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Elisabeth Champ
2 critiques
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1,0
Publiée le 23 septembre 2022
Très mauvais. Le scénario ne démarre jamais. C'est Efira en gros plan en permanence, on se lasse ! R.Zem est un figurant dans l'histoire. On s'ennuie profondément, tout est artificiel et on y croit pas une seconde! Les rôles secondaires sont inexistants. Il n'y a aucun dialogue qui indique qu'une relation d'échanges a lieu entre l'enfant et Efira. Et alors les scènes "muqueuses" ! Quel intérêt ? L'amour peut se suggerer de manière plus efficace que dans un lit !
Rebecca Zlotowski parvient avec ce film à ce qu'elle a toujours voulu être : une réalisatrice de grosse audience et de gros coups. Son sujet rassembleur est éminemment télévisuel et s'adapterait mieux au petit qu'au grand écran. Les comédiens sont impeccables. Rien à dire sur l'interprétation. Ce qui ne va pas, c'est ce sujet faussement personnel et cette mise en scène impersonnelle qui s'imbriquent mal l'un dans l'autre. Résultat : un film moyen où il y a du bon mais aussi du mauvais et dans lequel le spectateur n'est jamais pleinement satisfait.
Les enfants des autres est le nouveau film de Rebecca Zlotowski. Cette fois ci la réalisatrice nous plonge dans la vie de Rachel qui rencontre Ali. Lui a déjà une petite fille, ce qui impose au nouveau couple un rythme, et une organisation. Rachel, incarnée par Virginie Efira va difficilement trouver sa place dans cet équilibre fragile et va s’attacher à une histoire tout aussi fragile qui parfois fait souffrir. C’est émouvant, touchant, et bluffant de sincérité. Un film fort et puissant sur l’amour.
Les Enfants des autres parvient tout à fait à retranscrire les émotions qu'il cherche à décrypter. On se prend au jeu en se mettant à la place de Rachel. Un peu attendu par contre.
Très bon film ! Virginie Elfira est de nouveau épatante et nous embarque dans ses amours (pour un homme, sa fille, son métier). Le film évite tous les clichés... Un moment de cinéma comme je les aime
Virginie Efira est très belle et joue plutôt bien dans ce film, même si je trouve que sa sensibilité et celle de Roschdy Zem auraient pu ressortir davantage. Le scénario est un peu maigre, et je me suis demandé s'il n'y avait plus d'argent ou si on ne savait pas trop comment finir le film. Enfin, je rigole souvent devant les scènes de conseil de classe ; cette fois, c'est un peu plus proche de la réalité, juste un peu. Ça se laisse regarder un soir à la télé. On reste un peu sur sa faim/fin.
comment avec si peu de matière peut on faire un film si riche. C'est une vraie merveille, quand on lit le pitch on se dit on va se faire chier, excusez l'expression, quand on ressort de la salle on est conquis et on a envie de partager ça avec d'autres c'est ce que je fais Allez voir ce film et soyez heureux
Beaucoup d émotions ! Super acteurs . Et ce rôle de belle mère rarement traité au cinéma si touchant. On se croirait dans un film de Sautet avec une Virginie Efira qui virevolte .
Tout le monde connaît le cinéma de Rebecca Zlotowski, du moins par le truchement des courts métrages que dévoile chaque année la chaîne de magasins Intermarché et dont elle est la magicienne. C'est délicieusement mis en scène et délicatement filmé. Est ce que ce style bien à elle fonctionne toujours passée au long métrage ? Pas si sûr avec cette proposition, dont le sujet central est le questionnement d'une femme de 40 ans (Virginie Efira) sur son envie d'enfant alors qu'elle vit par procuration des joies de maman avec un nouveau compagnon (Roschdy Zem) Est ce moi mâle, blanc, non reproducteur qui n'ai pas su accueillir ce film ? ou bien est ce que le film a failli à rendre universel son propos ? Etant accompagné d'une amie directement concernée par le sujet et auquel le film n'a fait ni chaud ni froid, je pencherai pour la seconde hypothèse... Car des jolies images, des jolies dialogues et des jolies musiques ne suffisent pas à servir la gravité du propos (Rebecca Zlotowski qui était interviewée avant cette avant-première semblait très militante dans son choix de filmer ce sujet). De plus, ayant vu et beaucoup aimé le dernier Emmanuel Mouret avec Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne sur un sujet aussi intime et aussi casse-gueule...mais filmé haut la main, je pense que Rebecca Zlotowski a pêché par manque de modernité. Le film fait un peu "vieux" ( comme si on était revenu au cinéma de Diane Kurys et aux années 80 ) et même parfois "ringard" (des effets "roman photo" et "ouverture et fermeture manuelle d'obturateur façon film de Chaplin... un peu lourds et qui ne servent pas le récit) On se sent également rapidement exclu de l'histoire de Rachel qui est régulièrement ramenée à sa judéité (scènes de synagogues, de visites de tombes) ce qui rend difficile l'immersion et encore plus l'universalité du sujet, même si on comprend (si on dispose d'un minimum de culture religieuse) l'importance fondamentale du lien à la mère dans la transmission pour la religion juive. Au final, le film convînt dans sa forme et son exécution mais semble s'être perdu en route avec son sujet. Allez le voir et vous me partagerez vos opinions.
Une touchante chronique sentimentale et féminine par la réalisatrice de «Grand Central». Ou comment une quarantenaire envisageant de devenir mère va s'attacher à une enfant qui n'est pas la sienne.
Histoire d'amour, d'horloge biologique et de parentalité indirecte, un film simple mais juste, entre légèreté et gravité, et servi par un casting tout en nuances et en sincérité.
Le couple fonctionne bien servi par deux acteurs d'exception dont les personnages sont merveilleusement bien écrit. Zem est un homme qui gère mais se repose sans doute trop sur l'excuse d'être père et d'avoir un passé, Efira est touchante (ce visage quand sa soeur lui fait une annonce !) et son statut de prof n'a rien d'anodin. Par contre, la fillette bien que mignonne n'est pas assez naturelle, on sent la direction derrière et la récitation. Mais surtout ce qui agace c'est quasi tous les autres personnages et les sous-intrigues soit l'univers bobo parisien forcément tolérant et bien-pensant qui montre surtout que la réalisatrice a voulu multiplier les messages peu discrets peu subtils mais surtout hors sujet ou si éloignés du récit qui nous intéresse ici. Dommage... Néanmoins, on suit émotion cette femme prise par le temps, prise au piège d'amours sur lesquels elle n'a finalement pas prise. Plusieurs passages sont pleins de grâce, un film qui doit surtout à son actrice principale. Note indulgente. Site : Selenie
Rachel (Virginie Efira) rencontre Ali (Roschdy Zem) à un cours de guitare. Elle est enseignante, quadragénaire, sans enfant ; il travaille dans le design automobile, a peut-être une dizaine d’années de plus qu’elle et une petite fille de quatre ans et demie, Leïla, dont il partage la garde avec son ex-femme (Chiara Mastroianni). Rachel tombe très vite amoureuse d’Ali. Elle éprouve tout autant de sentiments pour Leïla sur laquelle son statut précaire lui interdit pourtant de revendiquer aucun droit. Saura-telle s’en faire accepter ?
spoiler: La bande-annonce des Enfants des autres ne m’avait pas donné envie de le voir. J’imaginais déjà un film à thèse, comme ceux qu’on projetait jadis en première partie de soirée aux Dossiers de l’écran le mardi soir sur Antenne 2 dans les années 70. Il aurait introduit un débat intitulé : « Les belles-mères et les enfants des autres » où auraient été appelés à témoigner une belle-mère qui, après avoir sacrifié de longues années à l’éducation des enfants de son conjoint, en aurait été brutalement séparée après leur rupture, une mère biologique rappelant les droits du sang, un père coincé entre deux légitimités qu’il n’oserait pas départager et un avocat ou un journaliste appelant à l’urgence de réformer le Code civil.
Certes, "Les Enfants des autres" n’évite pas ce moralisme un peu balourd. Il le fait d’autant moins qu’il se sent obligé d’ajouter au rôle de la belle-mère sacrifiée celui de l’enseignante militante : on y voit Virgnie Efira batailler dans un conseil de classe pour sauver un Dylan (sic) du déclassement en classe spécialisée. Cette scène-là annonce la dernière du film qui ressemble à une pub pour l’Education nationale : « Chère Sylvie, enseignante en collège, tu as quarante-cinq ans, ton mec t’a plantée, tu n’as pas réussi à faire un enfant, mais tu n’as pas tout à fait raté ta vie : Dylan/Kevin s’en est sorti ! ».
Mais – et c’est tout le paradoxe de cette dernière scène – "Les Enfants des autres" m’a arraché des larmes malgré son moralisme pachydermique.
Il le doit d’abord à ses acteurs. Virginie Efira au premier chef qui réussit miraculeusement (à la différence d’Isabelle Huppert) à envahir les écrans sans se répéter ni me lasser. Elle est parfaitement juste dans ce rôle profondément sympathique de la quadragénaire nullipare en mal d’enfants, loin des personnages hystériques écrits par Christine Angot ou des égocentriques adulescents à la FabCaro qui sont tellement à la mode dans le cinéma français. Virginie Efira est une tête d’affiche ; mais ce n’est pas une star inaccessible comme l’était Deneuve ou Adjani. C’est la copine ou la sœur qu’on aimerait avoir, la girl next door avec qui on aimerait prendre un thé ou faire les boutiques.
Mais il n’y a pas qu’elle. Roschdy Zem est lui aussi parfait. Il trimballe de film en film la même dégaine avec sa veste en jeans trop serrée et ses pieds en canard. Mais il est lui aussi très juste et, ce qui ne gâte rien, Rebecca Zlotowski laisse sensuellement sa caméra traîner sur ses fesses – alors qu’elle filme la nudité de Virginie Efira sur un mode comique pas du tout sensuel (la scène du balcon) qui lui va très bien.
Mention spéciale à Chiara Mastroianni qui en trois scènes seulement revisite la figure de la mère et évite le manichéisme dans lequel on l’aurait spontanément enfermée.
Rebecca Zlotowski ("Une fille facile", "Planétarium", "Grand Central", "Belle Epine") est une cinéaste confirmée. Elle sait y faire. Elle dirige avec beaucoup de maîtrise ses acteurs. Elle sait susciter grâce à eux une émotion qui a eu tôt fait de lever mes réticences. Le scénario y est pour beaucoup qui nous entraîne gentiment, quitte à un détour vacancier par la Camargue, du début vers la fin dans un récit dont la paisible linéarité m’a reposé des complexes flashbacks dont chaque film aujourd’hui se sent obligé d’être lesté. Reste une minuscule réticence sur ce scénario : le revirement de Ali que j’ai trouvé trop abrupt.
Lourd, explicite, pas très joli, quand on sort du film d'Emmanuel Mouret qui était tout l'inverse. Mais sujets intéressants, et peut contribuer à donner des vocations de profs !
Quelle déception! Les critiques étaient bonnes, les acteurs prometteurs, l’histoire peu abordée au cinéma. Sur le fond, le sujet principal est finalement superficiellement traité, les scènes d’enchaînent sans profondeur et on ne s’attache pas à l’histoire ni aux personnages. Sur la forme, c’est mièvre avec un usage immodéré de la musique, les scènes parfois avec des dialogues soutenus et parfois très familiers sonnent faux. A côté de Virginie Efira, les autres personnages font office de figurants.