Genial dans son propos et carrement subversif (le virtuel,outil marketting pour support ideologique) à l'heure ou des elections presidentielles se gagnent à grand renfort de communication publicitaire,et de debats tronqués privilegiant les slogans chocs au detriment du discours de fond,simone se fait l'echo ironique d'une epoque desincarnée,siege de toutes les impostures,les plus anodines comme les plus dangereuses!
La mort du réel comme la fin d'une époque. Ce que reflète 'Simone'(2002) d'Andrew Niccol peut très bien s'expliquer ainsi. Ce sont les dessous du cinéma contemporain qui sont égratinés par un cinéaste visionnaire, une époque où l'on aime désormais une oeuvre pour ses stars, donc sa superficialité, et non pour son auteur, pour le travail artistique qu'il engage. Nous sommes donc tous manipulés, le monde étant fait de mensonges et d'impostures, illustré ici par le fourbe Pacino, dans le film cinéaste de navets incontestables, qui retrouve la grâce de part son actrice parfaite, venue d'ailleurs, savoureux mélange des plus grandes femmes du Septième art, mais malheureusement simple virtualité. La place de l'acteur dans le cinéma Hollywoodien d'aujourd'hui est donc tout autant visée. Et oui mes amis, la technologie a ainsi pris une place plus qu'imposante dans notre quotidien mais une chose est certaine, on n'a rien vu venir! Une comédie donc anticipatrice et satirique qui pour l'être deux fois plus, reste sur le ton de la bonne humeur. Ce qui montre que l'on peut rire de choses vraiment pas drôles et très inquiétantes!
second film de andrew nicol toujours aussi inventif et creatif que se soit a niveau de la realisation que du scenario.Avec une vision pessismiste du monde d'hollywood mais tellement vrai.Parce que hollywood a part les strass et payettes ca vole pas bien haut toujours plus d'argent et utilisés les memes recettes bien eculés.Un reflexion du realisateur tres intellingente avec un al pacino parfait!
Préférant ici le second degré à la crédibilité de "Bienvenue à Gattaca", Andrew Niccol offre, grâce à un humour omniprésent et en maniant l’exagération avec brio, une satire du milieu Hollywoodien brillante, sans oublier, comme cela semble être son habitude, de parler de mensonge et de dissimulation.
J'ai probablement loupé quelque chose, mais ce film ne m'a pas interpellé. Manque de finesse, amour à l'eau de rose : ça aurait put être un (mauvais) Walt Disney. Inintéressant pour ma part.
Une grande supercherie pour critiquer les dérives du cinéma, des médias, de la press people et des stars. Cette comédie (pas spécialement drôle) montre aussi les possibilités de l'informatique qui si elles ne peuvent encore atiendre ce niveau aujourd'hui le pourront surement à l'avenir. Malgré quelque moment qui manquent de crédibilité, le film nous fais passer un bon moment en companie d'Al Pacino qu'on à peu l'habitude de voir dans ce genre de rôle.
A l'époque de sa sortie, si je me souviens bien, "Simone" avait fait un petit buzz : l'histoire d'une actrice virtuelle était alors fort curieuse. Neuf ans après, le film est retombé dans l'oubli : après l'avènement d'"Avatar", l'énorme place du numérique au sein de l'industrie cinématographique ne surprend plus personne. Andrew Niccol fait donc une lecture acerbe, satirique et pourtant assez prophétique d'Hollywood dans une comédie rusée qu'il faut redécouvrir d'urgence.
Comédie originale et réussie -ce qui est assez rare pour être souligné-, on passe un bon moment. Le propos écorne gentiment le milieu du cinéma et les journalistes de la presse people. Même si on natteint pas des sommets, on se laisse amuser avec bonheur par les mésaventures de ce cinéaste - impeccablement interprété par Al Pacino, comme à son habitude- qui se fait dépasser par sa créature.
Une pseudo réflexion sur la place des acteurs dans le cinéma, un film bourré de clichés, de situations convenues et mièvreries où même Al Pacino fait peine à voir. Le scénario est totalement baclé et se veut moralisateur bas de gamme, une tristesse du début à la fin.
Maladroit, pas totalement maîtrisé, au scénario qui s'éffrite, "SimOne" est raté... mais pas seulement. De part quelques idées, et les thèmes qu'il dévelloppe, son sujet même, visionnaire (le pouvoir de l'image et du virtuel), il confirme que son auteur : Andrew Niccol, scénariste de Truman Show, réalisateur de Lords of War et Gattaca (2 sujets forts et originaux aussi : le traffic d'armes, l'eugénisme) est un cinéaste ultra doué, un des plus prometteurs du moment.
Deuxième réalisation d'Andrew Niccol après Bienvenue à Gatacca, Simone est une critique drôle, acide mais jamais méchante sur le système holywoodien doublé d'une intelligente reflexion sur les liens entre l'homme et la machine. Description ironique du système holywoodien, déjà au départ prendre Pacino en est tout un symbole. Ce dernier, dont ça fait rudement plaisir de le voir dans un tout autre registre, se montre comme à l'accoutumé extrêmement à l'aise et prend un malin plaisir à s'auto-parodier rien que par son rôle dans le film puisqu'il joue un réalisateur de flops. Certains faits dont il est victime semblent plus vrai que nature (l'histoire de la loge de l'actrice principale trop petite qui entraîne le refus du rôle pour différend artistique), terriblement actuels (les médias qui consacrent "star" une actrice après seulement un film) et certains dialogues sont savoureux ( un journaliste à propos du personnage joué par Pacino "il ne peut pas se parler à lui-même, il est trop mauvais acteur"). Egalement, critique intelligente sur la place de plus en plus importante prise par la robotique chez l'être humain. A savoir l'humain qui crée la machine mais la machine qui, finalement, finit par posséder l'humain. La fin presque tragique pour le héros montre que les acteurs virtuels ne remplaceront jamais véritablement un vrai comédien en chair et en os. Andrew Niccol est un cinéaste à suivre.
Un film moralisateur à 2 balles, qui, sous des faux airs de film à prendre au second degré, critique la place des acteurs dans le cinéma et l'omniprésence des agents et autres producteurs. L'idée à la base est plutôt bonne mais malheureusement le film n'évitent aucun clichés du genre et les situations sont d'une banalité qu'il perd tout son côté "dénonce". Même Al Pacino fait peine à voir, il en fait trop sans arrêt et la fin est d'une mièvrerie... pfff, vraiment raté ce film!