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    The Sadness
    Note moyenne
    2,8
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    130 critiques spectateurs

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    Eva Chauvain
    Eva Chauvain

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Ce film est vraiment bien fait ! J’ai été agréablement surprise du message derrière un film gore qui n’est pas gore juste pour être gore mais avec un véritable fils rouge qui t’emporte tout au long de la séance je n’ai pas vu le temps passer !
    A voir au CINÉMA absolument pour les images et le son :)

    Eva - 24 ans
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2022
    Si la dernière pandémie a laissé ses traces, il y a au moins un réalisateur qui cherche à les amplifier pour surfer dessus. Robert Jabbaz n’y va pas par quatre chemins pour faire le constat d’un monde violent, dépravé et déjà à l’agonie. Le prétexte d’un monde zombifié n’est qu’une alternative parmi d’autres que le spectateur aura sans doute déjà accepté. Alors à quoi bon continuer de suggérer alors qu’on peut se lâcher un peu ? Le cinéaste canadien ne prend aucune pincette, aucune consigne et aucune limite pour catapulter son récit de la violence à l’ultra-violence. Il y a de quoi en faire pâlir plus d’un et à juste titre, car la créativité, l’humour macabre et le bon mauvais goût sont à la hauteur du carnage.

    Nous ne sommes pas dans le « Salò » de Pasolini, mais il s’avère que le jeu est aussi agressif et corrosif. La situation de Taïwan justifie déjà cet aspect décomplexé et transgressif, vis-à-vis d’une Chine communiste, particulièrement fautive dans cette crise virale. Le gouvernement agit à distance, mais n’est pas pour autant à l’abri de ce fléau, qui frappe encore plus forte les habitants isolés et qui ne parviennent pas à s’intégrer dans la société. Le fameux virus secoue ainsi l’essaim émotionnel de ces personnes, qui culpabilisent de ne pas assouvir leurs fantasmes les plus fous et les plus cruels ou de s’affranchir de toutes contraintes morales. C’est d’ailleurs une des limites du spectacle, qui va parfois trop loin dans son excentricité, mais étrangement, c’est ce qui en fait sa force et un objet fascinant à regarder, si toutefois l’on parvient à soutenir le visionnage.

    Les adeptes y verront du Sam Raimi, du David Cronenberg, Georges Romero et bien plus encore. Tout a été mis dans le même saladier pour en faire une compote difforme, mais cohérente dans la démarche du cinéaste. Il nous balade dans un roller coaster hémoglobineux d’une rare intensité et d’une excellente fluidité. La première heure façonne ainsi ce monde fait d’individus ordinaires, qui ouvrent leurs yeux obscurs et qui saisissent chaque opportunité de se nourrir de la souffrance de leurs victimes. À ce titre, il y aura peu de choses à raconter sur le parcours de deux amants, Kat (Regina Lei) et Jim (Berant Zhu), essentiellement observateurs de la sauvagerie omniprésente à chaque coin de rue. Ces deux amoureux, qui ont du mal à communiquer, qu’importe la distance qui les sépare, serviront malgré tout d’intermédiaire avec le spectateur, qui pourra y projeter ses traumatismes à travers leur détresse. Ils se cherchent à travers l’apocalypse, mais le cadre s’attardera toujours plus sur ses sujets infectés.

    Pour un premier long-métrage, il fallait oser et Jabbaz prouve une aisance dans la narration effrénée, qui ne laisse aucun temps mort. Un sens du tempo horrifique permet ainsi aux segments slashers de gagner en efficacité, cela malgré un procédé qui se répète tout le long du périple. « The Sadness » ne se prive donc pas de salir d’écran d’effets gore en tout genre, quitte à refaire la peinture du décor, en soi superficiel, face à la nature humaine qui domine et qui détruit tout. Un homme d’affaires incarne d’ailleurs le sadisme absolu qui le consume. Et outre le fait que certains des dialogues interpellent par leur spécificité, il restera un harceleur aux yeux de ses proies. Une œuvre méchante à découvrir avec lucidité et un cœur bien accroché.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    172 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2022
    Il est fortement inspiré de la série de bandes dessinées Crossed Le film a été présenté en première internationale au 74e Festival international du film de Locarno en Suisse le 12 août 2021 Dans le Taïwan moderne, les experts médicaux et les responsables gouvernementaux se heurtent au virus « Alvin », une infection pseudo-grippale The Sadness présente une photographie de Jie-Li Bai et a été tourné avec des caméras « Monstro » de Red Digital Cinema avec des objectifs Arri « Signature Prime ». le tournage a duré 28 jours Les effets spéciaux du film ont été gérés par IF SFX Art Maker L’équipe d’effets a passé jusqu’à trois mois à produire un certain nombre de têtes artificielles pratiques, y compris certaines qui pourraient être faites pour exploser ou pulvériser du sang, des prothèses, des organes et d’autres accessoires. Le concepteur de production Liu Chin-Fu a supervisé la scénographie du film, qui comprenait une voiture de métro et un hôpital
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juin 2022
    "The Sadness" est un film gore... Et c'est tout ! En dehors de ses nombreuses scènes chargées en hémoglobine, le film est vide, cruellement vide. Le gore pur et dur ce fait rare sur nos écrans ces dernières années et c'est avec un plaisir malsain et assumé que je me suis penché sur ce long métrage taïwanais dont j'ai entendu les mérites. Mais du gore pour du gore, on en fait vite le tour d'autant plus que les scènes en question finissent vite par se suivre et se ressembler.


    Peut-être suis-je trop habitué et/ou blasé par ce genre de films mais je n'y est rien de trouvé de irrévérencieux ; pas d'ambiance malsaine, de passages réellement choquants, etc... Même la légèreté de certains moments m'a à peine arraché un sourire.


    Bref, aucun intérêt...
    Audrey L
    Audrey L

    631 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2022
    Imaginez un peu que le Covid soit un virus qui rend les gens assoiffés de souffrance et de mort, tant pour eux-mêmes (masochisme) que pour les autres (sadisme)...et voici toute une population qui s'entretue dans l'allégresse, fait des orgies mêlant sexe débridé et mutilation du partenaire, fait voler tripes et cervelles, enfonce à peu près tout dans n'importe quelle partie du corps... Et bon appétit bien sûr. Rob Jabbaz nous a donné une séance de Minuit au festival de cinéma d'Alès très mouvementée (beaucoup ont décampé), et nous-mêmes avons été assez impressionné par la violence de certaines scènes (celle du bébé...), mais surtout : on a été bluffé par la qualité des prothèses et trucages physiques. Adieu effets numériques qui font irréels (on n'y croit jamais, on déplore l'utilisation massive du numérique dans les films d'épouvante modernes) et adieu gros plastoc des séries B, ici on tire notre chapeau aux truquistes, qui donnent vraiment l'impression que telle lèvre est déchirée, que tel œil n'habite plus tel orbite, que tel visage fond... Les acteurs ont donné de leur personne (c'est peu de le dire), les thèmes qui discutent du lien "plaisir-sadisme" sont approfondis, vraiment The Sadness est un film qui se retient facilement. On dira simplement qu'on a parfois trouvé le film tellement enthousiaste dans son bain de tripes qu'il se contredit lui-même (pourquoi le sang des victimes est contaminant si elles étaient saines ? Pourquoi la "fille au parapluie" met-elle autant de temps à être contaminée alors que le wagon entier l'a été en quelques secondes ?...). Beaucoup d'incohérences nous ont étonné au fur et à mesure du visionnage, alors que The Sadness semblait connaître son sujet par cœur. Mais on reste convaincu qu'il saura se faire remarquer, dans les rares pays qui ne l'auront pas interdit ou censuré (la liste est déjà longue...). Amateurs de sadisme, foncez.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    183 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Un excellent film d'horreur perturbant vu notre situation sanitaire, très sanglant (on s'approche des limites portées par Brain dead). Si l'histoire demeure conventionnelle, 2 amoureux qui cherchent à se retrouver dans ce chaos, les effets gore sont spectaculaires...
    RedArrow
    RedArrow

    1 661 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2022
    Il aurait peut-être mieux valu écouter les cris d'alarme scientifiques ! Dans une société fatiguée par une situation pandémique qui n'a que trop duré à ses yeux, un virus grippal se met à muter du jour au lendemain pour transformer la population en enragés désinhibés de tout semblant de moralité, prêts à suivre leurs bas-instincts les plus malsains. Dans la folie furieuse qui s'empare du pays, un jeune couple va tout faire pour se retrouver...

    Sans trop s'avancer, "The Sadness" fait sans doute figure de parfait favori pour le titre de la boucherie de l'année !

    Réalisé par le canadien Rob Jabbaz, ce long-métrage taïwanais ne s'embarrasse clairement pas de gants pour déchaîner la fureur la plus dépravée des tares refoulées de notre monde civilisé. Dans ce qui pourrait s'apparenter à un "The Crazies" boosté par les représentations imaginatives d'un tsunami de déviances bestiales et sanguinaires (mentions spéciales au passage intense du métro et à une séquence bien ignoble d'ordre... disons... oculaire), "The Sadness" saura satisfaire les amoureux du genre par son audace généreuse et débridée en la matière tout en tapant sur à peu près tout ce qui bouge dans ce qu'il entend dénoncer comme travers sociétaux.
    Conspirationnistes du Net confortant la population dans ses positions simplistes, comportements masculins toxiques déboussolés par le statut de la femme moderne, jeunes zombifiés par les écrans ou encore représentants politiques déconnectés des attentes du peuple (les autorités chinoises sont plus particulièrement visées au vu de la situation avec Taïwan), Rob Jabbaz n'épargne rien ni personne, quitte même à sombrer dans un nihilisme jusqu'au-boutiste dans sa dernière partie où, malgré encore de belles idées, le film perd de sa force en se focalisant trop longtemps sur un nombre restreint de personnages, notamment son couple vedette hélas pas aussi fort que souhaité. Outre un déroulement global qui ne surprendra que les spectateurs les plus néophytes (on évolue en terrain archi-connu de ce côté-là), ces deux protagonistes principaux assez fades, seulement guidés dans les événements par la voie facile de sentiments trop vite définis, seront effectivement le gros point noir du film, même si quelques situations toujours bien senties viendront faire la part belle à l'héroïne interprétée par Regina Lei.

    Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, rares sont aujourd'hui les films de ce type, surtout pour les amateurs les plus blasés, qui sont aussi bien portés par l'énergie tonitruante et primitive de la folie qu'ils mettent en scène. Au-delà de ses imperfections, "The Sadness" aura ouvert une porte sur le pire de l'humanité par les tableaux les plus monstrueux qui puissent en découler, où le prétexte d'un virus n'est finalement qu'un des nombreux détonateurs à cette rage irrationnelle, étouffée et rampante dans l'ombre du quotidien...
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2022
    Le début de "The Sadness" fait évidemment penser à ce que l'on a vécu avec la menace d'un virus qui divise les gens. Il y a les scientifiques qui mettent en garde contre la menace tandis que les sceptiques qui pensent à une simple grippe refusent d'y croire. Pour autant, le parallèle entre les deux situations est bref puisque la situation devient rapidement incontrôlable. Les gens infectés n'ont pas que des symptômes grippaux, ils deviennent des fous enragés et complètement sadiques. On pourrait les comparer à ceux du film "The Crazies" même s'ils sont différents puisqu'ils conservent une certaine conscience et c'est ce qui les rend ultra-dangereux. J'adore les films de zombies, mais c'est autrement plus stressant d'avoir des fous à ses trousses que des larves avides de chair fraiche même s'ils peuvent courir dans certains films. Ici, les infectés savent ce qu'ils font et n'ont aucune limite. Ils torturent, ils violent et ils tuent, ce qui plonge la ville dans un chaos et une frénésie de violence. Si le film est très sanglant et vraiment violent, cette folie meurtrière est assez jouissive. Les scènes peuvent choquer certaines personnes, mais ce n'est pas un film que j'ai trouvé glauque ou dérangeant. On est plus dans le "divertissement" surtout que le film est parfois amusant avec quelques répliques décalées. Le seul défaut se situe au niveau du rythme qui est vraiment inégal notamment dans la dernière partie. Sinon, c'est un bon film qui est bien divertissant avec des fous bien malsains notamment Tzu-Chiang Wang qui est excellent.
    elriad
    elriad

    430 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2022
    L'overdose de gore dans les scènes qui se succèdent font que le rire l'emporte sur la frayeur, et l'ennui sur le suspense. La volonté de vouloir rivaliser dans le mauvais goût au mépris d'une scénographie évolutive, associé à un budget qui semble limité, des effets spéciaux moyens et des acteurs sans grand charisme font que " The Sadness " se déroule sans retenir vraiment l'adhésion du spectateur...
    Laurent M.
    Laurent M.

    2 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2022
    Vu au festoche de Gerardmer :
    Bon.... le scénario tient sur un ticket de métro mais le coté très subversif, jusque-boutiste et trash rende le tout pas inintéressant. Cela reste un bon film popcorn de festoche, quoique certain soit sortit les vomir assez rapidement.... si si !!
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