Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Sylvie G.
3 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 2 mars 2024
Je ne m'attendais pas à ça !! Pourtant, le synopsis m'avait donné envie de découvrir ce film mais j'ai été vite déçue. Malgré la qualité de jeu de Léa Seydou, c'est vraiment trop long. Il m'a été difficile de rester concentrée, puis on attends quelque chose qui n'arrive pas et le lien entre les différentes époques et le présent n'est franchement pas clair... Bref, cette histoire décousue est trop perchée pour moi.
J'ai hésité à mettre 3 étoiles, car il en méritait 2 tout au plus....mais mon côté "maso" à joué son rôle... 2h30 de torture psychologique, pour finalement sortir de la salle complètement groggy...et mille questions en tête...la plupart sans réponse bien sûr... à voir une 2e, voire une 3e fois pour essayer de sortir du brouillard, me ce serait sans aucun doute suicidaire. Plus concrètement, Léa Seydoux est à son apogée, George Mackay éblouissant, Bertrand Bonello complètement barré, le tout dans un univers temporellement tridimensionnel, laissant le spectateur dans une détresse d'incompréhension exacerbée, perdu dans les méandres d'un scénario d'un autre monde. A se demander si La Bête ne serait pas tout simplement....la réalisation incompréhensible de cette œuvre littéraire à la base, mais travaillée sur grand écran à la manière d'une grenade à fragmentation qui vous laisse le cerveau en morceaux... Quoi qu'il en soit, ce film ne laissera personne indemne, si on a le courage de tenir jusqu'au bout...
Voilà un film rare, totalement atypique. C'est le genre d'oeuvre qui divise. Bertrand Bonello a réalisé un film épique et lyrique sur un sujet social contemporain : celui de la peur. Peur de l'engagement dans une société aceptisée, numérique, individualiste, obsédée par ses désirs et refusant le risque. Quitte à rentrer dedans, il a décidé d'y aller franchement en n'expliquant rien aux spectateurs, en disséminant des indices plus ou moins accessibles et en truffant don intrigue d'allégories. Cela donne un résultat déroutant mais fascinant par son esthétique. Quelle joie de savoir qu'il reste des réalisateurs faisant encore confiance aux capacités du public. Une réjouissante provocation. A aimer ou à détester.
Film très cérébral... Léa Seydoux, Gabrielle et George Mac Kay, Louis sont en symbiose, très beaux, photographiés. Ils portent le scénario au plus haut, de la "Science fiction". Le nettoyage de l'ADN ! Futur proche ?... Il faut se plonger dans les images et rien rater au risque d'être, encore, plus perdu ! Cinéma non conventionnel. Précision, 10 dans la salle au départ, et nous étions plus de 2 pour voir un générique qui sort vraiment de l'ordinaire.
Un film Lynchien qui ne peut pas être compris tout de suite. On y repense longtemps et comme dans Mullholland drive le film se décante et on perçoit petit à petit du génie.
Trompé une nouvelle fois par des critiques majoritairement élogieuses, j'ai été très déçu par ce film trop long, ennuyeux, sibyllin et probablement quelque peu prétentieux. Reste une scène assez réussie (l'incendie de l'usine de poupées) et une excellente interprétation de Léa Seydoux, très impliquée. George Mc Kay, lui est plutôt fade mais son personnage y est pour beaucoup ! Certains ont évoqué Lynch ou Cronenberg ce qui est pour le moins très exagéré. N'est pas Lynch qui veut. Il ne suffit pas de singer les atmosphères mystérieuses et irrationnelles de Lynch à travers la vision d'un personnage tourmenté pour atteindre la fascination d'un Mullholland drive. "La bête" en est très, très loin.
Ce film à la fois construit et déconstruit ne manque pas de charme. Hélas, le vieux chnoque un peu terre-à-terre que je suis parfois attendait quelque chose de plus explicite, surtout au bout de 2 h 26. Ce que je craignais est arrivé. Je n'ai rien compris à la fin et, une fois de plus dans ces films trop intelligents pour moi, sans doute, il faut que je devine. Des interprétations, je peux en donner des tas et apparemment je ne suis pas le seul à me retrouver un peu paumé. Dommage, car je reste malgré tout sur une bonne impression. spoiler: Quant au QRC du générique de fin, j'ai eu la flemme.
Le cinéma de Bonello prend une voie qui ne m'intéresse pas beaucoup, où l'anticipation et le fantastique tiennent une place trop importante. C'est la cas de ce très long métrage, porté par une Seydoux toujours aussi évanescente, où les histoires parallèles ont du mal à s'interconnecter. Difficile de se passionner pour un récit où les personnages sont aussi fades et où tout est intellectualisé à l'extrême. Reste la mise en scène d'un cinéaste surdoué, toujours aussi belle et aérienne, que l'on a envie de revoir au service de scripts plus substantiels.
45 minutes tenues, où entre le compte des chapeaux tartes’ des costumes, les figurants, et des décors, filmés par une agence immobilière . Les dialogues littéraires oh sans aucun relief. Une abyssale ennui temporel .
C'est, je pense, la première fois de ma vie que je quitte la salle avant la moitié du film. Je n'ai pas du tout accroché à ce film décousu qui nous mène nulle part. Où est l'intrigue ? Où est le scénario ? Je ne comprends pas les critiques dithyrambiques des pros...
Film très étrange, qui me fait penser beaucoup à lynch et à un degré moindre à du cronenberg, en terme de mise en scène le film est très très beau la scène sous marine est époustouflante. Sur le fond bonello décrit la peur d aimer, même tout sorte de sentiments que l etre humain dévoile doit être anéanti, c est notre future que pressent le réalisateur a cause l avènement de l ia et plus précisément c est une féroce attaque du cinema d aujourd'hui et de demain rien qu a voir la scène d ouverture ou les seydoux qui est formidable dans ce film, se positionne devant un décor fonds vert ou le réalisateur lui dit quoi faire une scène où le sentiment, la perception, tout ce qu on ressent quand on voit disparaît totalement. Bonello a travers ce long métrage beau et intriguant nous dévoile un amour du cinema, le vrai.un très beau film à voir
Gabrielle est une jeune femme tourmentée par une angoisse, une attente d'un événement tragique qui va bouleverser sa vie. Elle décide de suivre un traitement afin de se purifier de ses vies précédentes et oublier son angoisse. Projetée dans le temps et dans ses anciennes existences, elle réalise qu'un homme, Louis, est un point récurrent de chaque d'entre elles, même aujourd'hui. En salle le 7 février.
spoiler: "La bête" est la deuxième adaptation d'un roman de 1903, quelques mois après celle de Patric Chia. On assiste à un film très esthétique, dont les scènes sont joliment tournées. Le couple d'acteurs fonctionne bien, même si on frise l'overdose de Léa Seydoux pendant 2h26. J'ai aimé le parti pris des différentes vies successives de Gabrielle et Louis. Dommage que l'intrigue soit si Complexe et qu'il soit si difficile d'entrer dans la tête des personnages. J'ai eu des difficultés à suivre et les lenteurs régulières ne m'ont pas aidé à maintenir mon attention. La fin est intéressante : Au moment où l'émergence de l'amour est enfin possible, Louis a fait le choix de l'oubli.