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    Les Enfants des autres
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    Dzibz
    Dzibz

    72 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Malgré son splendide nom qui rapporte v'là les points au Scrabble, et certainement parce que celui-ci aurait pu en faire encore plus si elle avait poussé le curseur jusqu'à le conclure par un magistral Y, Rebecca Zlotowski ne m'avait jusqu'ici jamais passionné. Euphémisme. Elle personnifiait en fait même à mes yeux jusqu'à il y a quelques mois ce que les défenseurs hardcore du cinéma d'auteur français refusaient d'admettre lorsque les détracteurs du cinéma d'auteur français disaient que "c'est quand même souvent chiant" : un cinéma bourgeois de gauche, passionnant sur le papier et en interview, mais mou du genou, prétentieux et radin à l'écran.
    Elle était bien plus douée pour me donner envie de voir ses films, à l'écouter en entretien sur France Inter, que pour me donner ensuite envie de les aimer une fois assis dans la salle, un peu comme Cédric Grolet et ses gâteaux en trompe-l'oeil : c'est super beau, bien fait et ça fait super envie sur Instagram, mais en vrai, mec, t'as coupé une pomme en morceaux, t'en as fait une compote et t'as assemblé le tout dans un moule en forme de pomme ; alors ça donne un truc qui ressemble à s'y méprendre à une pomme et qui a un goût de pomme, ça n'a pas beaucoup d'intérêt frérot.
    Voir Rebecca Zlotowski s'attaquer à un sujet me touchant si fort m'intriguait pas mal, dois-je bien l'avouer : comment pourrait-elle, avec cette radinerie qui à mon sens caractérisait son cinéma, faire dire quelque chose à la mise en images de cette si subtile et difficile relation belle-mère - enfant ? Je l'ai vécue, cette relation, alors tu peux pas test : si tu racontes des conneries, ou si ton film sonne faux, alors je serai forcément le premier à le voir, et l'on ne pourra pas me donner tort, ce sera la mise à mort définitive de ton cinéma auprès des quatre personnes sur qui j'ai un pouvoir prescripteur en matière de Septième art (rigolez pas, si j'étais critique aux Inrocks, avec quatre suiveurs, je serais le mec le plus influent du pôle cinoche, limite j'aurais, aux yeux de la rédac et du CNC, pouvoir de vie ou de mort sur les sorties en salles).
    Les lumières se sont donc lentement éteintes, et moi rapidement enfoncé dans mon siège pour un immense tourbillon d'émotions de presque deux heures. Mon petit coeur a tenu in extremis, mais c'est parce qu'elle a su en prendre soin, Rebecca Zlotowski, en fait.
    La pseudo-radinerie dont je faisais bêtement état dans ses précédents films que j'avais sûrement encore dû mal regarder (ça c'est parce que gamin, pendant que les apprentis cinéphiles découvraient Chaplin et Hitchcock, moi on m'abreuvait de Serge Pénard et de Jean Girault) était en fait de la subtilité. Dans ce film, il était certainement plus facile de la saisir que dans les précédents, tant chaque regard, chaque mot y apparaît comme primordial pour l'incroyable personnage de la belle-maman, campée avec intelligence par Virginie Efira. La confiance qu'elle et la réalisatrice ont en ma compréhension de l'importance de ce qui se joue dans chaque plan, c'est un truc rare et précieux, au cinéma. En faire plus aurait bien entendu été une erreur, piège dans lequel beaucoup seraient sûrement tombés : ils auraient dédramatisé ou bien sorti les violons, en rajoutant des arcs narratifs sexy mais futiles : ils n'auraient ni eu cette confiance en leur sujet, ni cette foi en leur spectateur (ils auraient alors certes probablement en revanche eu des sélections en prestigieux festivals, des César et des milliards d'entrées, mais je vous jure, ce n'est pas grand chose à côté d'une première place dans mon top annuel - vous pouvez tabler sur quatre achats en VOD du film à sa sortie, c'est cadeau c'est pour moi). Car à l'écran, là, sans fioritures, il y a tout de cette incroyable et insolite relation sur un fil ténu, que l'on ne voit pas arriver, et dont on ne sait comment composer avec.
    Si le film n'apparaît pas dans beaucoup de tops cinéphiles annuels, c'est que celui-ci me semble avoir été réalisé pour moi. Et donc que forcément, il est excluant pour les autres, qui de fait me jalousent énormément, ce qui explique d'ailleurs sûrement pourquoi on m'a piqué ma place de parking devant la maison.
    Immense merci, donc, Rebecca Zlotowski, et désolé pour la mauvaise pub des années passées ; eu égard à mon immense pouvoir de persuasion, celle-ci vous a mathématiquement sûrement fait perdre quatre entrées (j'ai bien conscience que vu l'état actuel du cinéma, chaque entrée compte, vous me transmettrez donc à ce titre votre Rib, je suis prêt à m'affranchir de la somme due, disons 28 €, pour me racheter).
    Hugo C.
    Hugo C.

    6 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2023
    Touchant et merveilleusement bien écrit, Les Enfants des Autres de Rebecca Zlotowski est à la hauteur du jeu d'Efira : sublime.
    Rachel voit que son rêve d'avoir un enfant disparaît peu à peu tandis qu'elle noue des liens forts avec la petite fille de son conjoint. Autour d'elle, des signes tendent à lui faire comprendre que ce bonheur maternel ne lui sera jamais offert. Elle a beau aimer s'occuper de Leila, celle-ci souhaitera toujours sa vraie mère. Tandis que la sœur de Rachel mettra au monde sa progéniture, Ali (Roschdy Zem) regardera de loin Rachel en pensant qu'elle a enfin pu réaliser son envie d'être mère. Une autre scène marquante a lieu lorsque les mamans attendent leurs filles au Judo avec des goûters. La mère d'une élève, malade d'un cancer, donne à Rachel un jus de pomme pour la petite Leila. Ce don rend alors Rachel comme mère de Leila alors qu'elle ne l'est pas et ne le sera malheureusement jamais. Ce qui permet aussi au personnage de Virginie Efira de vivre c'est son travail et son dévouement pour le jeune Dylan. Lui avoir permis de continuer ses études et de s'être battu pour lui a pu donner un but à sa vie, et le sentiment maternel d'avoir aidé. Malgré quelques déjà-vu type romance, le film reste touchant et exprime parfaitement tant le thème de la filiation, de l'éducation que de la solitude.
    David B.
    David B.

    42 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2023
    V. Elfira est une nouvelle fois bouleversante dans ce rôle de femme rattrapée par l'horloge biologique. Emouvant, mais un peu trop long et lent.
    Kate34500
    Kate34500

    14 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2023
    J’ai enchaîné par hasard 2 films sur le même sujet: le désir d’enfant. Autant j’ai aimé « Le sixième enfant » autant je me suis ennuyée devant « Les enfants des autres ». J’adore les acteurs et leur jeu tout en subtilité, c’est une belle histoire filmée intelligemment et sans chichis mais… Il me tardait d’en voir le bout et je m’en voulais un peu. Pas d’accroche, il ne se passe rien qui aurait pu éveiller mon intérêt.
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 068 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2023
    Toutes les étoiles récompensent le talent de ces 2 acteurs majeurs : Virginie et Roschdy...
    Elle est à la fois une amoureuse rayonnante, une attendrissante belle-mère, et une malheureuse sans enfant.
    On aurait aimé que le scénario soit plus fluide, mais de multiples séquences arrivent un peu comme des cheveux sur la soupe : obsèques au cimetière juif, revirement de situation avec la mère biologique, désamour soudain de la petite, accident de voiture inutile.
    Mais il y a de belles scènes d'amour avec la magnifique Doris DAY en fond sonore.
    Exceptionnel jeu d'actrice de Virginie!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 février 2023
     enfants des autres ou la -pas toujours- joyeuse banalité de la vie.
    Le film parle de prime abord plus de sexe que d'amour, ce qui constitue pourtant le cœur-au sens propre comme au figuré- d'un couple. A part cela le film va bien vite jouer la carte du réalisme, s'engouffrant dans des séquences dialoguée, des phases de vie qui sonnent juste, vrai ; mémorielles. Plus le film avance et plus l'étude est poussée, plus il pose les bonnes questions : comment trouver sa place dans une famille déjà construite, même si séparée ? Comment devenir une belle-mère (horrible mot à double sens en français...) ? Comment vivre sans enfanter ? Le fond du film c'est ce drame de ne pouvoir être mère (ou père, par extension) alors qu'on le désire ardemment : comment se contruire en tant que femme sans cette phase qu'est la maternité et, qui plus est, aux côtés de la maternité des autres femmes. Comment faire fi de cet état naturel et humain, presque animal. Le sujet a le mérite de l'orginalité, le traitement manque peut-être de finesse, préférant enfoncer son héroïne nullipare dans sa solitude, sa course contre la montre avec un ordre des choses réellement impitoyable...
    No Quarter
    No Quarter

    4 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2023
    Il faut distinguer 2 parties dans ce film. La première (2/3 du film) est un téléfilm aussi savoureux qu'un bol de thé sans feuilles de thé. Les dialogues tombent mal, les scènes sont convenues voire théâtrales dans une sorte d'imitation de la nouvelle vague. Les acteurs y sont fades. La musique est omniprésente et mal adaptée aux images.
    La seconde (le dernier 1/3) est plus intéressante et plus subtile. Virginie Efira peut enfin exprimer son talent et essayer de sauver un film qui ne marquera pas les anales du 7e art.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2023
    Difficile de trouver sa place entre un compagnon et sa petite jeune fille née de sa précédente relation. Rebecca Zlotowski aborde avec « Les Enfants des Autres » la place délicate et inconfortable de la belle-mère. Virginie Efira et Roschdy Zem donnent corps et âmes à ces propos avec justesse et sensibilité. Beau film.
    streetplane
    streetplane

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    CL: Film assez pauvre en dialogues, en véritable direction d'acteurs, l'idée est bonne, mais le scénario trop léger, la réalisation assez pâle et inaboutie, un film sans relief véritable. On comprend mais on est peu touché encore moins passionné par ces personnages, même par R.Zem d'habitude bien plus convainquant.
    On voit trop V.Effira en petite culotte ou les seins nus, ce qui n'est pas désagréable, mais racoleur et trop répétitif, comme le sont les fondus enchaînés avec ouverture et fermeture d'obturateur toujours les mêmes. On nous impose deux fois de suite un rituel juif que seuls les juifs peuvent comprendre, ce qui donne le désagréable sentiment d'être exclu de l'exercice.
    Un film pas honteux, mais largement surnoté par la critique.
    Adrien
    Adrien

    83 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Je suis allé voir ce film durant le festival Télérama. Je trouve que c'est un film assez sympathique et divertissant.
    Laure D.
    Laure D.

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2023
    Très beau film, bien interprété, ou tout sonne juste. Virginie Efira est comme toujours parfaitement dans son rôle. Ce film m'a émue jusqu'aux larmes.
    Angelique S.
    Angelique S.

    15 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Et bien, j'adore les deux acteurs. Mais alors le film, que c'est long.
    On attend que ça démarre mais rien ne vient.
    Pas de dialogue, pas d'émotions.
    Pour ma part j'ai regardé ma montre vraiment très souvent.
    Emilie Paule
    Emilie Paule

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    J’ai adoré ce film
    VE y est exceptionnelle
    Beaucoup d’émotions du début à la fin malgré quelques toutes petites longueur.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Rebecca Slotowski signe avec "Les enfants des autres" un film d'une grande sensibilité, à la fois simple et profond. Par petites touches, la cinéaste dresse le portrait d'un quadragénaire sans enfant et installe petit à petit le drame auquel elle va se retrouver confrontée. Slotowski use les fondus au noir et reprend une célèbre musique découverte par beaucoup de cinéphiles dans "L'enfant sauvage". Bref, Slotowski cite Truffaut et ca, c'est plus qu'un bon point. Slotowski filme enfin, dans un film remarquablement joué par tous les acteurs, une Virginie Effira toujours aussi juste et attachante mais aussi d'une gravité que l'on ne lui connaissait pas vraiment. Un film plus complexe qu'il n'y parait, "Les enfants des autres", ceux du nouveau compagnon, ceux de la famille proche mais aussi ceux de la vie professionnelle, Virginie Effira campe un personnage qui, malgré le vide qu'elle ressent, se construit à travers les autres et à travers ses actions. Un très beau film.
    novemberromeo
    novemberromeo

    41 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Encore un film dont le ciné français a le secret... c'est lent, les acteurs sont mauvais, l'histoire est sans intérêt...c'est à mourir d'ennui tant cela raconte le quotidien banal.
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