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    Showing Up
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    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2023
    Le nouveau Kelly Reichardt, Showing up, est clairement une oeuvre mineure de sa filmographie. Inconsciemment, elle y cristallise tous les clichés minimalistes du cinéma indépendant américain entre monotonie et minimalisme poseur. Il n'empêche, son film développe un petit charme indéniable et quelques moments savoureux qui ne compensent pas son côté quelque peu insignifiant qui nous fera vite l'oublier...


    Ma critique complète et détaillée sur: https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/showing-up-film-kelly-reichardt-avis-10058341/
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2023
    Après avoir filmé l'Oregon des temps anciens avec un brio brillant, Kelly Reichardt s’essaye à l’Oregon arty actuel… Force est de constater qu’elle perd à la fois en magnificence de l’image, en émerveillement et en poésie. Showing up est même à la limite du film de dépression. Une artiste dans une mauvaise passe, visiblement malheureuse, doit boucler la préparation de son exposition. On subit cette dernière semaine comme elle, sans énergie. Une petite déception dans le parcours sans faute de l’une des meilleures réalisatrices d’Amérique.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2023
    "Showing up" de la brillante réalisatrice Kelly Reichardt ( j'avais adoré " First Cow") porte bien son nom.

    Show uo signifie " se montrer" ou "manifester".

    On y suit le chemin de croix de Lizzie qui prépare une exposition de ses céramiques.

    Elle travaille en journée dans une école d'art dirigée par sa mère et loue un logement à Jo, une autre artiste qui a l'inverse de Lizzie ne vit pas son art comme une torture et est aussi "cool" que Lizzie est psycho rigide.

    L'arrivée d'un pigeon blessé va fournir une allégorie intéressante et un fil conducteur jusqu'au vernissage....

    Le film ne se moque pas des artistes, il est plutôt bienveillant et s'intéresse surtout au processus de création et au téléscopage avec le réel.

    Kellu Reichardt travaille en bande et on retrouve avec plaisir ses acteurs fétiches, vus dans ses précédents films.

    Michelle Williams est impressionnante dans le rôle de Lizzie, une vraie composition.

    J'ai passé un bon moment et je vous le conseille !
    Seb Rillette
    Seb Rillette

    8 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2023
    Si la realisation, la musique, le jeu des acteurd et les dialogues sont interessants, il n en est pas de meme du scenario. C est l histoire d une artiste potière qui va exposer ses oeuvres. On expose egalement sa vie et sa solitude pendant 1h40. Il ne se passe rien. C est limite soporifique. On aurait pu nous impliquer un peu plus dans le travail des artisans artiste mais ce n est pas le cas. Pae contre, le realisateur sait jouer avec la camera et c est ce qui sauve ce film. Mention speciale au pigeon. Un film decevant et très tres tres lent
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Certes c 'est épuré de tout artifice et rend le propos très authentique mais au final on de demande: quel propos? On ne s' ennuie pas mais la fin arrive comme le début. sans prévenir ni rien résoudre même si on peut penser que ce n était pas le but recherché.
    NathalieTbct
    NathalieTbct

    4 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2023
    intéressant mais un peu difficile d'accès a la non artiste que je suis. j'ai fini cependant à m'intéresser à cette jeune artiste, solitaire, famille dysfonctionnelle, elle est attentionnée aux autres, personne ne s'intéresse à elle. triste. j'aurais aimé que le film et cette fille aillent au-delà du constat.
    Mathilde Elu
    Mathilde Elu

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Comme tous les films de kelly reichardt, Showing up donne l'impression agréable d'avoir rencontré un personnage dans son intimité. Celui-ci nous plonge dans un entre-soi d'artistes peu attachants en compagnie d'un personnage principal terni par son aigreur. J'aime la mise en scène irrésistiblement enveloppante et le jeu ténu de Michelle Williams mais à choisir mieux vaut voir Wendy et Lucy, autre film de la réalisatrice à mon avis beaucoup plus intéressant.
    Claudine G
    Claudine G

    202 abonnés 493 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Les spectateurs sont plus sympas que moi, au vu de leurs notations. Pour ma part, j'ai surtout entendu parler de pigeon blessé et de chaudière qui n'alimentait pas en eau chaude. Bien sûr de longs silences, comme à l'accoutumée, des figurines pas très réussies (or je suis fan des musées, peinture et sculpture), mais là l'art n'était guère présent). Mais une fois de plus, film décevant...
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Il est permis de se poser la question de l'accueil que recevrait Showing Up, s'il ne portait pas la signature de Kelly Reichardt, l'une des réalisatrices les plus passionnantes du XXIe siècle (First Cow est un chef d’œuvre) ? En immersion dans le microcosme artistique de Portland, le film semble presque sans sujet, flottant autour de son héroïne, stressée et revêche, à l'aube d'un vernissage. Est-ce de l'art ou du pigeon est-on enclin à se demander au vu de l'importance accordée à un oiseau blessé alors que le processus de création est en marche chez sa soignante provisoire. La cinéaste jette un œil amusé, aussi bienveillant que ironique, sur une communauté qui vit, mange et dort pour l'art, le quotidien n'apportant que distractions intempestives et pertes de temps. Il faut laisser agir la force tranquille de ce long-métrage hors du temps et des conventions mais qui porte cependant toute l'empreinte du cinéma indépendant américain, sa nonchalance agaçante, comprise. Dans ce portrait d'artiste qui est peut-être avant tout artisane (que valent ses œuvres ? Difficile de se prononcer.), Michelle Williams, débarrassée de tout glamour et habillée comme l'as de pique, impose sa présence et rend in fine attachante un personnage qui n'est pas a priori des plus sympathiques. Même dans ce film tout de même mineur pour le talent de Kelly Reichardt, la réalisatrice montre tout son brio pour tirer l'inattendu d'une actrice dont on croyait connaître toutes les facettes.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2023
    Avec" Showing up", la réalisatrice américaine Kelly Reichardt prouve une fois de plus qu’elle est une véritable alchimiste du cinéma, capable de transformer n’importe quelle histoire, anodine en apparence, en or cinématographique. Cette fois ci, c’est auprès de Lizzie, une sculptrice de Portland, qu’elle nous entraine. Stressée par les préparatifs d’une exposition de ses œuvres dont le vernissage se rapproche à grands pas, elle doit également gérer un certain nombre de problèmes, certains habituels comme ses rapports avec un frère qui refuse de sortir de chez lui et ceux avec des parents séparés qui ne font rien pour lui faciliter la vie, et d’autres qui, certes, ont un caractère ponctuel mais ne sont pas moins difficiles à vivre pour autant : l’absence d’eau chaude, la chaudière étant en panne et Jo, l’amie et propriétaire de Lizzie, n’ayant pas le temps de s’occuper de la réparation, car elle, une artiste également, ce sont 2 expositions qu’elle prépare ; un pigeon blessé par son chat et que Lizzie s’est mise en tête de soigner. Lizzie étant professeure dans une école d’art en plus d’être sculptrice de femmes en mouvement, tout cela permet à Kelly Reichardt de porter un regard plein de bienveillance et, parfois, d’humour sur un milieu artistique qu’elle connait bien et de nous parler du processus de création : est-il le fruit de fulgurances géniales d’un ou d’une artiste libéré.e des soucis du quotidien, ou bien, plus modestement, celui d’un modeste travail plutôt obscur effectué quand les aléas de la vie de tous les jours le permettent avec, en contrepartie, la possibilité de puiser son inspiration dans la trivialité du quotidien. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-showing-up/
    Lilylit_blog
    Lilylit_blog

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2023
    Thématique centrale chez la réalisatrice, l’amitié est peut-être à première vue moins le sujet premier que dans son œuvre précédente, pourtant, le travail de Lizzie ne peut se construire que dans une tension quasi permanente entre la solitude et les rapports humains. L’artiste, stressée par la proximité de la date de son vernissage, cherche par tous les moyens à s’isoler dans son atelier. L’art apparaît comme l’épine dorsale de sa vie, de la scène de générique qui balaye lentement ses croquis punaisés au mur au vernissage qui constitue la clôture du récit. La caméra de la cinéaste et de son chef opérateur (Christopher Blauvelt comme depuis Night moves) n’hésite pas à prendre le temps et à se rapprocher suffisamment pour nous permettre d’observer étape par étape le processus créatif. Contempler les mains de Michelle Williams travaillant la matière, l’affinant peu à peu pour donner naissance à une galerie de personnages féminins colorés et émouvants, qu’elle confie ensuite avec anxiété au four que gère son ami Eric au sein de l’école, constitue une forme d’ASMR visuel. On retrouve la douceur, la simplicité et la lenteur propre à la cinéaste capable de nous faire ressentir et apprécier les détails du quotidien.

    Mais malgré son désir de se concentrer sur sa production artistique, Lizzie est sans cesse ramenée à la nécessité de se confronter au monde extérieur. D’abord, parce que même quand elle est plus ou moins seule, elle a souvent une compagnie animale : le chien de sa mère qui sommeille sur le seuil de son bureau dans l’école, le pigeon blessé par le chat que sa voisine lui confie, et le fameux Ricky, matou roux aussi adorable que perturbateur. Toutes les scènes mettant en valeur un rapprochement entre humain et animal, qu’il soit utilitaire ou affectueux, sont extraordinaires de justesse, de tendresse et de malice. Lizzie semble d’ailleurs s’attacher au pigeon blessé comme si elle s’identifiait à lui quelque part : enfermé dans sa boîte en carton, comme elle dans son atelier-garage, il doit sans doute rêver de rejoindre les cieux tandis qu’elle aspire à sentir l’inspiration artistique et se libérer de la pression environnante. spoiler: D’ailleurs, le sous-titrage en rajoute un peu sur le parallèle en traduisant l’idée que le pigeon soit « stressé » par celle de « faire un burn-out ».
    Riche et délicat, Showing up est à mi-chemin entre le naturalisme lorsqu’il s’agit de filmer l’artiste au travail, le portrait attentif replacé dans une communauté et la fable animalière. Une chose est sûre, il ressemble bien à sa réalisatrice.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2023
    Vu en avant-première en présence de Kelly Reichardt, Showing up est un film sobre et plus léger que les précédentes réalisations de Reichardt mais pas moins intérėssant. Réflexion sur l'art et le travail de l'artiste, subtil portrait de femme, showing up est une comédie douce mais non dénuée d'amertume portée par une incroyable Michelle Williams dont la sobriété de jeu impose le respect. Le grain de l'image donne l'impression que le film a été tourné en pellicule, ce qui lui apporte un certain charme vintage. L'ensemble est simple et limpide empli de passages contemplatifs mettant en scène le geste de l'artiste. Film d'espaces clos alors que d'habitude ce sont les grands espaces qui intéressent la réalisatrice, Showing up est pourtant ouvert sur la vie, c'est un film sur le partage, la famille, le lien aux autres que ceux-ci soient humains comme animaux. La beauté du film réside dans sa simplicité, dans son refus de l'artifice et dans la minutie apporté au traitement de ses personnage. Un cinéma qui tend ā l'épure mais d'une grande beauté. La continuité d'un travail d'une grande rigueur. Reichardt est une ciñnéaste importante et chacun de ses films mérite d'être vu.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2023
    Dans un monde science-fiction où l'humanité a appris à dresser les chats à ne pas faire tomber par pure malice tout ce qui est posé sur une table, on suit une sculptrice interprétée par Michelle Williams (quatrième collaboration avec Kelly Reichardt) qui doit préparer une exposition dans une galerie. Le pitch est simple et ce qui est fabuleux avec Reichardt, c'est qu'elle ne nous emmène pas là où on croit que le scénar veut nous emmener. On esquive tous les passages obligés les plus évidents et tant mieux. Parce que c'est trop facile de faire de son artiste un génie qui va réussir dans les dernières minutes à finaliser la meilleure exposition de tous les temps, pendant qu'il réconcilie sa famille en même temps, le tout sous l’œil d'un grand marchand d'art qui ne rêve qu'exposer cet artiste dans une galerie prestigieuse à New York...

    Showing Up ce n'est pas ça. C'est peut-être même l'inverse de ça et parce que c'est l'inverse de ça, ça dit des choses sur l'artiste qu'on ne voit jamais, ou éventuellement chez Hong Sang-soo (et c'est le plus beau compliment que je puisse faire). Les artistes sont des gens "normaux". Enfin Michelle Williams a pas l'air d'être la personne la plus joyeuse du monde dans le film, mais justement, on est loin des représentations exubérantes d'artistes qui hantent le cinéma. C'est une femme normale, qui a un métier dans une école d'art, mais qui n'a pas l'air d'être un métier de prof, elle bosse dans l'administration et à côté elle fait son art. Où as-t-on déjà vu ça ?

    Et surtout je trouve que le synopsis du film qu'on trouve un peu partout sur internet est loin de rendre compte de l'originalité de ce film qui tranche radicalement avec ce qu'on a l'habitude de voir. Un artiste aujourd'hui n'est pas spécialement riche, il travaille à côté la plupart du temps, il est pas super sympa, il a des problèmes matériels concrets (j'aime bien l'opposition entre les deux personnages "principaux" du film, Williams et son amie Hong Chau, qui joue aussi une artiste, mais qui est plus dans ce qu'on pourrait attendre de la représentation d'une artiste au cinéma).

    D'ailleurs la création artistique à proprement parler prend peu de temps dans le film, on la voit peu sculpter et on la voit plus essayer de trouver le temps de sculpter. Rien que ça c'est une excellente idée de cinéma. Il faut avoir matériellement le temps de créer et lorsqu'on prend le temps, on est sans cesse dérangé (la famille, les voisins., le chat...)

    Et puis il y a cet élément perturbateur : le pigeon. C'est à la fois tellement absurde et tellement réaliste, le chat qui ramène un pigeon dans l'appartement pour le bouffer, la fille qui décide de le mettre dehors pour qu'il crève plus loin, loin de ses yeux... ça fonctionne vraiment bien et tout propriétaire d'un chat a eu la même réaction... Et forcément tout ce qui s'en suit est super drôle et cocasse.
    Parce que le film a beau être comme tous les films de Reichardt extrêmement calme, ça ne crie pas, les conflits ne donnent pas lieu à des éclats de voix (le moment où Williams s'énerve est vraiment drôle parce que c'est tellement juste et en même temps juste ridicule), il y a malgré tout une touche d'humour, d'ironie, qu'on ne retrouvait peut-être pas dans ses autres films. Peut-être que le sujet plus léger s'y prête plus. Ici il n'est pas question de vrai/faux meurtre, de se perdre dans le désert ou de terrorisme... On parle juste de création artistique.

    Et forcément il me faut aborder le coup de théâtre (si on peut appeler ça comme ça), la réalisation de la pièce maîtresse de l'exposition, puisque ça dit tout de la création artistique : on ne maîtrise pas tout... Même en sculpture où c'est quand même quelque chose d'assez solitaire, on doit faire appel à d'autres gens et on ne maîtrise pas tout le processus et ça fait que parfois, ben le résultat n'est pas forcément celui qu'on attendait et il faut l'accepter parce que ça ne dépend pas de nous... On se doute bien qu'au cinéma, vu que c'est un travail d'équipe, on maîtrise encore moins le résultat.

    Il faut également souligner l'excellente idée de Reichardt d'aller tourner dans une vraie école d'art (encore une fois en Oregon !), ce qui permet de filmer ce lieu atypique, ses élèves au travail (quasi sûr que c'est les vrais élèves de l'école) et ça donne de la vie au film, certes le perso de Williams est un peu mutique et renfermé, mais autour d'elle il se passe des choses. Le cadre vit autour d'elle.

    Bon et il faut mentionner le travail d'écriture, parce que contrairement à n'importe quel autre film, on découvre, on comprend des choses sur les personnages au fur et à mesure de leurs interactions. On peut voir des personnages se parler plusieurs fois avant de réellement comprendre qui ils sont les uns pour les autres. C'est ce genre de détail qui permettent de donner de la crédibilité à ce qu'on voit. Dans la vraie vie les gens qui se voient tous les jours ne croisent pas en se disant : « Hey, Salut John mon meilleur ami depuis la cinquième ! » Reichardt s'épargne ce genre d'écueil pour notre plus grand bien.

    Bref, Showing Up est un grand film, Reichardt est sans doute non seulement la plus grande réalisatrice américaine, mais sans doute le plus grand réalisateur américain actuel tout court...
    En plus elle vient d'inventer une forme esthétique nouvelle : le pigeon gaze.
    DanDan
    DanDan

    83 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Lent et lourd deux mots qui définisse ce film sur une artiste et sa vie avant un vernissage de son art sur qui personne ne s'intéresse...l'histoire aussi d'un pigeon blessé...par le chat de la protagoniste...pas un grand intérêt..Michelle Williams est tres fade dans ce film..et c'est bien dommage elle a l'air de s'ennuyer autant que le spectateur..
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    908 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Après son réussi First Cow, Kelly Reichardt retrouve Michelle Williams dans l'exploration de la vie d'une artiste adepte de poterie.

    Ce qui estassez troublant avec Showing Up, c'estqu'on observe du début à la fin des tranches de vie sans apparente trajectoire scénaristique ni gros parcours de personnage.

    On découvre donc son rapport avec d'autres artistes, des séquences avec son frère parano, ses parents divorcés ou sa voisine (Hong Chau qui vole chaque séquence) lui faisant payer le loyer


    Au final, si le tout manque peut-être d'une vraie cohésion narrative ou même d'émotion, l'interprétation encore une fois très bonne de Williams, la direction globale (Kelly choisit ses plans de manière efficace, notamment lors d'une scène sans coupe où le personnage fignole une sculpture) et le ton pince sans-rire procurent un certaincharme au film.

    Une mosaïque de séquence qui petit à petit dresse un portrait intéressant de personnage à la vie chaotique, mais où une certaine lumière au bout du tunnel semble pointer.
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