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    La Bête
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    3,0
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    154 critiques spectateurs

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    Saliha Guemraoui
    Saliha Guemraoui

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2024
    Un film magistral orchestré par un Bertrand Bonello et le jeu troublant et touchant de Léa Seydoux
    Une mise en scène qui vous transporte dans le temps en suspens et en réalisme de notre époque
    À voir absolument
    Thibault H
    Thibault H

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2024
    Wah, franchement woahhh.
    Jamais vu Léa Seydoux aussi merveilleuse.
    Rarement vu un film français qui soit un tel hommage au cinéma, avec des clins d'œil subtils à Lynch, Kubrick ou Cronenberg.
    Un pari fou et osé qui m'a réellement bluffé pour ma part. Je l'ai déjà vu deux fois.
    Clara M.
    Clara M.

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2024
    Un des plus grands films vus depuis longtemps !!! Moi qui ne suis habituellement pas fan de Léa Seydoux, elle est totalement transfigurée en héroïne/sujet/objet de cette immense histoire d'amour. Bonello traverse les siècle en déshabillant l'humanité jusqu'au fond vert, c'est absolument bouleversant de justesse. Ça ne raconte pas seulement une histoire d'amour, ça raconte aussi l'histoire de l'art, de la société, des rapports humains, de la sexualité : ça faisait un bail que je n'avais pas pris une telle claque ! Quelle beauté, quelle modernité, quelle sincérité... Sublime !
    Alexis Neel
    Alexis Neel

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2024
    Un des meilleurs Bonello, où son romanesque si particulier, son travail sur l'obsession de la "présence", son style mélancolique mais dur, âcre, imprègne à peu près tous les plans. Adoré la façon qu’il a de dépeindre le futur proche, ce futur “annulé” dont parlent certains, et de montrer aussi le passé récent de 2014, l’autarcie de la maison de Los Angeles et du quartier alentour. Les intérieurs étouffants de la partie années 1910 sont incroyables, tout comme la scène de la fabrique de poupées, Léa Seydoux au restaurant qui joue son image et ses traits comme d’un instrument, aussi les vues de la ville vidée. Il y a une tension tragique terrible, une catastrophe qui se produit mais qui reste terrifiante même après avoir eu lieu. Proust meets Infinite Jest meets The Curse.

    Pas du tout d’accord avec l’idée d’un film désincarné, les images vibrent sans cesse, les yeux des personnages, leur voix m’ont obsédé, en particulier celle de Guslagie Malanda et bien sûr le cri de Gabrielle.

    Je me suis rarement senti autant immergé dans un film, comme Gabrielle dans son bain mnémonique. Et le traitement de la musique et du son, hallucinant, n’y est pas pour rien là-dedans, bien sûr.
    Alain B
    Alain B

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2024
    L'idée est bonne mais beaucoup trop long à mon goût. Le suivi ne m'a pas posé trop de problème même si j'ai eu du mal à comprendre l'intérêt de certaines étapes.
    lilie bellenand
    lilie bellenand

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2024
    J’ai rarement vu un film plus nul ! Une alternance entre des séquences ennuyeuses à mourir et d’autres séquences de film d’horreur genre Scream avec un rôdeur qui menace une fille seule dans une immense villa vitrée bien sûr ! Pauvre Léa Seydoux, elle nous a habitués à des films plus intelligents. Tout le long du film on a l’impression d’un foutage de gueule… y compris l’absence de générique de fin, remplacé par un code à scanner pour y accéder !non mais je rêve !
    Cécile ANTELMI-PAULUS
    Cécile ANTELMI-PAULUS

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 février 2024
    Pompeux prétentieux et vain . J'aime d'habitude le cinema de Bonello mais la il est tombé dans ses travers il a regardé son histoire plutôt que de l'agite vivre ses personnages et leur relation.
    Delphine Sion
    Delphine Sion

    8 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 février 2024
    Nullissime. Je sais pas comment les spectateurs ont pu lui donner trois étoiles... Film sans queue ni tête. Long et gavant. Me suis tellement emmerdée que j'ai dormi
    Pierre
    Pierre

    19 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2024
    J'ai beaucoup aimer la prestation de Léa Seydoux. Mais le film est difficile à comprendre à la fin de la séance je n'avais pas compris le film. On est sur 3 époques différents sur le le personnage faut bien suivre si on veut comprendre le film.
    Le film était un peu long à mon goût (les films longues ne me dérange pas de base). George MacKay je l'ai trouver bien dans son rôle.
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2024
    Qu'il est loin le temps de L'Appolonide... A chaque film, Bonello me perd un peu plus et son cinéma désincarné, théâtral et cérébral m'ennuie de plus en plus profondément.
    Je suis bien incapable ici de résumer l'enjeu de de ce film interminable, ce qu'il veut nous dire de notre société et de nos vies. Seydoux fait ce qu'elle peut (c'est à dire plus ou moins la même chose que dans les autres films de sa filmographie) et voilà, j'ai perdu deux heures et demie de ma vie.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2024
    Le rythme est particulièrement monocorde et lancinant, tandis que le climax et les décors sont en grande partie austère et froid ce qui rend tout assez clinique ce qui accentue les émotions pourtant contrôlées de Gabrielle. Mais on constate que le voyage dans le passé se résume à deux époques, vers fin 19ème et 2024, et que ces deux époques scindent le film en deux parties. La fin 19ème agit avec charme, la reconstitution historique offre son élégance. La mise en scène de Bonello ne l'est pas moins, inventive elle offre plusieurs scènes et plans de toute beauté. Le 21ème est moins séduisant, plus froid et clinique et on a la sensation que les redites et/ou allers/retours dans le temps sont redondants et parfois trop tirés en longueur. Finalement on délaisse le récit, le scénario devient trop abstrait, on surnage que grâce à la réalisation de Bonello, inventive et visuellement somptueuse bien enveloppée par une musique toujours soignée et cohérente, aussi et surtout par la performance de Léa Seydoux, sublimissime et épatante qui offre une multitude de nuances émotionnelles qui subjugue et fascine. Le plus décevant arrive à la toute fin, l'originalité du générique de fin est d'une frustration glaçante. En conclusion, un drame d'anticipation singulier unique qui laisse un peu pantois ou perplexe comme une expérience nouvelle.
    Site : Selenie.fr
    Alain75
    Alain75

    9 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2024
    Ennuyeux, lent, incompréhensible, un film soit disant "intello" qui n'a finalement quasiment rien à dire : ils se cherchent au travers des époques sans vraiment se trouver. Dommage pour Léa Seydoux.
    Celine Spang
    Celine Spang

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2024
    Cher Bertrand Bonnello,
    Je vous adore, vous faites partie de ces cinéastes singuliers qui, chaque fois, apportent un regard différent et pertinent sur un vrai sujet : le sexe et la pornographie, le processus de création, l'héritage des traumas…
    Bref, j'attendais La Bête avec impatience et… oui, mais non. J'ai trouvé votre film magnifique d'esthétisme et de romanesque. Le casting me semble excellent (mention particulière à Guslagie Malanda qui révèle ici encore une opacité fascinante), l'enchevêtrement de la structure narrative très malin.
    Mais j'ai la sensation que votre réflexion s'arrête là où la mienne commence : oui, les passions font mal, souvent terriblement. Oui, nous sommes cernés par des injonctions à être plus raisonnables, à prendre de la distance avec nos émotions afin qu'elles soient moins destructives. Ce qui m'intéresserait maintenant, ce serait de savoir comment ce serait si on arrivait à le faire vraiment. Qu'oseriez-vous imaginer en ouvrant tous les possibles sans a priori ? Je n'ai personnellement pas la réponse, elle est peut-être bien plus complexe que ce que vous suggérez à la fin de votre film. Un bon sujet pour votre prochain scénario ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2024
    En 2044, dans un monde dominé par l’intelligence artificielle, Gabrielle (Léa Seydoux) doit, pour trouver un emploi, se purger des traumatismes qui ont marqué ses vies antérieures. En 1910, elle était une pianiste renommée, mariée à un industriel fabricant de poupées. En 2014, jeune modèle fraîchement débarquée à Los Angeles, elle avait la garde d’une immense villa hollywoodienne. À ces deux époques, sa route a croisé celle de Louis (George McKay) pour lequel elle a ressenti une grande attraction. Mais le pressentiment funèbre d’une catastrophe imminente – la crue de la Seine en 1910, le « Big One » en 2014 – a chaque fois hypothéqué leur relation.

    C’est la seconde fois, à quelques mois de distance, que le court roman de Henry James, "La Bête dans la jungle", est porté à l’écran. Bertrand Bonello n’a décidément pas de chance avec ses sujets : la même mésaventure lui était arrivée avec son Saint Laurent. Mais il faut reconnaître à sa Bête plus de souffle, plus d’ambition qu’à l’oubliable "Bête dans la Jungle" de Patric Chiha avec Anaïs Demoustier et Tom Mercier, tout comme son "Saint Laurent" dépassait de la tête et des épaules le plus plat "Yves Saint Laurent" avec Pierre Niney.

    D’une durée écrasante de près de deux heures trente, "La Bête" est dominée par la star Léa Seydoux sur laquelle les avis s’opposent. Certains lui reprochent sa généalogie, comme si elle était coupable d’être la petite-fille de son grand-père et lui devait sa célébrité. Autre reproche, plus pertinent celui-ci : la platitude de son jeu. Ses admirateurs renversent ce reproche-là et soutiennent au contraire que c’est sa capacité à résister à la caméra, à ne rien lui donner qui fait sa grandeur, à l’instar d’une Deneuve.
    À ses côtés, George MacKay ("1917", "Captain Fantastic") a la lourde tâche de remplacer Gaspard Ulliel au pied levé, acteur fétiche de Bonello, à la mémoire duquel le film est dédié, qui devait interpréter le rôle de Louis avant que sa mort subite, en janvier 2022, ne l’en empêche. Il doit être assez pénible pour l’acteur anglais qui, dit-on, a appris le français pour les besoins du rôle, d’être sans cesse renvoyé à ce statut de suppléant.

    Le scénario de "La Bête" est sacrément ambitieux. Le court roman de Henry James, comme son adaptation par Patric Chiha, racontait une seule histoire : celle d’un homme et d’une femme qui n’avaient pas vécu ensemble la grande histoire d’amour qui leur était promise par peur de l’imminence d’une catastrophe. Cette histoire-là, "La Bête" la décline au carré ou même au cube en trois histoires parallèles à trois époques différentes.

    Comme toujours, Bonello crée une ambiance à la fois ouatée et élégante – on n’évoque pas assez son travail sur le son. Elle est la marque d’un grand réalisateur dont il serait malhonnête de nier l’immense talent. Pour autant, très subjectivement, je dois confesser, depuis "L’Apollonide" (2011) et même depuis "Le Pornographe" (2001), une grande résistance sinon une franche aversion à son cinéma. Je n’y comprends pas grand’chose, à supposer qu’il y ait quelques chose à y comprendre. Plus grave car Bonello je crois est moins un cinéaste de la réflexion que de la perception : il ne me touche pas.

    À aucun moment, je n’ai ressenti d’empathie pour Gabrielle dans ce film, sinon peut-être dans les scènes de home invasion, excellement filmées, qui se plaisent à nous vriller les nerfs. À aucun moment, le couple qu’elle forme, ou essaie de former, avec Louis ne m’a semblé crédible. Pire, le film m’a été une épreuve qui m’a donné un seul plaisir : le soulagement de son terme après deux heures trente pénibles.
    Vincent Lignereux
    Vincent Lignereux

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 février 2024
    Ça pourrait ressembler à un film ou une vidéo art contemporain de n'importe quel étudiant de première année aux Beaux arts de où vous voudrez, noyé dans sa prétention mais ayant l'excuse de la jeunesse... Le problème c'est que ça dure 2h30... Les gens quittent la salle les uns après les autres et cela dès la première heure. Nous devions être 4 à la fin du film. Cela me semble d'ailleurs plutôt rassurant, logique et sain de ne pouvoir résister longtemps devant ce "film" élitiste, insipide et prétentieux, qui ressemble davantage à de l'art contemporain qu'à un film de cinéma... "N'importe quoi pourvu que ça mousse" comme disait mon grand père, voilà qui résume assez bien "La bête". Un enchaînement de scènes sans queue ni tête, totalement dénuées de sens, sans lien les unes avec les autres, sans scénario, sans chronologie. Le royaume du grand n'importe quoi. Cinema conceptuel s'approchant plus d'une "oeuvre" d'art contemporain que d'un film de cinéma à proprement parler. Bref. Appellons ça des scènes filmées donc, juste là dans l'espoir de choquer le spectateur, le faire réfléchir sans sujet de réflexion, à propos du néant, du vide, du rien, approche très art contemporain décidément... Affligeant. J'ai tout de même réussi à me faire rire tout seul à un moment donné où seul dans ma tête, après avoir vu défiler maintes scènes totalement dénuées de sens, une piscine, un flamand rose, des gens masqués marchant dans les rues de Paris, une biche, des images fixes d'un autre siècle d'une ville inondée... Je me suis dit "bon, ça va être quoi après, des poules?" et voir apparaître... des pigeons.
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