin en main car aucune décision n'est prise. Et comment a t elle pu s'amourracher en l'espace de moins d'une semaine dun garçon beaucoup plus jeune qu'elle et nhabitant pas le meme pays, à 1 mois de son mariage?
Un EVJF qui ne se déroule pas comme prévu : une voiture volée à une station essence en Roumanie et les 4 copines se retrouvent chez la famille qui a causé leur malheur, ne sachant où aller sans papier ni bagages. Le jeune de presque 17 ans de la famille de gitans se plaît bien avec ces 4 femmes un peu plus vieilles que lui. Il flirte avec la future mariée. Il les accompagne même quand elles se décident à passer quelques jours au bord de la mer. Le gitan et la future mariée concluent. On sent la future mariée hésitante et peu rassurée par son futur mariage, et ce dès le début du film. La tromperie en est clairement la manifestation. Le futur marié vient chercher les 4 copines en voiture depuis Paris, faisant 2000 km. Ce n'est clairement pas à bras ouverts qu'il est accueilli. La future mariée quitte même le canapé qu'elle partage avec lui pour rejoindre le gitan, puis pleure sans s'arrêter dans la voiture sur le chemin du retour.
De belles lumières et un bon jeu d'acteur mais l'histoire manque de cohérence. Le gitan de 17 ans n'a pas beaucoup d'intérêt, il vole et est très jeune. La future mariée ne prend pas son destin en main car aucune décision n'est prise. Et comment a t elle pu s'amourracher en l'espace de moins d'une semaine dun garçon beaucoup plus jeune qu'elle et nhabitant pas le meme pays, à 1 mois de son mariage?
Je suis pas sûre d'avoir bien compris le message et la morale du film. Un peu longuet... c'est pas un coup de cœur, ça c'est sûr.
C’est le premier long-métrage de l’actrice Noémie Merlant. Elle a écrit le scénario avec Gimi Covaci, qui avait joué dans son court-métrage Shakira.
Dans le cinéma, rien ne vaut l'authenticité des moments capturés. Une équipe technique restreinte, des acteurs qui se connaissent depuis toujours et des terres roumaines, un savant cocktail qui permet de nous offrir un film vrai. La simplicité fait mouche. On va donc suivre ces quatre femmes partie dans un enterrement de vie de jeune fille et qui vont tomber sur des tziganes les accueillants.
En plus de nous offrir une véritable satisfaction pour son premier film derrière la caméra, Noémie Merlant nous régal encore une fois devant. La complicité avec ses partenaires est réelle. Sanda Codreanu, Clara Lama-Schmit et Alexia Lefaix sont impeccables et arrivent à rajouter cette dose de caractère nécessaire pour avoir un film vivant. Quelques scènes, notamment celle de la plage, vont nous transporter au milieu de leur groupe. Nous vivons ces bonnes ondes. Tout cela est entraîné par une bande originale géniale. Il faut dire aussi que Gimi Covaci est vraiment excellent dans son rôle. Il est la pierre angulaire pour la thématique de fond qui va être abordée en plus de la romance.
Mi iubita mon amour va donc nous entraîner dans ce moment de partage entre ces femmes et la famille tzigane. Il est intéressant de voir que ce film met en avant de manière positive une communauté habituellement mal vue. On va voir des échanges qui sont merveilleux. Certaines scènes à cœur ouvert procurent beaucoup d’émotion. Le passage où le père se confie est un véritable moment de vie et cela se ressent lorsqu'on le regarde. Il y aura bien entendu aussi beaucoup de moments de joie et cela va permettre d'en savoir plus sur les coutumes de la communauté de tzigane.
Il ne faut pas oublier qu’on est devant une romance. Jeanne qui va se marier part dans un jeu de découverte avec ce tzigane. C'est cette alchimie que l’on va suivre. Avec ce dépaysement, cette femme perd ses repères et se laisse emporter. Elle est enivrée par cette nouvelle expérience qui lui tend dans les bras. On se laisse très facilement porter par celle-ci. Il est vrai que cet axe va se conclure de manière hâtive. On aurait aimé une scène où chaque partie aurait pu exploser à cœur ouvert.
Dans le cinéma, rien ne vaut l'authenticité des moments capturés. Une équipe technique restreinte, des acteurs qui se connaissent depuis toujours et des terres roumaines, un savant cocktail qui permet de nous offrir un film vrai. La simplicité fait mouche. On va donc suivre ces quatre femmes partie dans un enterrement de vie de jeune fille et qui vont tomber sur des tziganes les accueillants.
En plus de nous offrir une véritable satisfaction pour son premier film derrière la caméra, Noémie Merlant nous régal encore une fois devant. La complicité avec ses partenaires est réelle. Sanda Codreanu, Clara Lama-Schmit et Alexia Lefaix sont impeccables et arrivent à rajouter cette dose de caractère nécessaire pour avoir un film vivant. Quelques scènes, notamment celle de la plage, vont nous transporter au milieu de leur groupe. Nous vivons ces bonnes ondes. Tout cela est entraîné par une bande originale géniale. Il faut dire aussi que Gimi Covaci est vraiment excellent dans son rôle. Il est la pierre angulaire pour la thématique de fond qui va être abordée en plus de la romance.
Mi iubita mon amour va donc nous entraîner dans ce moment de partage entre ces femmes et la famille tzigane. Il est intéressant de voir que ce film met en avant de manière positive une communauté habituellement mal vue. On va voir des échanges qui sont merveilleux. Certaines scènes à cœur ouvert procurent beaucoup d’émotion. Le passage où le père se confie est un véritable moment de vie et cela se ressent lorsqu'on le regarde. Il y aura bien entendu aussi beaucoup de moments de joie et cela va permettre d'en savoir plus sur les coutumes de la communauté de tzigane.
Il ne faut pas oublier qu’on est devant une romance. Jeanne qui va se marier part dans un jeu de découverte avec ce tzigane. C'est cette alchimie que l’on va suivre. Avec ce dépaysement, cette femme perd ses repères et se laisse emporter. Elle est enivrée par cette nouvelle expérience qui lui tend dans les bras. On se laisse très facilement porter par celle-ci. Il est vrai que cet axe va se conclure de manière hâtive. On aurait aimé une scène où chaque partie aurait pu exploser à cœur ouvert.
FaRem
Pour son premier long-métrage, Noémie Merlant part en Roumanie pour un enterrement de vie de jeune fille, celui de son personnage Jeanne. Alors que les copines partent faire la fête, elles se font voler leur voiture puis se font aider par Nino, qui les accueille chez sa famille. Bien entendu, tout ceci est un prétexte et on entendra plus parler de cette voiture ou des voleurs. "Mi iubita", c'est une petite parenthèse dans la vie d'une jeune femme qui va se faire passer la bague au doigt. Les derniers moments d'insouciance pour une ode à la liberté et la jeunesse. S'il y a des enjeux secondaires non exploités plutôt lourds comme les soucis d'argent de la famille de Nino qui mènent à des tensions, c'est un film léger, frais et insouciant. Plus rien ne compte ou presque pour ce groupe qui passe du bon temps ensemble. La méfiance qu'il peut avoir chez ces filles est d'ailleurs vite oubliée ainsi que les différences culturelles. L'alchimie entre les personnages est évidente, ce qui n'est pas une surprise, car c'est un film fait par des amis qui ont l'habitude de travailler ensemble puisque l'ensemble du casting a travaillé sur le court-métrage "Shakira" de Noémie Merlant. C'est aussi pour cela que le résultat est authentique tout comme le fait que c'est fait avec les moyens du bord. En somme, un film charmant.
Pour sa première réalisation, Noémie Merlant signe une romance pudique mais bien terne et pas très emballante, pas aidée par l'acteur principal assez insupportable.
Yves G.
Avant son mariage, Jeanne (Noémie Merlant) part avec trois amies en Roumanie enterrer sa vie de jeune fille. À une station-service, leur voiture leur est volée. Les jeunes filles sont recueillies par Nino, un jeune Gitan, et par sa famille qui accepte de les héberger. Entre Jeanne et Nino naît une attirance trouble.
Noémie Merlant est une étoile montante du cinéma français. Elle a été nommée aux Césars en 2017 pour Le ciel attendra et en 2020 pour "Portrait de la jeune fille en feu". On l’a vu dans "Les Olympiades", un des tout meilleurs films de l’année dernière. Elle crevait l’écran dans "A Good Man" où elle interprétait une femme transgenre.
À l’instar de Luàna Bajrami, une autre actrice dans le vent, qui a tourné son premier film au Kosovo, Noémie Merlant a embarqué une bande de copines et une équipe technique minimaliste pour le village natal de son amoureux, Gimi Covaci, en Roumanie. On imagine la part d’autobiographie que ce récit comprend, cette histoire d’amour improbable entre une Française pur jus et un Gitan qui partage sa vie entre Paris et la Roumanie.
On est touchés de partager cette intimité-là. On en est aussi vaguement gênés, craignant de commettre une intrusion dans un cercle où nous n’avons pas été invités. Ce malaise culmine dans la (très belle) scène de sexe qui réunit les deux amoureux : quand on sait que les deux acteurs sont (ou ont été ?) en couple, on se demande où commence le cinéma, où s’arrête le voyeurisme.
On pourra trouver l’intrigue un peu courte, construite autour d’un principe simpliste et bien-pensant : « il faut aller au-delà de ses préjugés ». On sent aussi que le scénario ne sait pas comment se dépêtrer de l’intrigue qu’il a nouée : Jeanne renoncera-t-elle à son mariage pour le beau Nino ? Mais on se laisse emporter par l’élan de vie qu’insuffle Noémie Merlant à son film et à ses acteurs.
Noémie Merlant est une étoile montante du cinéma français. Elle a été nommée aux Césars en 2017 pour Le ciel attendra et en 2020 pour "Portrait de la jeune fille en feu". On l’a vu dans "Les Olympiades", un des tout meilleurs films de l’année dernière. Elle crevait l’écran dans "A Good Man" où elle interprétait une femme transgenre.
À l’instar de Luàna Bajrami, une autre actrice dans le vent, qui a tourné son premier film au Kosovo, Noémie Merlant a embarqué une bande de copines et une équipe technique minimaliste pour le village natal de son amoureux, Gimi Covaci, en Roumanie. On imagine la part d’autobiographie que ce récit comprend, cette histoire d’amour improbable entre une Française pur jus et un Gitan qui partage sa vie entre Paris et la Roumanie.
On est touchés de partager cette intimité-là. On en est aussi vaguement gênés, craignant de commettre une intrusion dans un cercle où nous n’avons pas été invités. Ce malaise culmine dans la (très belle) scène de sexe qui réunit les deux amoureux : quand on sait que les deux acteurs sont (ou ont été ?) en couple, on se demande où commence le cinéma, où s’arrête le voyeurisme.
On pourra trouver l’intrigue un peu courte, construite autour d’un principe simpliste et bien-pensant : « il faut aller au-delà de ses préjugés ». On sent aussi que le scénario ne sait pas comment se dépêtrer de l’intrigue qu’il a nouée : Jeanne renoncera-t-elle à son mariage pour le beau Nino ? Mais on se laisse emporter par l’élan de vie qu’insuffle Noémie Merlant à son film et à ses acteurs.
Audrey L
Premier film de Noémie Merlant, Mi iubita mon amour suit un groupe de copines qui voulaient fêter un enterrement de vie de jeune fille (de l'héroïne, campée par Noémie Merlant elle-même, comme toujours hypnotisante) mais vont se confronter à un imprévu qui va tout changer. On commence par ce qu'on a le moins aimé, pour l'évacuer au plus vite : le scénario qui s'essouffle tôt. On sait pertinemment comment évoluera la relation entre l'héroïne et son hôte,
spoiler:
ce que cela impliquera comme remise en question du mariage prévu, ce que cette différence d'âge et de culture a d'original
... On retiendra plutôt le regard bienveillant de sa réalisatrice-actrice sur cette histoire, sur le désamorçage des clichés associés à l'origine gitane du jeune homme, sur son casting impeccable, sur les gros plans de visages qui laissent parler les regards (ce qui nous fascine le plus). On croit dans ces personnages, dans la bonne humeur insufflée dans le récit qui nous empêche de nous engouffrer dans le pathos (ciel, mon mari !), dans le message de la sexualité féminine libérée (non que le mariage soit montré comme une prison, mais Mi iubita souligne le droit de changer d'avis, de laisser son cœur voler vers un horizon qu'on n'aurait pas soupçonné...). On le sait, et surtout on le voit, Noémie Merlant est prête pour lancer une belle carrière derrière la caméra, on espère juste ne pas la perdre en tant qu'actrice, car ses interprétations nous lavent régulièrement les yeux. Autant à ce personnage attachant qu'à l'actrice, on souhaite le meilleur pour la suite.
... On retiendra plutôt le regard bienveillant de sa réalisatrice-actrice sur cette histoire, sur le désamorçage des clichés associés à l'origine gitane du jeune homme, sur son casting impeccable, sur les gros plans de visages qui laissent parler les regards (ce qui nous fascine le plus). On croit dans ces personnages, dans la bonne humeur insufflée dans le récit qui nous empêche de nous engouffrer dans le pathos (ciel, mon mari !), dans le message de la sexualité féminine libérée (non que le mariage soit montré comme une prison, mais Mi iubita souligne le droit de changer d'avis, de laisser son cœur voler vers un horizon qu'on n'aurait pas soupçonné...). On le sait, et surtout on le voit, Noémie Merlant est prête pour lancer une belle carrière derrière la caméra, on espère juste ne pas la perdre en tant qu'actrice, car ses interprétations nous lavent régulièrement les yeux. Autant à ce personnage attachant qu'à l'actrice, on souhaite le meilleur pour la suite.
Ça a du mal à démarrer mais en vrai c’est sympa. La fin est un peu bâclée. Donc c’est le milieu qui s’en sort.
Gimi Covaci joue extrêmement bien. J’espère qu’il ira loin.
Sur les 4 filles, y en a une qui sert à rien. Mais genre vraiment à rien. Elle a deux répliques à tout casser et on la voit même pas.
La mise en scène bof.
Et puis attention à la morale. Petit dérapage quand même.
Gimi Covaci joue extrêmement bien. J’espère qu’il ira loin.
Sur les 4 filles, y en a une qui sert à rien. Mais genre vraiment à rien. Elle a deux répliques à tout casser et on la voit même pas.
La mise en scène bof.
Et puis attention à la morale. Petit dérapage quand même.
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