Niccol réalise et écrit des films assez originaux sans être transcendant mais remplit son rôle de divertissement de qualité. Celui-ci est évidemment mis en avant grâce à Al Pacino convaincant bluffant son monde.
Une idée très mal exploitée, plutôt que louvoyer et faire du gnangnan une vrai comédie bien acide aurait sans doute donner une résultat plus intéressant.
Une bonne prestation de Al Pacino mais un film que l'on oubliera très vite après son visionnage. Si l'idée de la femme dématérialisée séduit et change un peu la donne multi-séculaire des comédies romantiques, ça n'en reste pas moins le même scénario qu'on nous ressert à l'envi.
Andrew Niccol a fait ses preuves avec son scénario du « Truman Show » ou son « Bienvenue a Gattaca ». Avec « Simone », c’est encore une critique de notre société de consommation mais aussi du monde du cinéma hollywoodien dans lequel tout doit toujours être parfait pour plaire. L’imperfection déplait. C’est peut être un peu long par moment puisque Al Pacino porte quasiment tout le film sur ses épaules. On ne voit et on n’entend presque que lui puisqu’il est Simone. L’histoire néanmoins est assez prenante. L’Adagio for Strings est magnifique. On regrette cette fin qui a mon avis est trop prévisible et pas très intéressante pas rapport au reste du film.
Placé entre l'excellent "Bienvenue à Gattaca" et le sublime "Lord of war", "Simone" fait ici figure de cours de récréation pour le talentueux Andrew Niccol. Certes le réalisateur laisse une fois encore libre court à son imagination et à son sens inné de l'anticipation, mais cette réalisation, à force d'hésiter entre critique et farce hollywoodienne, tourne court. Difficile de retrouver ici tout le génie d'Andrew Niccol, son sens aigu du récit quasi Scorsesien qu'il emploiera plus tard pour monter "Lord of war". Pouvait sans doute mieux faire !
Simone est aussi réussi que Bienvenue à Gattaca de Nichol. Le film est très bien mis en scène, une belle photo, une musique discrète ; le tout donnant une image belle et mystérieuse d'Hollywood. Al Pacino est une nouvelle fois parfait. Le concept de créer une actrice factice est une belle idée et Roberts, fort jolie, trouve un vrai rôle important de cinéma . La scène de destruction de son image par un virus est un passage inouï et, il faut le dire, très émouvant. Simone est aussi souvent très drôle avec ses fans transis et un peu naïfs voire stupides. A noter aussi l'hilarante et pasolinienne scène où Simone mange avec les cochons, belle et décalée. Le film n'est cependant pas exempts de faiblesses. Le début de Simone est un peu faible (nous avons du mal à rentrer dans le film) et le dénouement avec l'arrestation du metteur en scène accusé de meurtre assez prévisible. Les retrouvailles du couple à la fin font un peu mélo. Sur le plan des références, on pense à AI de Spielberg, à Truman Show de Peter Weir. La problématique du film est d'affimer que ce n'est pas seulement les hommes qui font Hollywood mais l'usine à rêves qui créeent les hommes. Une belle forme de cinéma pour un film intéressant.
J'ai plutôt aimé ce film. Al Pacino est excellent ,comme à son habitude, le reste du casting est satisfaisant. La satire sur le "star-system" et les "people" est drôle mais surtout très juste. Tellement juste qu'elle devient effrayante parfois; la bêtise de nos contemporains n'a rien à envier aux foules adoratrices de Simone. Par conte la romance entre Victor et son ex-femme est parfois ennuyante. Le film est aussi trop long et trop lent. Un bon film.