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dejihem
141 abonnés
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4,0
Publiée le 10 août 2010
Jim Sheridan aborde ici un genre nouveau pour lui : le mélo. Attention, pas le mélo sirupeux et grandiloquent, hollywoodien ou suranné. C'est ici un beau mélo intimiste très émouvant : comment faire le deuil de son enfant ? Comment devenir étasunien sans perdre son identité irlandaise ? Comment élever ses enfants ? Le tout dans une magnifique interprétation de tous les acteurs : parents, enfants et voisins. Il faut noter que Jim Sheridan a une vision particulière de l'Amérique, pour preuve l'insertion du plan final des Raisins de la colère dans la télévision du foyer.
Un film un peu étrange, qui navigue entre l'émotion et le bizarre (les voisins), et qui ne m'a finalement qu'assez peu touché, malgré le sujet, ainsi que les acteurs, tous plutôt bon.
Une histoire de migrants. Un petit film par sa renommée. Un couple d’Irlandais sans le sou débarque à New-York histoire de commencer une nouvelle vie. Lui est comédien et cherche à percer dans le temple de la comédie musicale. Elle fera les petits boulots qu’elle trouvera. Ils sont venus avec leurs deux filles mimis et un cadavre dans la tête. Le film retrace de manière indirecte les premières années de Sheridan au States. On y voit les galères et l’espoir. On y voit aussi d’autres éléments autobiographiques comme la présence absente du petit frère du réalisateur, mort en bas age. On craque pour le jeu des acteurs, les fillettes en tête mais aussi Djimon Hounsou dont le personnage est proprement déchirant. En clair, l’ensemble est parfois too much mais c’est un mélo, un vrai, un bon. On rit, on pleure, on espère.
Ce film a pour toile de fond la vraie Amérique, pas celle d'Hollywood mais celle des américains, pas celle fabriquée pour faire rêver les étrangers du monde entier mais l'Amérique telle que la vivent ses étrangers (des Irlandais en l'occurrence) et ses laissés-pour-compte ... avec une description de ses bas-fonds, de ses quartiers glauques, de ses immeubles insalubres, de ses junkies - prêts à tout pour une dose -, de ses marginaux, de son système hospitalier "capitaliste" où l'argent du règlement des soins prime sur la santé des patients. Le cadre est planté, mais l'histoire dans tout ça ? C'est celle du deuil d'une famille pour le fils qu'ils ont perdu. C'est l'histoire autobiographique du réalisateur, vue par lui et par ses deux filles. Ce n'est pas seulement le drame des parents (à qui la faute ?, à qui la responsabilité de ce drame ?) mais aussi celui ressenti par les enfants, les deux sœurs du garçon décédé. C'est vraiment très émouvant. Malgré tout cela, tout ce vécu, toutes ces émotions qui sont transmises au spectateur, cette interprétation remarquable, le film ne m'a pas transporté. Il manque un je ne sais quoi indéfinissable. A voir quand même car le sujet est très bien traité.
In America, de Jim Sheridan, fait parti du top Allociné des meilleurs films, et raconte l'arrivée aux States d'une famille irlandaise. Connaissant de nombreux problèmes financiers, elle aura fort à faire pour tenir. Heureusement, un voisin, campé par Djimon Hounsou (Push), va amener sa dose de bonheur et de gaieté dans leur quotidien. Un film dénonçant avant tout le rêve américain, qui n'est souvent qu'utopie et qui ne se concrétise qu'au prix de nombreux autres sacrifices. A noter, deux scènes marquantes, notamment pour leur beauté et leur accroche scénaristique. Le film passe plutôt bien dans l'ensemble.
"In america" m'a beaucoup plu. C'est un film touchant, mettant en scène une famille irlandaise immigrant aux Etats Unis. Le scénario et les dialogues sont emplis d'émotion. Le casting est excellent.
Après une série de films politiquement engagés (et artistiquement magnifiques), Sheridan réalise un film intimiste qui est une chronique de la vie d'irlandais arrivés à New-York. Grâce aux acteurs et aux deux petites filles (toutes deux formidables), on suit l'histoire de cette famille unie avec un plaisir non dissimulé. On plonge avec eux dans ces quartiers peu reluisants de New-York où la vie est difficile. Le cinéaste montre aussi les méfaits de l'absence de protection sociale (hôpitaux et école payants et hors de prix : tout ce qui nous attend en France si les gouvernements actuels continuent leur politique). Pour autant, le film n'est pas un brûlot contre un pays, mais bien le portrait d'une famille brisée par la mort d'un de leur enfant. Le film prend alors des tournures de drame intime qui finit par bouleverser le spectateur, jusqu'aux larmes. C'est donc la confirmation que Jim Sheridan est un grand réalisateur, loin de toutes les modes ou tendances. Un cinéma hors du temps et donc indémodable.
Une petite devinette, qu'est ce qui coûte 170 000 Frs (27000 Euros pour les autres) à New York ? Pas d'idées ? Ce film vous l'apprend, c'est ... le prix qu'il faut régler, rubis sur l'ongle, et rapidement, pour un accouchement ! Avec un enfant un peu prématuré certes, mais pas trop. Toujours envie d'aller là bas ? Vous êtes en bonne santé et célibataire j'espère ! Un film plein d'anecdotes sur la simplicité de la loi de la jungle américaine, opposée au caractère et aux vieux démons des européens, en l'occurrence, une famille irlandaise. Un peu conte de fée par moments, mais des instants de très grande émotion et de fine sensibilité. Pas vraiment l'histoire d'immigrants clandestins aux States, plutôt un film autobiographique sur les difficultés d'êtres humains déracinés a, enfin, assumer leur déchirures qu'ils ont crus fuir. Dans la lignée des films intimistes comme "Ma vie sans moi", mélo sans l'être, super sensible avec un scénario qui les différencie, par la rigueur de l'écriture, des films d'auteurs habituels. On accroche pas sur l'acteur principal au début, puis son rôle permet de le transfigurer. Pour les autres, tout est parfait, avec évidemment une mention spéciale pour la petite Ariel, absolument sublime, même si sa grande soeur n'est pas en reste. Pas un grand film, mais du grand cinéma.
Malgré quelques passages un peu longuets, c'est un film TRES touchant, parfois très drôle, les acteurs sont excellents et l'histoire est magnifique! De plus, j'ai été charmé par le petit bout d'chou qui joue Ariel! Vraiment beau, à voir...
Très beau film sur le passé du réalisateur irlandais Jim Sheridan ( notamment la scène où Paddy Considine se trimbale dans la rue un climatiseur ) ( Au nom du père, My Left Foot, Réussir ou Mourir ) qui a co-écrit le scénario avec ses deux filles. La performance des acteurs, que ce soit de Paddy Considine à Samantha Morton ou de Djimon Hounsou en passant par les soeurs Bolger, est brillante. Film poignant et inoubliable.
Un petit film très sympathique ! Je n'ai pas vu le temps passer tant on s'attache à son histoire et à ses personnages, malgré certaines facilités scénaristiques et visuelles. "In America" a beau être un mélo (trop) classique, il est mis en scène avec suffisament d'intelligence pour susciter l'intérêt jusqu'au bout.
Un film remarquable d'humanité et d'espoir, à travers cette famille qui refait front après s'être fissurée. Les jeunes Sarah et Emma Bolger représentant chacune les premières préoccupations d'une enfant et la grâce innocente, sont la magie de ce film toujours poignant, jamais mièvre. Quant à Djimoun Hounsou, il est tout simplement impressionnant, toutes scènes confondues.
Pour un petit film, c'est du très très grand cinéma ! Il est franchement l'un des très rares films où je verse une larme à la fin. L'histoire est bouleversante par sa simplicité et sa légèreté, une véritable chanson d'amour à la vie, à la mort. Je ne crois d'ailleurs jamais avoir vu une enfant aussi bien jouer au cinéma, cette petite est tellement vraie, elle porte tout le film sur ses épaules et on la suit, et on la comprend.