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    Falcon Lake
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    85 critiques spectateurs

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    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    Bon alors, pour moi c'est le genre de film qui est très dur à juger car il a un énorme potentiel qui n'est pas exploité à 100% et c'est vraiment dommage. Charlotte Lebon a des ressources mais pour moi c'est trop fébrile encore. Les deux jeunes acteurs sont hyper convaincants, rien à dire là dessus. La photographie est super, il a du talent de ce côté. L'environnement et l'ambiances sont à la fois pesants et attachants. Même au niveau de la bande son, y a du bon à retenir. Pour le reste, pas mal de choses qui me gêne comme les autres jeunes à l'américaine, c'est clairement en trop ici. Je trouve aussi dommage que l'on passe par la simplicité par moments. Et puis il faut avouer que le suspense n'est pas au rendez-vous et c'est un gros hic surtout dans le cas présent. Les autres personnages sont assez banals donc pas grand chose à ajouter. J'avais vu la bande annonce et ça avait l'air incroyable, je pense que j'en attendais trop en fait. En bref, "Falcon Lake" est plutôt réussi mais il y a des choses à revoir. 12/20.
    Brut618
    Brut618

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    Sublime chronique adolescente, avec une vraie personnalité et un charme indéniable. Charlotte le Bon a un talent certain de mise en scène et de directions d'acteurs : tous les enfants sont incroyablement bons. Coup de cœur !
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    11 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2022
    Ce premier film tout en délicatesse met en scène une romance adolescente, timide et voilée par la différence d'âge, par la maladresse des deux héros. Au-delà du récit d'apprentissage, Falcon Lake est aussi et surtout un film d'ambiance où le fantastique vient juste saupoudrer de poésie l'atmosphère et la photographie soignée (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/12/06/falcon-lake-charlotte-le-bon/)
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Ce film tourné en pellicule 16 mm et au format 4/3 (c’était la grosse tendance du dernier Festival de Cannes) aurait pu être convaincant avec la peinture de la relation qui s’établit entre une adolescente et un adolescent qui ressentent des pulsions sexuelles, l’adolescente étant plus âgée, plus mure que l’adolescent. Il ne l’est pas pour plusieurs raisons. Tout d’abord, à cause du virage qui s’opère petit à petit vers un fantastique de pacotille. Ensuite, plus grave, le fait que Joseph Engel, l’interprète de Bastien, et Sara Montpetit, l’interprète de Chloé, ont une grosse tendance à marmonner ce qui rend difficile la compréhension des dialogues. Cela étant, cela n’est pas d’une gravité extrême dans la mesure où, chaque fois que l’on comprend ce qui se dit, on s’aperçoit que ces dialogues ont un intérêt très limité ! Actuellement, à la veille de la sortie de son film, Charlotte Le Bon, par ailleurs très contente d’elle-même, se répand sur les ondes en affirmant qu’à l’âge de Bastien et de Chloé, on ne sait pas se projeter dans l'avenir et que leurs études sont les derniers de leurs soucis, seuls comptant les émois du coeur et leurs pulsions sexuelles. C'est son problème, mais le résultat de ce crédo est qu'on se retrouve face à un film sur un beau sujet mais qui, in fine, se révèle profondément ennuyeux. Reconnaissons toutefois que tout le monde n’a pas ressenti ce profond ennui, puisque "Falcon Lake" vient de se voir décerner le Prix Louis-Delluc du meilleur premier film. Une récompense qu’on aurait aimé voir attribuer à un autre film sur l’adolescence, à notre avis très largement supérieur : Les pires. Voir critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-falcon-lake/.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    Falcon Lake est un film somptueux réalisé par Charlotte le Bon. La comédienne québécoise met en scène Joseph Engel, dans le rôle de Bastien, un jeune français en vacances au Québec. Il rencontre Chloé et développe avec elle une relation intime intense jusqu’à ce qu’un drame vienne rompre la tranquillité de ces vacances. Dans un film sensuel et très solaire, Charlotte le Bon installe une ambiance étrange et insouciant. C’est esthétique, drôle, bouleversant. Coup de cœur sur Joseph Engel.
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Troubles

    Primé à Deauville – après avoir été présenté à Cannes à la Caméra d’Or -, le 1er film en tant que réalisatrice de Charlotte Le Bon, est selon elle une histoire d'amour et de fantômes. C’est le seul pitch dont nous disposons. Plus minimaliste, tu meurs ! Même si ce drame n’échappe pas aux maladresses inhérentes à une 1ère œuvre, il émane de ces 100 minutes un charme tout particulier, ce qui en fait un film tout à fait attachant.
    Les premières amours des ados n’ont pas fini de faire couler de l’encre et imprimer de la pellicule – même si ce terme est aujourd’hui un tantinet suranné -. Bon, d’accord, le sujet n’est pas vraiment original, c’est un peu filmé à la va-vite, - souvent éclairé avec une torche en fin de vie -, la bande son est désastreuse, - on en perd une partie des dialogues -, et, surtout, c’est un peu mou du genou. Mais malgré tous ces défauts, on suit avec intérêt l’évolution de ce jeune garçon – 13 ans -, très novice en matière de vie amoureuse et sexuelle et une jeune fille – 16 ans -, évidemment beaucoup mâture et expérimenté. C’est touchant, même si la partie « fantôme » annoncée dans le pitch est tellement inutile qu’elle est vite oubliée dans le scénario. Reste fort heureusement les deux jeunes interprètes qui se taillent la part du lion.
    Joseph Engel, découvert dans 2 films de Louis Garrel, et Sara Montpetit, jeune actrice canadienne dont on attend la sortie d’un Maria Chapdelaine, - grande héroïne de la littérature romantique -, où elle tient le rôle titre, portent totalement le film. Les adultes et les grands ados qui les entourent faisant plus partie du décor que de l’action elle-même. Un film inégal mais attachant. Charlotte le Bon, qui a choisi de retourner dans son pays natal pour réaliser son 1er film, - à noter qu’il est produit par Dany Boon et Jalil Lespert -, devient sans doute une cinéaste à suivre.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Pour un premier film, l’actrice et ancienne présentatrice Charlotte Le Bon frappe doux plutôt que fort mais de manière tout à fait juste et surtout prometteuse. Il est certain que « Falcon Lake » n’a rien d’une claque ni d’une excellente et incontournable surprise qui marquera l’année cinéma mais il développe un charme certain et indéniable tout comme il marque les débuts réussis d’une cinéaste en devenir. Forcément et comme dans beaucoup de premiers films, il y a des scories inhérentes aux débutants qui empêchent le film d’être totalement bon. On notera en premier lieu une narration un peu lâche qui entraîne des longueurs et des répétitions ou séquences inutiles. Le long-métrage aurait pu faire quinze à vingt minutes de moins avec un montage plus resserré et être davantage captivant. Ensuite, il y a un manque d’enjeux notable que ne supporte pas cette durée. Il n’y a pas de véritable histoire et de fil directeur dans cette chronique des premiers émois adolescents alors tout cela tourne parfois un peu en rond, surtout que ce type de sujet à déjà été vu mille fois ailleurs et parfois en mieux. Ces petites fautes de rythme, propres à un script très léger, sont minimes mais propres à de nombreux premiers films et ont souvent tendance à s’effacer au fur et à mesure de la filmographie de son auteur. « Falcon Lake » est un petit film, un véritable essai, et ces défauts lui donnent aussi son charme mais on retiendra surtout ses nombreuses et encourageantes qualités.

    En premier lieu, Le Bon a su capter les particularités du monde adolescent à travers cette chronique d’un été vu par les yeux d’un jeune garçon de quatorze ans. Et plus précisément, les premiers émois amoureux et sexuels propres à cet âge. Et quoi de mieux que des vacances dans un chalet perdu près d’un lac au fin fond de la campagne québécoise avec comme colocataire de chambre, la fille plus âgée et très attirante d’une amie de ses parents... Tout est perçu du point de vue de cet adolescent, les parents restent à distance telles des ombres mal définies (ce qui est très raccord avec la psyché adolescente actuelle mais très dommage pour Monia Chokri dans un rôle ingrat). Mais c’est d’une justesse imparable dans les dialogues comme dans chacune des situations. Le jeune Jospeh Engel est parfait et nous fait ressentir aussi bien le désarroi de son personnage lors de situations où il est impuissant et où on lui gâche son moment avec celle qui le fait fantasmer tout comme son bonheur lors de certains instants fugaces mais intenses à cet âge. La scène de sexe entre les deux est une totale réussite, pudique et espiègle et jamais malaisante avec une mise en scène maligne et adroite. Bref, « Falcon Lake » est d’une justesse et d’une acuité indéniable quant à ce qu’éprouve et ressentent les jeunes adolescents lorsqu’il est question d’amour et de sexualité.

    L’autre point fort du film de Charlotte Le Bon est sans conteste l’atmosphère qu’elle a su créer. Riche d’un contexte rural typique et isolé, elle se laisse aller une certaine poésie dans sa mise en scène, presque onirique, à la lisière du fantastique. Un ressenti alimenté par une pseudo légende de fantôme qui imprègne la pellicule durant tout le film. Entre le plan des deux jeunes adolescents marchant dans le noir et éclairés petit à petit par la lumière d’un lampadaire ou ces jeux avec un drap pour singer le fantôme, il y a vraiment une personnalisation dans sa réalisation qui donne une identité singulière à « Falcon Lake ». Le final est un peu prévisible mais envoûte également par sa façon d’être filmé, plein de la nostalgie et empli du cafard que représente la fin des vacances. Un premier essai donc plein de belles choses qui donnent envie de savoir ce que la cinéaste en herbe a d’autre sous le capot.

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    traversay1
    traversay1

    3 563 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 octobre 2022
    Falcon Lake, le premier long-métrage de Charlotte Le Bon, se déroule dans les Laurentides, au Québec. Un cadre séduisant pour une chronique sentimentale, à base d'eau et de fantômes, qui s'ingénie à installer une atmosphère humide et flottante mais qui privilégie la forme, certes chatoyante, à un véritable fond. On y aborde les rives du fantastique mais sans insister outre-mesure, sachant qu'il serait tout de même audacieux d'inviter David Lynch à la rescousse, en guise d'influence pour la cinéaste. Il y a quelque chose d'insaisissable dans l'air, voire d'indéfinissable, et l'ensemble reste parfaitement agréable à regarder. Les adultes n'ont pratiquement pas voix au chapitre, dans cette histoire de vacances et d'adolescence, ce qui représente un parti pris tout à fait recevable. Sans doute que l'impression laissée par Falcon Lake dépend de l'humeur du moment ou, pourquoi pas, de ses propres souvenirs de jeunesse, mais le film parait toutefois manquer de substance, à savoir un scénario plus épais et moins soumis aux caprices du vent sur l'onde. Quelles que soient les réserves qu'il est permis d'émettre sur la structure générale du film, la direction d'acteurs mérite sans conteste d'être louée, avec au premier plan (d'eau) l'interprétation des deux jeunes acteurs principaux, Sara Montpetit et Joseph Engel, épatants de naturel et pétris de charme.
    Pigeon V.
    Pigeon V.

    3 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2022
    Un petit bijou de tendresse, d’une grande beauté et d’une grande subtilité. Charlotte Le Bon signe un excellent premier film, filmé magnifiquement et porté par deux jeunes acteurs très talentueux.
    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2022
    Quinzaine des Réalisateurs : Quel beau premier film ! Charlotte Le Bon (oui, la dame de la Météo...) use de son expérience comme dessinatrice pour sortir du roman graphique original (Une soeur, de Bastien Vivès) toutes les plus belles images qu'on puisse rêver d'avoir sous les yeux. On s'est pris à repenser à quelques peintures impressionnistes devant ses plans de lacs poétisés, ses couchers de soleil reflétés sur les visages des enfants, sa musique douce venant baigner le tout dans une ambiance étrangement douce, nostalgique, pleine de tendresse pour son sujet. Ces deux enfants qui découvrent ensemble la puberté, les premiers jeux sensuels, mais encore un regard en arrière vers leur innocence pas tout à fait perdue : voici que la partie amoureuse se transforme plutôt en jeu à se faire peur, en racontars de fantômes les plus gamins qui soient, comme pour avoir encore le pouvoir de faire pause dans cet été ensoleillé qui les propulse trop vite dans la vie d'ados. Charlotte Le Bon a trouvé le bon ton pour traiter ce film "de fantômes", en évitant le gros film surnaturel qui tache et en lui préférant un pragmatisme auquel on aura cru jusqu'à la dernière seconde qui nous a tiré le tapis sous les pieds. On aime se ramasser, si c'est pour le bien d'un scénario réfléchi comme celui-ci. Un brin mou au démarrage, Falcon Lake, une fois lancé, ne s'arrête plus, et nous fait suivre ses deux adorables jeunes en pleine transition, voulant jouer aux grands mais regrettant leur confort d'avant, et nous renvoyant à nos propres images de jeunesse, à nos étés avec les copains et les amourettes qui allaient avec... On s'est tous un jour retrouvé dans cet entre-deux vicieux, et on s'en est souvenu avec douceur grâce à la tendresse infinie de Falcon Lake, sublimé par les images un brin poètes de Charlotte Le Bon.
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