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islander29
868 abonnés
2 359 critiques
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4,0
Publiée le 25 mars 2022
Voilà un huit clos, qui prend aux tripes, entre Karine Viard, superbe interprétation, et Darren Muselet l'assassin de son fils....C'est assez manichéen car elle l'a attiré dans un piège chez elle dans la campagne isolée....Le film est très empathique et je pense que le spectateur aura mal au ventre devant certaine scènes, je n'en dis pas plus.....C'est un polar , un thriller, un film original qui rappelle certains huit clos américains, où la tension est presque un personnage....Bravo à la mise en scène, au jeu d'acteurs (peu nombreux) et au suspens psychologique qui ne peut laisser indifférent.....C'est aussi dur moralement que touchant dans le dénouement inattendu.....Ce n'est pas du grand cinéma formellement, mais le film a un impact sur le spectateur...Je conseille.....
On se demande franchement comment Karin Viard a pu signer pour un film comme celui-ci à la lecture de son scénario. Surtout qu’elle tourne beaucoup et que ce n’est pas le genre d’actrice à faire un long-métrage pour un cachet, privilégiant souvent la qualité et les projets risqués. Certainement que la réalisatrice, dont c’est le premier film, a su la convaincre ou qu’elle a voulu l’encourager ou encore et plus surement qu’elle ne s’attendait pas à un résultat si tiède et peu probant que celui-là. Bref, heureusement tout de même que la comédienne est là pour insuffler un peu de véracité à ce film et qu’elle est tout de même plutôt juste malgré le script qu’on lui a fait tourner. En effet, « Une mère » ressemble à un téléfilm bas de gamme des années 90 qu’on pourrait diffuser un après-midi pluvieux ou avant un débat démagogique sur une chaîne hertzienne. C’est moche à regarder, terne au possible et austère comme jamais. Ce long-métrage ne dure même pas une heure et demie mais on s’y ennuie la plupart du temps. Quelques scènes assez touchantes permettent de ne pas crier au navet mais c’est limite.
Pourtant, le pire n’est pas à dans « Une mère » mais il demeure sans conteste dans l’histoire. Que cette mère qui a perdu son fils assassiné par un jeune malfrat retrouve ce dernier par hasard à sa sortie de prison passe encore. En revanche, la suite des événements frise le ridicule. Qu’elle décide de le tuer puis se prend d’affection pour lui n’a ni queue ni tête, surtout au vu du comportement du jeune homme. Cette confrontation s’apparente à un pétard mouillé et les quelques scènes de suspense condensées par cette histoire de mort aux rats ne sont pas plus crédibles. Incohérent sur les faits comme sur la psychologie des personnages, on n’adhère pas du tout au script. En somme, formellement c’est très laid et sur le fond ça frôle le non-sens. Il serait donc judicieux de s’éviter ce pseudo-thriller censé nous prendre au cœur mais qui nous énerve par l’absence de logique de ce qui s’y joue. Et mieux vaut profiter de Karin Viard dans des films bien plus qualitatifs.
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Autant la vengeance est instinctive, animale et viscérale, autant le pardon est plus puissant, plus cérébral, plus amour, plus humain tout simplement... C'est l'expérience que va faire cette maman d'un fils de 17 ans massacré dans la rue par un autre jeune homme. 5 ans après le procès, quand elle croise à nouveau cet agresseur tout juste sorti de prison (et oui, si vite !!), son sang ne fait qu'un tour : elle qui souffre encore de la perte de son enfant et qui n'arrive pas à tourner la page décide de se venger, son chemin vers une éventuelle absolution ne fait que commencer... Karin Viard est bouleversante de justesse dans le rôle de cette mère ravagée de douleur, tentant de mettre en place sa propre justice face au bourreau de son fils.. Le rythme aurait pu être un peu plus soutenu, mais je dois reconnaître que ce drame tient en haleine et délivre un message final d'une grandeur d'âme inouïe. A voir pour tenter de s'élever un peu spirituellement. Site CINEMADOURG.free.fr
Sylvie Audcoeur signe ici un thriller efficace sur le thème de la vengeance. Aline (Karin Viard) a vu voler son couple en éclats depuis le meurtre de son fils, sauvagement frappé à mort. Lorsqu'elle rencontre 5 ans après son meurtrier qui vient de sortir de prison, elle échafaude un plan machiavélique. Film au scénario léger, celui-ci est convaincant grâce à l'interprétation magistrale de Darren Muselet (une révélation), mais aussi la partition de Karin Viard, très juste en mère avide de rancoeur. Entre haine et pardon, la frontière est ténue.
Il aurait fallût beaucoup plus de subtilité pour traiter un sujet si délicat. Ici tout est poussif et lourd. Que ce soit le désir ( qu'on peut comprendre)et l'accomplissement de vengeance ) la psychologie et les excuses que se donner le jeune criminel. La fin en mode redemption. Franchement lourd, on se croirait revenu au temps de Charles bronson. Dommage le sujet méritait bien mieux. Les acteurs donnent quand même de l'intensité à leur rôle.
C'est très poussif. On est clairement devant un téléfilm de télévision. Karine Viard joue plutôt bien malgré certains moments où elle en fait de trop. Le jeune est par contre beaucoup trop caricarural dans son jeu, on n'y croit pas une seconde. Le film est assez ennuyant, il ne se passe pas grand chose finalement. La dernière demi-heure est mieux réussie. A voir si vous avez une carte illimitée.
D'un scénario plutôt convenu et d'une mise en scène fade, seul la dernière demi-heure m'a convaincu . Dommage car le potentiel était présent, mais les personnages ne m'ont pas apparu aussi fort que je le pressentais. Pas essentiel et ennuyeux.
une excellente interprétation et une bonne réalisation font de ce film quelque chose de subtil, poignant , tendre avec pour toile de fonds les thèmes de "la Mère" la vengeance et la mort.
Un drame poignant écrit et signé par la réalisatrice Sylvie Audcoeur !! Mème si le sujet parait classique , j'aime bien ce genre d'ambiance au cinéma un peu froide et glaciale et "Une mère" raconte une sorte de vengeance, une colère, d'une dame faisant le métier de factrice vivant le deuil de l'assassinat de son fils par un jeune délinquant qui a détruit sa vie de famille. En faisant ses courses, elle recroise le jeune assassin en liberté et le suit sans qu'il ne la reconnaisse jusqu'à une entreprise de plombier qui l'emploie. Dans une maison de campagne, elle convoque le jeune plombier pour travaux qui la reconnaitra et cette vengeance qu'elle souhaitait va se changer en écoute d'un jeune homme livré à lui mème. J'ai bien aimé ce long métrage dans sa globalité dont les 3/4 des scènes se passent dans la maison comme un huis-clos, ça a du paraitre moins cher pour la metteur en scène Sylvie Audcoeur qui filme plus la tension et les dialogues entre les deux personnages principaux bien joués comme il faut par Karin Viard et Darren Muselet. Une oeuvre que je recommande.
Pour son premier long-métrage, Sylvie Audcoeur est à la peine avec ce pseudo thriller sans poigne ni tension. Le récit est totalement atone, sentiment renforcé par les nombreux silences et regards en chien de faience. Qui est plus, la psychologie des personnages est taillée à la serpe ce qui affaiblit un peu plus l'intérêt pour cette histoire pas très crédible.
Les différents regards de Karin sont si appuyés et si opposés tout au long du film qu'on aurait aimé plus de gradations. Le mari délaissé aurait pu avoir un rôle dramatique plus intéressant : il est là uniquement pour souligner la douleur de cette mère et sa douleur propre est méprisée. L'assassin est présenté comme un voyou primal avec des scènes inutiles (brutalités dans le supermarché). Malgré tout cela le film s'intéresse aux errances psychologiques suite à un tel drame. Comment arriver à pardonner l'impensable!
Karin Viard incarne Aline, une mère, celle de Sammy mort sous les coups de Maxime. Ce dernier, condamné à 9 années de prison va en ressortir plus tôt. Lorsque Aline, va le croiser par hasard, elle va se mettre en tête de se venger de celui-ci, elle qui a tout perdu. Ce thriller est un petit bijou. La réalisation est soignée et ambitieuse et le casting est à la hauteur du film. Tout du long, le spectateur est sous tension jusqu’à un final bouleversant.
Une drame qui confronte deux mes en peine et détruits par leurs passés respectifs, passé ce pitch qui aurait dû être plus puissant et plus profond, la deuxième partie du film en mélodrame tombe dans l’ultra conventionnel bien pensant. Interprétation impeccable ñais mise en scène un peu décevante.
Une mère en quête de justice et de vengeance. Après la mort de son fils des mains d'un homme, Aline décide de le venger lorsqu'elle découvre que son agresseur est sorti de prison à peine cinq ans après les faits. "Une mère" n'est pas vraiment un film de vengeance même si c'est ce qui motive cette femme, c'est surtout un drame sur une personne qui ne peut oublier ou passer à autre chose. Elle croit que venger son fils pourra la soulager, mais elle a peut-être besoin d'autre chose. Ce premier long-métrage de l'actrice Sylvie Audcoeur est un film au scénario convenu et avec un peu trop de bons sentiments. Vouloir se faire justice soi-même et vouloir comprendre est tout à fait normal, mais le traitement manque de subtilité et de force. C'est un peu ennuyeux d'avoir toujours ces films un peu niais sur le pardon alors qu'ici rien ne justifie ce que Maxime a fait, peu importe son enfance, son manque d'affection ou autre. Cela ne veut pas non plus dire que Aline a le droit de lui ôter la vie. C'est là où l'histoire déçoit, car le développement des faits est trop facile alors qu'on est face à deux personnes torturées. Bref, un film moyen qui manque de nuance.