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capirex
92 abonnés
307 critiques
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2,0
Publiée le 31 janvier 2024
Film très difficile à comprendre et c'est peu dire puisque bout d'1/4 H j'étais perdu ... et c'est long après mais allez j'avoue avec les explications de texte du réalisateur himself ça va , un peu , mieux ! . Bref , si on croyait le cinéma de David Lynch ( Mulholland Drive pour ne citer que celui-ci ) alambiqué et compliqué ma foi avec cette réalisation de Bertrand Bonello il a trouvé son maître !
Une histoire complexe mais admirablement bien réussie ! On se perd dans les histoires différentes du personnage tout en y trouvant ce lien ! C'est magnifique, c'est beau, ça donne des frissons !
Il est curieux de voir, à seulement quelques mois d'intervalle, deux adaptations de La bête dans la jungle, la nouvelle de Henry James. Celle de Patric Chiha était déjà très libre, et conceptuelle, mais que dire de celle de Bertrand Bonello, conjuguée au futur antérieur, qui nous trimballe entre trois époques différentes. A noter quand même une paire d'étranges similitudes entre les deux versions : les scènes en boîtes de nuit et le minois de Léa Seydoux (globalement peu convaincante), à plusieurs reprises, qui ressemble d'assez près à celui d'Anaïs Demoustier. La question que l'on se pose devant La Bête est évidente : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Pour déconcerter le spectateur ou plutôt aiguiser sa perspicacité ? Si l'on veut, oui, mais le fond n'est franchement pas suffisant pour retenir l'attention, le thème de l'intelligence artificielle servant avant tout de prétexte pour une narration qui semble largement manquer d'enjeux. En enlevant l'épisode concernant 2014, le film aurait sans doute acquis un peu plus de tonicité, eu égard à une longueur excessive de près de 150 minutes. Il faut bien en convenir, sans la prestation impressionnante de George McKay, qui a remplacé le regretté Gaspard Ulliel, La Bête serait bien difficile à regarder. Bertrand Bonello est un cinéaste atypique qui a le mérite de tenter continuellement des paris formels mais il ne peut pas réussir à tous les coups.
Dans un futur proche guidé par l’intelligence artificielle, les émotions sont devenues une menace. Pour s’en débarrasser, Gabrielle doit purifier son ADN et pour cela, replonger dans ses vies intérieures…
Je dois l’avouer, je suis resté totalement hermétique au film du début à la fin, en pareille circonstance, les 150 minutes du film m’ont paru longues, très longues. Pour pleinement appréhender le film sous tous ses aspects (et ainsi, avoir toutes les clés pour comprendre), il est fortement recommandé de le voir une seconde fois (ce dont je m’abstiendrai). Pêle-mêle, il y est question de dystopie, d’I.A., d’une bête malveillante et de voyages dans le temps (1910, 2014 & 2044).
Le film est complexe à appréhender et l’imbroglio narratif n’aide clairement pas le spectateur à s’y retrouver puisqu’il ne cesse de brouiller les pistes. Librement adapté du roman "La Bête dans la jungle" d'Henry James (qui avait déjà eu droit à une adaptation éponyme par Patric Chiha avec Anaïs Demoustier en août 2023), le réalisateur nous entraîne dans son délire Lynchien où vient s'entremêler le mélodrame, la sci-fi et le film de genre.
Malgré tout le mal que je peux en penser, il faut néanmoins reconnaître que George MacKay (1917 - 2019) s’en sort brillamment (il remplace au pied levé Gaspard Ulliel, décédé un mois avant le début du tournage), face à une Léa Seydoux toujours aussi peu inspirée.
La Bête (2023) est un film qui va clairement décontenancer le public (les spectateurs qui quittaient la salle au bout de la première heure en est le parfait exemple). En ne cessant de mélanger les temporalités, le film devient bêtement incompréhensible au point d’avoir fini par complètement me perdre spoiler: (il n’y a bien que l’attaque du pigeon qui m’aura permis de sortir de ma torpeur).